Childhood || Larry Stylinson

Chapitre 3.

''L'amour est cette chose incompréhensible et inexplicable qui nous frappe de plein fouet et laisse des cicatrices. L'amour arrive, dévastateur, nous chamboule entièrement, nous rend dépendant de Lui. Il prend ce malin plaisir à ce jouer de nous, et c'est là, quand on a le plus besoin de lui qu'il disparaît sans retour, fière et la tête haute alors que la notre est baissé, triste. Alors on perd confiance, on est seul et un jour il revient, sous une autre forme et le même schéma se produit. Sauf que l'amour est abstrait, ce n'est pas une personne, il n'y a pas de fierté en amour, juste de l'amour et c'est quand nous comprendrons ça que nous pourrons aimer et être aimé. Parce que l'amour est ce sentiment incroyable qui devrait être expérimenté par chacun de nous.''

«Louis, Louis on est arrivé.»

Je m'éveille lentement, Nina me secoue doucement et m'aide à sortir du véhicule. Engourdis, je suis les plaintes éraillé jusqu'à l'une des trois chambres et retrouve Harry, allongé sur le dos avec Livia, ma grand-mère, penché au dessus de lui qui regarde ce qu'il a. J'entends ses gémissements à chaque respirations, ils me brisent le cœur.

«-Lou..

-Je suis là mon ange, je suis là.»

Après une petite heure et avoir regardé tout le monde, Livia quitte la maison pour revenir demain avec le nécessaire. Je ne sais pas ce que je ferrais sans elle, à 68 ans elle est et restera une personne en or. C'est la première personne, en dehors de Joannah, à qui j'ai fais confiance rapidement. Elle inspire la sécurité et elle est toujours bienveillante.

La nuit est agitée pour tout le monde, je sens Harry gigoter dans mes bras et Amélia qui n'arrête pas de pleurer. Après avoir regarder Harry dormir une bonne partie de la nuit je me lève préparer le petit déjeuné, Nina donne son biberon à sa fille et Théo mange les premières crêpes que je termine, assis sur le plan de travail de la cuisine, à regarder chacun de mes gestes.

Je vois Harry arriver lentement, se tenant à tout ce qui est susceptible de l'aider à ne pas tomber, et s'installe à la table, à côté de Nina.

«-C'est quoi cette odeur?

-Les crêpes?

-Non.

-C'est l'iode.

-L'iode?

-Ta surprise.»

Il me regarde curieusement pendant un moment ou je ne fais que sourire. On ne peut pas voir la mer du salon mais seulement de notre chambre, il n'y a pas d'arbres pour cacher la vue. On termine de manger tranquillement quand un klaxon nous fait lever la tête, ma grand mère qui sort du véhicule suivit de mes sœurs. Je me précipite dehors pour les prendre dans mes bras, elle m'ont énormément manqués. Livia commence à décharger le coffre, elle sort des sacs de courses, un lit parapluie avec un matelas, des cartons, des jouets et encore d'autres choses que je n'ai pas le temps de voir. On rentre tout ça à l'intérieur, Livia aide Harry à mettre un corset pour maintenir ses côtes en place tandis que les filles sortent les jouets pour Théo et Amélia. Je vois tout le monde sourire et pour la première depuis qu'on est arrivé, je suis sûr d'avoir pris la bonne décision.

«-Et toi Louis si tu as mal tu prends ça, une pilule toutes les quatre heures d'accord?

-Oui, mais comment ça ce fait que vous soyez toutes là?

-Mamie à obtenu notre garde à toutes il y a une semaine. On est arrivé il y a trois jours.

-C'est génial.. Merci mamie, merci beaucoup.