Chapitre 7.

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''Il y a des jours plus difficiles que d'autres, il y a des jours de mise à l'épreuve, de doutes, et il y a des jours où tout semble basculer, où les pires souvenirs refont surface. Il y a simplement des jours ou l'ont voudrait dormir et ne pas se réveiller pour éviter d'affronter cette réalité cruelle.''



''Je suis partis travaillé, les petits sont chez Livia jusqu'à demain et je finis à midi aujourd'hui. Je t'aime mon ange. Xx.

PS: Il reste du café et des viennoiseries dans le four.

PPS: Prépare tes jolies fesses amour..'


Harry repose la note sur le table, un large sourire sur son visage et s'étire longuement avant de prendre son café dans le jardin. L'hiver est toujours présent mais il est toujours aussi agréable de se réveiller devant le plus beau des paysage, voir les oiseaux tournoyer au dessus de la mer ou encore le vent s'échouer dans les vagues. Harry va ensuite prendre une douche et reste en sous vêtements dans le lit, plongé dans les coussins à l'odeur de Louis. Ce dernier franchis la porte une petite heure plus tard, deux gros sacs à la main qu'il pose sur une des chaises avant de rejoindre son amour avec un bouquet de roses et un repas encore chaud du traiteur. Ils s'embrassent longuement, oubliant même de manger, oubliant tout autour d'eux. Ils se donnent l'un à l'autre de longues heures durant, les boites de nourriture au sol, vide.


Il est dix neuf heure lorsqu'ils prennent ensemble un douche avant de se préparer et partir en direction du centre ville. Louis le traîne jusqu'au restaurant du large, celui du jour de l'an, là même ou ils ont pris un nouveau départ. Un serveur les installe sur la terrasse chauffé, au plus près de la plage. Des mots doux, des regards amoureux, tous ces clichés de Saint Valentin.


«-Lou ça va pas?

-Si, si pourquoi?

-T'as l'air ailleurs.»


Leurs regards ancrés, et pour seule réponse une larme s'échappe et finit sa course sur le pouce d'Harry, accroupi face à Louis après l'avoir vu les yeux brillants. Il sert le plus âgés dans ses bras, comme s'il pouvait soigner ses blessures, sauf que Louis n'en a pas de blessures, il pleure de joie, il pleure parce qu'il est heureux et que c'est douloureux d'aimer, son estomac se retourne à chaque baisers, son cœur s'arrête à chaque regards et c'est douloureux,c'est une douleur dont on ne se passe pas, une douleur qui fait du bien et qui rend vivant.


«-J'ai fais quelque chose de mal?

-Non, non c'est...

-Dis moi ce qu'il y a.

-Je t'aime tellement..»


Il murmure du bout des lèvres et une nouvelle larme roula sur sa joue qu'Harry s'empressa s'effacer avant de capturer ses lèvres. Il retourna à sa place, les mains toujours enlacés. Louis était ailleurs c'est vrai, louis pensait, il cherchait ses mots, ses actes. Il ne s'était jamais senti aussi vulnérable et angoissé et ça en était perturbant pour le concerné. Harry caressait sa main pour capter son attention et lui répondu que lui aussi l'aimait, plus que n'importe quoi et pour toujours. Louis lui sourit alors et un poids énorme s'envola de ses épaules, il avait trouvé. Le plat principale fut débarrassé et Louis entraîna Harry sur la plage en attendant le dessert, au même endroit que le jour de l'an, là ou il avait pleuré jusqu'à en oublier comment respirer. Il y avait un petit rocher plus loin et la mer à quelques mètres d'eux, l'endroit était parfait, il était significatif.

Childhood || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant