Childhood || Larry Stylinson

Chapitre 2.

''La force de l'amour paraît dans la souffrance. Quand on commence à aimer l'autre, on deviens automatiquement vulnérable, dépendant de ses attentions, de son regard. A chaque instant on se prépare à souffrir, perdre l'autre quelle qu'en soit la raison est la pire des souffrance. L'amour est une prise de risque. J'ai envie de me mettre en danger, d'être vulnérable et dépendant en croyant à la plus belle des issues pour cette histoire. Quel qu'en soit la fin, si Aimer c'est souffrir, alors je prend le risque. J'ai peur de trop y croire, de me lancer à corps perdu dans cet espoir. J'ai peur de tomber de haut mais je le fais, je ne regretterai rien.'' -Louis.

« Il y a des vêtements propres dans un des sacs. Un ordinateur, quelques bouquin,de la nourriture, un téléphone et 12 000 livres dans l'autre. Dans la boite à gant il y a les instructions pour conduire au cas ou et les clés d'un petit bungalow dans le sud du pays avec l'adresse.

Je n'ai jamais su te dire ce que je ressentais vraiment parce que je n'en avais aucune idée, je n'avais jamais aimé quelqu'un comme je t'ai aimé toi et je suis désolé de t'avoir abandonné. J'ai souffert de cette séparation mais ça je l'ai compris plus tard. Je n'ai jamais voulu que ton bonheur alors prend tout ça et pars. Tu mérite tellement mieux que ce que tu as.. Pars loin de toute cette merde et recommence tout à zéro. Tu trouveras une vie qui vaut la peine d'être vécue. J'aurais aimé qu'on parte ensemble, j'aurais aimé ne jamais te quitter et construire quelque chose avec toi mais tu vois la vie ce n'est jamais comme on veut. Je te donne ma vie, tu sauras mieux que moi quoi en faire. Je n'ai pas tenue ma promesse, j'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je t'aime Harry, au delà des nuages. Smile:) -Louis »

Il relit ce petit bout de papier pour la énième fois depuis plus d'un mois, il le connaît par cœur, un mois ou il reste au chevet de son unique amour, à attendre un signe, n'importe lequel, qui prouverait qu'il n'a pas abandonné.

Après les cris d'Harry, Nina est arrivée affolé à la porte et les a conduit jusqu'à l'hôpital, Harry tenait fermement le corps inerte de son âme-sœur en essayant tant bien que mal d'étouffer des sanglots. La note dans la poche de son jeans, il ne la lira que deux heures plus tard, dans la salle d'attente, et immédiatement il mettra les sacs en sécurité.

Drogué, violé, maltraité, c'était ce qu'avaient déclarés les médecins après l'avoir opéré, quelques autres mots s'étaient échoués dans l'air mais Harry n'avait retenu qu'eux, il n'avait compris qu'eux. Le seul mystère était encore de savoir d'où lui était venu la force de conduire jusqu'ici. Les jours passaient et l'espoir des médecins fanaient. Seul Harry croyait toujours, il restait jours et nuits auprès du mécheux, il lui racontait les bons vieux souvenirs, il se rappelait leur première fois et à quel point il avait pleuré quand Louis lui avait promis que jamais il ne l'abandonnerait. Ils étaient jeunes mais ils étaient unis, ils étaient eux mêmes et amoureux de l'autre comme personne, sauf qu'ils étaient trop jeunes pour comprendre. Ils ont compris trop tard.

Une semaine, c'est le temps laissé par les médecins avant de le débrancher. Une semaine et tout serait fini, les promesses envolés et les souvenirs ne resteraient que de malheureux souvenirs sans personne pour s'en rappeler, personne avec qui les partager. Le médecin quitta la chambre et à nouveau Harry pleura en serrant la main du condamné. La tête posé sur le lit et le regard porté sur ce visage angélique, il se mit à fredonner ''Smile'' de Michael Jackson, dans leurs quartier tout le monde adorait l'artiste, il représentait un espoir. Il représentait tous les jeunes maltraités issus des quartiers pauvres. Tout le monde connaissait ses chansons et chorégraphie, et ''Smile'' était la chanson préféré de Louis avec ''Thriller''. Alors il chanta cette chanson si significative à ce moment précis, des cascades de larmes s'écrasaient sur leurs mains liés et quand Harry trouva enfin le sommeil, il ne vit pas le sourire qui tordait les lèvres de Louis.