chapiter 14

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Ça y est nous sommes enfin à Los Angeles pour le weekend. Nous venons d'arrivé et j'appréhende beaucoup ces deux jours.

- Lola tu viens, ton père vient d'arrivé.

- Où il est je le vois pas, porte moi s'il te plaît je veux le voir maman demande t-elle en me tendant les bras.

Je m'excute avec un peu de mal vu qu'elle devient grande et lourde, mon sourire s'élargit plus pour lui que pour ma fille. Il est chic dans sa tenue décontractée en plus son sourire est tout à fait sincère.

Il fait un bisou à Lola en la prenant dans ses bras, et me fait aussi un bisou sur les lèvres qui me trouble un peu. Ma fille ouvre grandement les yeux quand elle me regarde, je baisse les yeux timide.

- Vous avez fait bon voyage les filles?

- Oui papa très bon voyage,Dit-elle la tête dans son cou.

- Et toi Guilia?

- Je suis juste fatiguée, je veux dormir dis je en baillant.

- Désolé pour toute ces heures de vol c'est partie en route pour la maison.

Il met la valise dans le coffre et nous partons pour sa maison. Pendant le trajet Lola lui parle beaucoup, je ne savais pas qu'elle aimerait son père très vite. Tout est bien en tout cas, Miguel me fait la conversation de temps en temps, il roule depuis des minutes et je dors je n'en peux plus.

Je me réveille dans un énorme lit, je me frotte les yeux pour bien regarder l'endroit où je me trouve. De beaux yeux marrons se plongent dans les miens, je suis muette aucun son ne peux sortir son regard me déroute.

- Qu'est ce...que je.... fais ici? j'articule difficilement

- Tu te repose dans notre chambre ma puce. Dit-il en montant sur le lit

- Notre chambre? Ma puce? Qu'est ce que je fais là Miguel?

- Tu t'es endormie pendant le trajet, je t'ai changé et couché Lola va bien elle dort tu as faim?

Il m'a changé? Je soulève le drap en vitesse et je vois un tee shirt sur moi. Je lève les yeux vers lui embarassée

- Je ne peux pas dormir dans ta chambre parce que....

- Parce que ?

- Parce que tu sors avec ta Laureen, je veux être dans la chambre d'amis. Dis je en me levant

-Guilia sois tranquille, nous sommes que tous les trois dans ma maison. Je ne suis plus avec Laureen depuis le temps que je te le dis tu me crois pas? Fais moi confiance mon amour il n'y a que toi et Lola.

- Comment pourrais je te croire? Après tout ce que tu m'as fait.

- On va faire une chose. Dit-il en s'approchant de moi

- Quoi? je souffle en tremblant

Son rapprochement me stresse sérieusement.

- On va faire appeler Laureen et elle nous donnera sa version tu es pour?

Je veux savoir ce qui se passe véritablement entre eux. Je veux pas être prise pour une conne.

- Oui je le veux.

- Gloire à Dieu, tu acceptes d'ouvrir les yeux ma puce dit-il en me prenant dans ses bras.

- Lâche moi Miguel s'il te plaît.

- Non, tu es foutu dit-il en me chatouillant

Nous roulons sur le lit mort de rire, nos cheveux en bataille sont dans tout les sens de vrai enfants. Je suis contente de retrouvé nos fou rires de jeunesse.

- Nos délires m'ont manqué, je souhaitais qu'on revive cela pas toi? Demande t-il en me tenant les mains.

- Oui ça m'avait manqué, tu me montre ma chambre dis je pour changer de sujet.

- Restes avec moi Guilia, j'ai besoin de toi.

- Je veux qu'on résolve l'histoire Miguel Laureen avant toute chose.

- Je te laisse mon lit le canapé me convient.

- Tu me toucheras pas?

- Je te donne ma parole même si j'ai envie de t'embrasser.

Je me lève et demande à manger car je meurs de faim. Il me conduit dans sa somptueuse cuisine, tout est beau dans cette baraque.

- Ta maison est trop belle, la déco est superbe. C'est toi qui l'a fait?

- En quelque sorte puisque j'ai expliqué mes préférences à la décoratrice. Si tu veux apporter ta touche personnelle tu peux avec tes talents j'en doute pas. Dit-il en faisant sortir les oeufs

- Tu n'as pas oublier mon amour pour la déco? Je questionne en prenant place sur le tabouret de cuisine

- Jamais, absolument tout de toi m'obserde Guilia.

- Salut mes parents que j'adore dit Lola en nous embrassant chacun.

Miguel la fait assoir sur le plan de travail en lui donnant une pomme. Les voir ainsi me motive à me battre pour qu'on soit de nouveau une vraie famille. J'ai décidé de lui pardonner et de tourner la page pour le futur car je ressens vraiment des choses pour lui.

Il ne m'est pas du tout indifférent, c'est pour cela que je le crois un peu quand il me dit qu'il n'est plus avec l'autre pouffe, c'est elle qui me raconte des bobards.

- Maman tu reviens sur terre intervient Lola en tappant dans les mains.

- Excuse moi Tu disais?

- On fera quoi pour la journée d'aujourd'hui?

- Je sais pas, Miguel t'en penses quoi?

- Une balade en famille dans les rues d'L.A .

- Pas mal, bon je peux avoir mon assiette s'il te plaît je vais m'évanouir.

Ils se moquent de moi mais je m'en fiche tout ce que je veux c'est remplir mon estomac, ils font aussi comme moi et tant mieux.

- Quand est ce que vous me faîtes un petit frère où une petite soeur? Nous coupe Lola

J'avale de travers et je crois m'étouffer, Miguel vient rapidement me tapoter le dos pour m'aider. Je retrouve difficilement mes esprits, qu'est ce qu'elle m'a fait? Elle veut ma mort où quoi? Elle avait promis ne plus me stresser.

- Désolée maman je voulais pas te mettre mal à l'aise. Dit-elle les yeux triste.

Je ne la calcule pas et monte dans la chambre de Miguel pour mon bain. J'entends lui dire qu'on le fera en temps voulu, au moins il a trouver les mots justes. Sa salle d'eau est a couper le souffle encore une fois, je m'en roule le corps et tombe sur lui qui pianote du clavier.

- Tu peux sortir pour que je m'habille s'il te plaît.

- Non, tu peux le faire je ne regarde pas. Dit-il les yeux sur ce qu'il fait.

Il a raison, son canapé me donne dos donc il ne peut pas me voir. Je laisse tomber la serviette et met mon lait de corps quand je sens sa présence derriere moi je reste figée. Il me parle juste à l'oreille et je dégluttis encore une fois.

- Tu as un corps magnifique qui me donne envie de le croqué.

- Tu ne lisais pas à l'instant? Dis je en lui faisant face.

Sa main à ma taille me rends heureuse, j'écoute mes sentiments pour une fois, je prends son joli visage en coupe et l'embrasse langoureusement comme je le voulais quand je l'avais vu pour la première fois au café.

Je le détesteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant