Texte fictif

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____Chère maman,

Aujourd'hui je t'écris cette lettre pour t'avouer quelque chose d'important. Je suis désolée de ne pas t'avoir parler avant, mais s'il te plaît ne m'en veux pas. Je pense que j'avais pas la force de te l'avouer en face. Je pense que tu seras effrondrer par la nouvelle que tu vas lire. Sincèrement je n'ai pas voulu que tout ça m'arrive. La vie est pleine de surprises. Je n'aurai pas du te le cacher, je regrette tellement tu sais. Personne ne peut revenir en arrière, toute façon le mal est déjà fait. Garde à l'esprit que je t'aime et t'aimerais quoi qu'il arrive.

Je ne sais pas par quoi commencer. Ça me fait tout drôle de l'écrire sur le papier. Je suis atteinte d'un cancer du sang, la leucémie. La leucémie m'a volé mon adolescence et à la place elle m'a donné trop de souffrances. Si la vie avait été plus belle pour moi, aujourd'hui j'aurai confiance en moi, mais la peur et l'angoisse sont toujours présentes et ça me hante. La dernière fois que je suis partie à l'hôpital, mon médecin m'a dit :
- Sarah, le cancer évolue de jour en jour. J'ai peur qu'il ne vous reste peu de semaines à vivre.

Je n'ai pas peur de mourir mais c'est que je regrette c'est de ne pas profiter assez de ma vie. Je ne sors pas traîner dehors. Je préfère rester chez moi et lire un bouquin. Je vis la vie sans vraiment la vivre. Je ne suis pas du tout heureuse. À l'université, je n'ai raconté à personne que j'ai un cancer. Je ne veux pas qu'ils connaissent cette dernière qui me ronge de l'intérieur. Je ne veux pas qu'on ai pitié de moi. Je veux connaître l'amour avec un grand A. Seulement cela existe que dans les contes. Dans la réalité, le prince charmant il y'en a pas.

Je souhaite qu'une seule chose : Avoir le goût de vie. Il faut que je me batte de toutes mes forces contre elle mais je ne suis pas assez forte pour ça. Un soir, j'ai rêvé que j'étais guéri et que je souriais à la vie. Ce rêve ne se réalisera jamais. C'est la vérité. Ce cancer c'est un enfer. Je voudrais du courage maman. Je me rappelle qu'un jour tu m'as dit : " Ma grande, ne dépose au grand jamais les armes sinon la mort viendra de chercher. "
Désolé mais j'en peux plus. Je craque complètement.

C'est dur de rester forte même quand on l'est pas. Et qu'est-ce qui se passerait si... Je mourrai ? La mort viendra emporter mon corps. C'est un triste sort. Je baisse les bras. Mon heure arrive bientot. Cette vie " cachée " n'a pas été de facile même difficile. J'ai donné le maximum mais sans succès. Maintenant tu sais absolument tout. Je ne sais pas qu'elle sera ta réaction quand tu liras cette lettre. Sache quand même que tu as été une mère formidable et irremplaçable.

Ta fille Sarah.

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《 Être heureuse 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant