Recueil de drabble (Yaoi, Kpop)

Amber - Qu'elle (suite du chapitre précédent)

Putain.

Elle est trop belle, trop adorable, je l'ai dans la tête, je l'ai dans le coeur, dans le sang, les os. Je pense qu'à ça, je pense qu'à elle, incapable de voir autre chose, de me concentrer.

Elle, ses cheveux courts et son sourire de gamine qui me tord le coeur d'amour, qui me tord le ventre d'extase et me gaze le cerveau aux d'endorphines.

Elle, que j'ai regardé durant un mois et qui m'a regardé à son tour.

Sans arrêt, n'importe où, discret et pas discret mais toujours un peu timide.

Putain ce qu'elle est belle.

Elle, que j'ai finalement été voir, tremblante, rouge et bégayante, imbécile que je suis... Et elle, elle a trouvé ça mignon.

Je connais son nom, je connais sa voix, certaines de ces expressions et quelques gestes nerveux. Je connais son âge, sa ville, ses yeux.

Putain je connais ses yeux...

Magnifique, magnifique, magnifique... Elle est tout simplement magnifique.

Je suis tellement conne, je suis tellement niaise. Regardez ce que je deviens !

Mais bon sang, j'aime ça, j'adore ça.

Enfin... Enfin ça m'arrive à moi. Mais qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça ? Franchement je sais pas mais pourvu que ça dure.

Je ne lui ai parlé qu'une fois, paradoxalement on a échangé tout le week-end.

SMS timides, conversation un peu bancale puis de plus en plus... Originale ?

Elle est marrante, elle est gentille, passionnée, pleine d'intellect.

Adorable, juste adorable. Si je savais pas son nom, je l'aurais sûrement appelé comme ça.

Adorable... Ce mot je l'ai dans la peau, je fais que de le répéter, d'y penser. Il reviens sans arrêt et tout me ramène à elle.

Demain j'y retourne, ou alors après-demain. J'irais lui parler, croisant les doigts pour lui dire bonjour avec l'intention et le désir honteux mais profond de sentir son odeur et de toucher son visage, ne serais-ce qu'une fraction de seconde.

Mon dieu ce que je suis niaise, niaise, niaise... Et pourtant je détestais ça, l'amour, les sentiments et ces pensées douces et puériles.

Mais voilà, je l'ai vu elle et depuis je ne vois qu'elle.

Qu'elle, qu'elle, qu'elle...