NDA
Oui, bon. Ça fait longtemps. Et cette fois, j'ai pas d'excuse... Mais je peux vous remercier énormément pour les 6k !!Bonne lecture, si vous n'avez pas oublié ce qu'il s'est passé avant ;)
— PDV THOMAS —
- T'as fais quoi !? s'étrangle à moitié Minho.
- Je l'ai embrassé, t'es sourd ? je soupire.J'ai tout raconté à mon meilleur ami. Là, en ce lundi midi. Je ne pouvais plus rien lui cacher. Sachez que les meilleurs amis qui se racontent tout, ça existe pas que chez les filles.
- Mais... T'es gay ? fait Minho, en haussant un sourcil. Tu m'avais jamais dit ça... Tu m'as déjà...
- Oui, je suis gay, je le coupe. Enfin je pense. Et je ne te l'avait pas dit parce que je ne le savais pas. Et non, je ne t'ai jamais aimé. Ni matté. Promis.Il sourit, amusé. Il à l'air de m'avoir pardonné finalement... On continue à discuter, et Minho arrête pas de me poser des questions, plusieurs fois je dois lui demander de baisser d'un ton. Ok, je lui ai tout dit à lui, c'est pas une raison pour que tout le lycée le sâche. Je n'ai pas encore vu Newt, mais il m'a envoyé un sms pour me prévenir. À cause de sa jambe, apparemment. Je ne me sens pas encore à l'aise avec le fait que je sois amoureux de lui. Je veux dire, dès que le baiser à cesser, je me suis enfui. Alors je ne sais pas vraiment s'il m'aime aussi. Ok, il est gay aussi, et il a répondu à mon baiser, mais ça ne veut absolument pas dire qu'il partage mes sentiments. Enfin, ce que je suppose être des sentiments. Vous savez - ou pas - les papillons dans le ventre, la chaleur qui se propage dans tout le corps et en partant du cœur, l'incapacité à penser clairement, l'envie de l'embrasser à chaque regard que vous échangez... Tout ce bordel.
- Bon... fait Minho. À part ton euh... amour pour lui, c'est quoi ces rêves chelous ?
- J'en sais rien, je soupire. Et je suis pas sûr de vouloir savoir.
- Pourquoi ?Je hausse les épaules. On pourrait nous prendre pour des fous, et nous emmener je-ne-sais où. Mais en fait, je pense que c'est juste parce c'est mon âme sœur. Ouais, c'est un peu fleur bleue, comme speech, mais c'est ce que je pense. Je ne peux pas me mentir à moi-même.
- Et tu vas le dire aux autres ? Il demande.
- Ouais, probablement.
- Quand ?Je hausse à nouveau les épaules. Pas tout de suite, c'est sûr? Je pense plutôt attendre que les choses retombent. Qu'elles se clarifient entre le blond et moi. Minho sourit et s'affale sur sa chaise. Il se met à manger sa pomme en regardant les gens autour. Ce n'est pas ce qu'on appelle un gros blanc, déjà puisque ce n'est absolument pas le silence dans la cantine, mais surtout parce-que lui et moi, on se connait depuis tellement longtemps, que des fois on sait qu'on a rien à dire et que du coup ça sert à rien de parler. Logique, hein ? Mais voyez-vous, avec des amis moins proches, on se sens obligé de dire un truc, pour éviter justement les gros blancs.
— PDV NEWT —
J'entre dans la salle de classe à la toute fin. J'ai raté la matinée et le repas parce-que à cause de ma jambe, j'avais besoin de repos. Mais aussi, j'avais besoin de pouvoir réfléchir calmement à ce qu'il s'est passé avec Thomas. Ce même Thomas qui m'adresse un petit sourire - que je lui rends - alors que je vais m'assoir deux tables derrière lui.
Il m'a embrassé. Et ça m'a fait de l'effet. Beaucoup d'effet. Et je crois que j'ai enfin compris ce que je ressentais quand je le voyais. Ouais, de l'amour, c'est ça. Mais ce n'est pas comme les autres fois. Cette fois, il est réciproque - enfin je crois, puisqu'il m'a embrassé - et il est plus fort. Comme si on était fait l'un pour l'autre. Cette fois, je ne veux pas le cacher, parce-qu'avec lui, je n'ai pas peur du regard des autres.
J'écoute le cours distrait, assez occupé à décorer la marge de mon cahier, la remplir de plein de petits gribouillis, plus ou moins gracieux. Certains ressemblent presque à quelque chose. Ça me fait penser à quand on regarde les nuages, quand on s'amuse à deviner ce qu'ils représentent. Quelques uns ont une forme familière, et d'autre au contraire ont des formes... de nuages. J'aime bien faire ça, c'est distrayant, et on ne voit pas le temps passer. D'ailleurs, ça sonne.*
L'après -midi m'a semblé courte. Peut-être parce que je suis pressé de me retrouver seul-à-seul avec Thomas, pour nos heures de colles.
J'essaye de pousser la porte de la cantine, mais elle est fermée. Thomas me rejoint.- Fermé ? fait-il.
- Ouais, je réponds. Mais je crois que cette semaine, c'est pas ici. Mais le problème, c'est que je ne sais pas où c'est.Il hoche la tête, l'air de dire "pareil pour moi". Des pas se font entendre, et on se retourne vers un surveillant. L'homme petit et brun qui nous avait emmenés voir le directeur, il y a de cela une semaine. Il nous fait signe de le suivre, et on s'exécute, sans un mot. On marche à travers le lycée, et on tourne dans un couloir où je ne suis jamais allé. Avec une clé, il ouvre la dernière porte à gauche, qui s'ouvre sur des escaliers de pierre. Il descend, et on le suit, vu qu'on a pas trop le choix. L'escalier débouche dans une salle pleine d'étagères, elles-mêmes remplies de caisses en cartons, de dossiers, de pochettes et de papiers en tout genre. La salle d'archive. Il n'y a aucune de fenêtre, la salle est seulement éclairées par des néons tremblotant. Leur couleur légèrement jaune donne un aspect doré et chaleureux à la pièce, malgré la température peut-être proche des 15°C.
- Voilà, dit l'homme. Vous allez ranger les papiers qui seront posés là (il indique une pile de caisses à côté de la porte) à leur place. Personne viendra vérifier, mais vous avez interêt à ce que ce soit bien rangé. Les professeurs viennent ici plus que vous ne pourriez le croire.
Une fois son discours prononcé, il sort et remonte les escaliers, laissant les portes ouvertes.
- Bon, soupire Thomas, allons-y...
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A Newtmas Story [arrêtée]
Fiksi PenggemarCar de l'amour à la haine, il n'y qu'un pas. Newt et Thomas sont partis du mauvais pied, mais les choses peuvent peut-être s'arranger. Et peut-être pas. [Seuls le nom et l'apparence physique des acteurs/personnages sont gardés]