Chapitre 11.

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''Avez-vous déjà vu des étoiles amoureuses, qui chantent, dansent, rient, s'amusent et se moquent?

Avez-vous déjà vu des étoiles tristes, qui pleurent, implorent puis pardonnent ?''

Je pose nos valises dans la chambre et rejoins Harry sur le balcon de l'hôtel, il regarde la mer à quelques mètre face à nous. La France est un endroit magnifique mais l'île sur laquelle nous sommes, Porquerolles, est un endroit paradisiaque. Il y a cette odeur incroyable : le sud, la mer et le soleil. Les gens sont très gentils et accueillants, ils nous ont montés nos bagages et nous ont offerts un panier remplis de produits régionaux comme cadeau de bienvenue. Il y avait une lettre dans le panier, notre programme d'activités et une liste de restaurants sympathique.

Harry se retourne pour m'embrasser, on sourit tous les deux comme deux gamins qui échangent leur premier baiser.

-On va à la plage?

J'acquiesce silencieusement et enfile mon short de bain avec un marcel noir et mes vans, Harry est déjà prêt et m'attend avec un sac de plage. Il fait une chaleur étouffante dehors et, comme deux enfants, une fois le sac sur le sable et nos vêtements enlevés on court jusque dans l'eau. En fin Septembre il n'y a que peu de personnes en vacances alors on en profite, on s'éclabousse, se chamaille, se coule mais par dessus tout on s'aime. On s'embrasse dans l'eau et je n'ai jamais été plus cliché qu'à cet instant mais je m'en fou parce que Harry a un sourire sublime, il est heureux et moi aussi alors j'en profite, je profite de cette endroit magnifique avec un homme magnifique, mon homme. On sort ensuite de l'eau, je lis un livre tandis qu'il fait ses éternelles sudokus, une petite enceinte entre nous deux qui diffuse l'album d'Arctic Monkeys.

Après une balade dans le centre ville et quelques achats futiles on se prépare pour notre première surprise, Harry sort une chemise ample avec des imprimés fleuris de plusieurs couleurs. On quitte l'hôtel pour se rendre au port, un capitaine nous accueille avec une pancarte«Messieurs Tomlinson» et mon sourire s'agrandit. Il nous fait monter à bord d'un grand catamaran blanc et rouge, un membre du personnel nous guide à l'arrière du bateau, sur un genre de hamac au dessus de le l'eau, et nous sert une coupe de champagne. Harry à sa tête posé sur mon ventre et regarde l'horizon, le soleil qui commence à tirer sa révérence en tirant sur un ciel rosé. Le spectacle est magnifique, on reste ainsi à apprécier la vue et à discuter de tout et rien en prenant des photos jusqu'à ce que le dîner soit servit : Médaillon de foie gras, St jacques gratinées, aiguillette de canard sauce vigneronne et moelleux au chocolat sauce anglaise. Après ce repas délicieux et quelques coupes de champagne supplémentaire on retourne à l'hôtel, des images pleins les yeux et des rêves pleins la tête.

-Lou t'es sûr de toi..

-Certain. T'as un gilet de sauvetage amour, tu ne peux pas te noyer.

-Même c'est... j'ai pas confiance.

-Si tu tombe je me jette à l'eau pour te sauver.

Il glousse en baissant la tête, l'activité de cette première journée c'est du paddle et Harry à peur de couler, il ne sait pas nager en eau profonde et panique rapidement à l'idée qu'un requin puisse se retrouver sous ses pieds sans qu'il ne le voit. On monte à genoux sur les planches, j'attends que Harry commence à ramer et après quelques minutes ou rien ne sa passe il se décide enfin à avancer, la prise en main rapidement acquise, on commence une course tous les deux à savoir qui arrivera le premier au niveau d'une des bouées jaunes, on tombe à l'eau plusieurs fois et j'entends le rire mélodieux de mon mari à chaque secondes de cette incroyable matinée. On rejoint ensuite l'hôtel pour le déjeuner avant de monter dans notre chambre, passer toute une après-midi au lit.

Childhood || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant