Chapitre 10.

353 20 2
                                    

''Le bonheur est une chose que l'on croit facile d'obtenir, à notre portée. Le bonheur c'est se réveiller le matin avec le sourire, près de celui qu'on aime et se rappeler à quel point on a de la chance, c'est sourire en façade mais surtout à l'intérieur, un vrai beau sourire, celui qui rend les gens heureux quand ils vous regardent car on peut vous voir le respirer le bonheur, on peut le voir sur tout votre visage. Et quand on se couche le soir, toujours auprès de cette personne qu'on aime plus que tout, on sourit encore parce que le sourire c'est la traduction du bonheur, de la joie, le bonheur ça à l'air tellement facile comme ça, mais il y aura toujours quelqu'un pour s'emparer de ton bonheur, par jalousie ? Par haine ? Il y a toujours quelqu'un pour nous empêcher de vivre et personne n'échappe à la règle.''

-Théo on est à table.

-Pardon.

Je revient auprès d'eux avec la poêle, posant un steak dans chaque assiettes puis sert la purée avant de pouvoir enfin me poser. On mange dans la bonne humeur, Théo accapare la conversation comme à chaque fois et le voir aussi joyeux me fait du bien, il va àl'école, il a des amis, il vit. Il vit une existence normal d'ungarçon de son âge et ça me rappelle que je n'ai pas fais tout ça pour rien, Harry pose sa main sur ma cuisse et me fait revenir à la réalité, il fronce les sourcils et je le trouve adorable de s'inquiéter pour un rien, son nez se retrousse et une petite ride apparaît sur son front, j'embrasse cette dernière en souriant et me reconcentre sur le monologue de Théo qui a de la purée partout autour de la bouche.

-Lou on va offrir quoi à Drew et Luna pour leur anniversaire?

-Mince j'avais oublié!

-De quoi vous parlez?

-Grace organise une fête d'anniversaire pour ses enfants et Théo est invité.

-Tonton tu peux dire oui s'il te plaît?

-Oui pour quoi?

-Je lui ai dis qu'on verrait si tu es d'accord pour qu'il y aille.

-Alors tonton?

Il ne répond mais serre la mâchoire et acquiesce rapidement avant de se diriger vers la salle de bain, Théo me demande ce qu'il a mais je l'incite plutôt à regarder la télé pendant que je finis la vaisselle. Je rejoins ensuite Harry, accoudé au lavabo, torse nu, les mains dans ses cheveux. Il souffle longuement alors que je l'enlace par la taille, mes lèvres dans son dos.

-Je l'aime pas.

-Je sais, mais c'est pour les enfants.

-Je sais..

Je me détache puis le retourne vers moi, et le serre dans mes bras en lui caressant les cheveux, il pleure à chaude larmes en me rendant mon étreinte et mon cœur se brise, je ressens la tristesse d'Harry, sa souffrance mais aussi la douleur. Il murmure qu'il a mal et je l'aide à s'allonger dans la chambre, je lui apporte des calmants avec une bouteille d'eau qu'il laisse au pied du lit puis retourne à la salle de bain chercher de la pommade. J'enlève ses vêtements une deuxième fois aujourd'hui, lentement, ne le laissant plus qu'en sous vêtements alors que mes mains froides entrent en contact avec sa peau brûlante, j'étale la crème sur ses blessures,précautionneusement, je le vois frémir et cacher son visage rougis dans ses mains. Il passe ensuite sur le ventre et je le masse de longues minutes, il laisse échapper plusieurs gémissements, étouffés par les coussins, je lui dépose un baiser derrière l'oreille et l'informe que je reviens vite.

Je reçois un grognement pour unique réponse et me lève en rigolant pour aller coucher Théo et vérifier si Amélia dort bien avant de revenir auprès de mon homme, toujours dans la même position.

Childhood || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant