Chapitre 23 : journée ordinaire... ou presque !

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Me retrouvant alors seule dans ma grande maison, je me mis en quête d'une activité qui me permettrait de patienter jusqu'à l'heure du dîner et du sommeil qui m'aiderait à oublier les grosses émotions de la journée. Je décida finalement de terminer mon dessin commencé plus tôt. Le loup n'avait pas de corps et j'hésitais quand à la position à lui donner. J'optais finalement pour une position assise le faisant d'avantage ressembler à un chien qu'à un loup. Une fois mon dessin fini, je descendis tranquillement et, n'ayant pas envie de cuisiner, me mis à chercher un paquet de chips et un bout de jambon. Une fois trouvés, je me hâtais de les manger avant de remonter dans ma chambre. Je rangeai mon dessin dans mon tiroir puis allai m'allonger tranquillement dans mon lit. J'étais sur le point de m'endormir quand mon téléphone sonna, j'étais trop fatiguée et je décidais donc de rester couchée au fond de mon lit sous ma couette. Le sommeil s'empara de moi quelques minutes plus tard.
Quand je rouvris les yeux le lendemain, le soleil était haut et ma chambre trop éclairée pour une personne venant de se réveiller. Éblouie, je refermais les yeux en enfouissant ma tête sous la couverture. Finalement, je sortis doucement ma tête et me frotta les yeux. Je me leva tranquillement, me brossa les cheveux et descendis manger des céréales. Alexandre descendis à son tour et me prévint qu'il ne serait pas là de toute la journée parce qu'il allait voir un vieil ami qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et qu'il allait probablement dormir chez lui. J'hocha la tête et fini rapidement mon petit déjeuner avant de remonter dans ma chambre. Assise à mon bureau, je repensais à ce que m'avait dit la jeune femme qui, vraisemblablement, était, elle aussi, une hybride. Ayant un peu de mal à croire à ce qu'elle m'avait dit, je décida de ne plus y penser pour au moins la journée, pour ne pas gâcher la soirée avec mes parents. La journée s'écoula lentement mais sans que je pense une seule fois à la révélation de la femme.
Le soleil commençait à descendre quand quelqu'un sonna. Je pris mes clefs qui trainaient sur le coin d'une table puis allais ouvrir. Devant la porte se trouvait, non pas mes parents mais un jeune garçon, légèrement plus grand que moi. Ses cheveux bruns cachaient son front et ses yeux bleus me dévisageaient. Il me sourit avant que je me jette dans ses bras.

***

Coucou ! Pardon pour ce chapitre court ! Je me met immédiatement au prochain pour me faire pardonner,
Bisous mes petits koalas !

La fille qui pleurait du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant