Chapitre 12.

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"On cherche à être grand lorsque l'on est petit, on cherche à être fort lorsque l'on est frêle, on cherche à être courageux lorsque l'on est lâche, on cherche simplement les yeux d'un enfant lorsque tout semble aller dans la mauvaise direction.

Ce n'est pas facile d'être un enfant mais c'est tellement plus facile d'être un enfant."

Des compliments, des félicitations, toute la ville à l'air satisfaite de ma nouvelle boulangerie. Plusieurs personnes ont prit le café ce matin avec un croissant chaud, des collégiens sont venus pour des bonbons pendant leur pose et je met actuellement les pizzas sortit du four en vitrine. Je ne m'arrête pas depuis ce matin et la fatigue commence à se faire ressentir. Harry n'est pas allé travaillé aujourd'hui, je le lui ai interdit. Je ne veux plus qu'il mette un pied au studio alors il est resté à la maison me disant qu'il ferait le ménage. Ce soir nous allons faire sa lettre de démission, il ne veut pas engager de poursuite et je peux le comprendre. Il souriait ce matin, sa bonne humeur est revenu et la mienne avec.

-Bonjours j'en ai pour une minute excusez m... Hey amour!

-Ça va Lou?

-Oui et toi? Pourquoi t'es pas à la maison?

-Je m'ennuyais, j'ai fais le ménage et même ma lettre en m'aidant d'internet.

-C'est cool ça, tu veux m'aider à servir les clients je dois refaire une tournée.

-Je pose juste mes affaires!

Je le regarde se diriger vers les cuisine à la hâte, son postérieur est un appel à la délation. Il revient quelques minutes plus tard, s'attachant les cheveux et je lui explique le fonctionnement de la caisse avant de partir aux fourneaux. Je regarde quelques fois si tout ce passe bien, il porte un sourire magnifique et reste poli même devant les clients les plus acerbe. Je reviens m'occuper des consommateurs en salle et en terrasse, volant quelques baisers à mon homme au passage, lorsque personne ne nous voit. En fin d'après midi Harry récupère les enfants et rentre à la maison avant que je ne le suive deux heures plus tard.

Je me réjouit de la bonne humeur de retour entre ses murs, Harry prépare des pâtes au saumon avec du fromage et Théo l'aide à mettre la table. Je pose mes affaires pour prendre ma petite princesse dans les bras, elle me regarde avec des yeux brillants, ses mains posés sur mon visage.

-Papa..

Harry se retourne pour la regarder tout comme moi, elle réussi à ce faire comprendre depuis quelques temps avec des sons, des gestes. Elle sait dire oui et non mais elle n'avait jamais dit Papa, elle n'aurait jamais pu l'entendre ici et avec très peu de chance à la crèche.

-Pourquoi vous parlez plus?

Théo brise le silence mais personne ne réagit, Amélia rigole et recommence ses répétitions de syllabes et de sonorités. Je pensais avoir rêvé mais Harry aussi l'a entendu, il est aussi choqué que moi et jusqu'à présent on ne s'était jamais questionné sur quoi lui dire et comment lui faire comprendre qu'elle n'a pas de parents. Théo a souvent reparlé de sa mère et on a réussi à lui expliquer qu'il ne l'a verrait plus mais qu'elle serait toujours là pour lui, avec l'aide précieuse de Livia et de mes sœurs mais pour Amélia nous n'y avions jamais pensés.

-Papa..

Elle regarde maintenant Harry et lui offre un sourire lumineux. Je n'ose rien dire, Harry prend Amélia dans ses bras et je m'occupe de la nourriture. Un silence pesant s'est installé et je l'entends sur le canapé répéter papa et tata sans cesse. Harry lui épelle le mot tonton mais rien n'y fait, elle continue de dire papa en le regardant. Théo appel tout le monde pour manger, je pose une assiette de purée et de jambon haché devant ma princesse qui tape ses couverts sur la table de sa chaise haute.

Childhood || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant