''Une peur est au quotidien, tout le monde à des peurs plus ou moins grandes. On ne s'en débarrasse que rarement. Elle vit en nous, avec nous et est alimenté par la conscience qu'un jour, aujourd'hui ou peut être demain, elle pourrait se réaliser. On vit dans la peur constante, celle de perdre l'autre, celle des araignées ou encore des espaces clos. Il y a une multitude de peur en chacun de nous. Sauf que la peur est dans l'esprit. On créé nos propre peurs sans s'en rendre compte, elles ne sont pas réels, et vient un jour ou il faut affronter ses peurs pour espérer pouvoir avancer, grandir.''
C'est ma plus grande peur je crois, l'orage était encore acceptable, j'aimais bien la pluie mais les vents violent mélangés aux torrents et aux grandes vagues étaient ma frayeur. Je détestais ces périodes, surtout depuis que j'y avais perdu mon chien, Okapi, il y a deux ans environ. Au bord de la mer tout était encore pire. Le sable était emporté par les courants d'air, l'eau montait plus haut que d'habitude et il était impossible de sortir. La tempête est arrivée soudainement, on aérait la maison quand les meubles du jardin ont commencés à se renverser.
La météo nous avait prévenu mais je ne pensais pas qu'elle serait aussi forte. Il n'y a pas de télé à cause l'orage et je soupçonne l'électricité de bientôt nous quitter. Il n'est pas loin de dix huit heure et le soleil à déjà disparu en cette fin de Novembre. Un peu plus d'un mois maintenant que nous sommes ici et tout le monde à l'air de s'y plaire, Théo fait des dessins avec Nina et Amélia pendant qu'Harry et moi sommes allongés dans la chambre à se câliner et s'embrasser, le tonnerre gronde dehors et les éclairs illuminent la chambre quelques fractions de secondes. On profite l'un de l'autre, cachés sous les couvertures pour ne pas avoir froids. On parle, on rigole et on s'embrasse à nouveau depuis une heure maintenant alors que la tempête se calme lentement. Nos tasses de thé vident sur la table de nuit et le paquet de Crawford's custard cream bientôt fini.
«THÉO!»
Des cris, des larmes et un frissons désagréable, La panique. On sort de la chambre pour trouver Nina en pleure devant la baie vitrée ouverte et Amélia à terre, en pleure. Nina crie le nom de son fils par la fenêtre, Harry récupère la petite pour la calmer et je sors chercher Théo, introuvable.
J'arrivais sur le sable les jambes tremblantes, les courants étaient encore plus violent, le vent faisant écho dans les vagues et sifflant fâcheusement dans mes oreilles. Le sable qui me faisait fermer les yeux, je m'enfonçais dans ce blizzard encore jamais vu dans la région. La peur que je refoulait jusqu'à présent me renversait l'estomac, la gorge sèche et les yeux sablés j'avançais aveuglement, l'eau toujours plus haute et je trouvais enfin une petite silhouette au loin, allongé, sans mouvement. Je courais jusqu'à lui en pleure à moins d'un mètre de l'eau et me précipitais pour le prendre dans mes bras et le cacher du vent. Il était secoué de spasmes, froid et terrifié.
«-Mon ballon..
-Ne fais plus jamais ça compris?
-Tu vas me fâcher comme papa?
-Qu...Non, non bien sûr que non mais regarde comme c'est dangereux.
-Pardon..»
Il pleurait à présent, effrayé. Plus aucun son ne glissait de ses lèvres tandis que je lui répétais à quel point il s'était mis en danger. Je le reprenais dans mes bras pour retourner à la maison. Je remontais au plus loin de l'eau et longeais la côte jusqu'à trouver les escaliers. Luttant contre le vent, frigorifié et à bout de force, je regagnais l'intérieur ou Nina prit son fils pour le serrer contre elle toujours en pleure. Je ne remarquais pas Harry m'envelopper d'un grand plaide chaud et me serrer contre lui. Les événements qui se rejouaient en boucle et je sentais l'étreinte d'Harry se resserrer alors qu'une horrible sensation de vide m'emportait, le sol se dérobait sous mes jambes.
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Childhood || Larry Stylinson
Fanfiction«Avez vous vu mon enfance ? Je recherche cette merveille dans ma jeunesse Comme partager des histoires fantastiques Les rêves que j'aurais voulu réaliser, regardez moi voler Avant de me juger, essayer de m'aimer La douloureuse jeunesse que j'ai eu A...