Chapitre 21 : enfin la révélation tant attendue !

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Je courais vers l'endroit du rendez-vous en priant pour qu'il m'ait attendu. Je poussais un soupir de soulagement en le voyant adossé à un mur.

- Antoine !

- Ah, tu es là Gaya !

- Ça fait longtemps que tu m'attends ?

- Non, je viens d'arriver...

- Ah... Tu m'explique alors ?

- Oui, euh... Natacha a menacé de te faire du mal si je continuais à te parler ou même te voir... Et je ne pouvais pas la laisser faire ça...

- Mais... mais pourquoi ?

- Parce que... parce que je... je t'aime...

Je le regardais et vis ses joues se teinter de rouge et ses yeux chercher quelque chose sur le sol. Je sentis à mon tour le rouge me monter aux joues.
Il releva la tête et son regard croisa le mien.

- Je... est-ce que... est-ce que toi aussi ?

- Euh... je... je... euh...

Et je finis enfin par prononcer ces deux mots qui me brûlaient la langue :

- Moi aussi...

Il me fixa plus intensément encore et je pu lire dans ses yeux du soulagement et de l'amour. Il s'approcha de moi, posa sa main glacée sur ma joue brûlante et commençait à approcher ses lèvres des miennes quand on entendit un cri. Natacha.

- Antoine ! Tu n'as pas tenu ta promesse !

- Je n'ai pas pu résister... dit-il en me regardant amoureusement.

- Qu'a-t-elle de plus que moi ?

- Tout.

Je ne pu m'empêcher de sourire face au désarroi de Natacha. Elle méritait bien ça après avoir gâché ce moment magique. Il semblait plutôt fier de lui et se retourna vers moi pour, je l'espère, enfin m'embrasser. Il s'approchait lentement de moi pendant que je fixais avec un air de défi Natacha qui paraissait presque plus triste qu'en colère. Natacha, triste ? Décidément, on en apprend tous les jours ! Mais, je tenais plus que tout à profiter du moment présent.

- Coucou Gaya ! Ça faisait longtemps n'est-ce pas ?

- Vous, ce n'est vraiment pas le moment ! Je suis occupée !

- Je sais bien et c'est pour ça que je suis là, ils n'approuvent pas ce que tu fais...

- C'est qui ils ? Non, en fait, je m'en fiche ! Laissez-moi vivre !

- D'accord, calme toi...

Sur ces derniers mots, la voix laissa place au silence et au visage d'Antoine se rapprochant du mien.

La fille qui pleurait du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant