4.Week-end, je ne t'ai pas vu passé!

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-Non mais tu te rends compte à quel point il est effronté? Déclarai-je à ma mère alors que nous étions assise toutes les deux sur le canapé, la boite de pizza entre nous deux.

-Hurmm... ché vrai! Elle prit soin d'avaler sa bouchée avant de reprendre. Mais essaie de te mettre à sa place, il a seulement voulu être gentil en te prêtant un crayon et maintenant il se retrouve en colle TOUS les vendredis pour au moins un mois... Il avait peut-être quelque chose de super important et c'est peut-être pour cela qu'il est parti, tu ne penses pas? 

-Non! Il fait tout pour me faire suer alors qu'on se connait même pas! S'il avait quelque chose d'important, il ne m'aurait pas tout simplement envoyé balader comme cela, j'ai raison quand même, si? Et puis, peu importe, je m'en balance de lui. Je veux juste en finir au plus vite de cette vieille biche désagréable...

-Respect jeune fille!

-Mais maman! Si tu l'avais vu, tu comprendrais! Sa place est au couvent, pas à l'école publique! grommelai-je avant d'abandonner le sujet.

Après avoir mangé toutes les deux trois pointes de pizza, nous en étions à un point où nous voulions nous rouler sur le sol pour nous rendre à la cuisine tellement nous avions le ventre plein. Nous repoussâmes paresseusement la boite de carton graisseuse sur la table et écoutâmes toutes les deux la télé. Au bout d'un moment, ma mère alla se coucher tandis que je restai encore un peu et zappai au poste de la météo.

-...Soleil et beau temps est avec nous dernièrement et semble vouloir y rester. Aucune précipitation d'ici  Samedi prochain...
 

Samedi? C'est siii loin encore...
j'éteignis la télé et allai me coucher aussi. La semaine serait longue...


Le lendemain matin, je me réveillai avec l'odeur de bacon, d'œufs légèrement brûlé et de café. J'entendais de ma chambre ma mère siffloter et chanter au rythme des musiques qui jouaient à la radio. Je me levai, encore toute endormie, dans mon superbe pyjama jaune canari et me rendit à la cuisine. Je saisi la tasse de café sur le comptoir et allai m'assoir sur un des grands tabourets.

-Bon matin ma jolie! Dit joyeusement ma mère. Elle déposa une assiette remplie d'œufs, de bacon, de saucisse et de patates déjeuners. Lait ou jus d'orange? Demanda-t-elle.

-Orange s'il te plait.

J'allai mettre la table et nous nous y assîmes quelques secondes plus tard. Je la remerciai et tentai de dissimuler mon agacement face au soleil qui se moquait de moi en m'éblouissant par la fenêtre. Plus tard, nous nous préparâmes et allâmes au centre d'achats ainsi qu'à l'épicerie acheter quelques trucs. Nous sommes revenus  aux alentours de dix-huit, épuisées toutes les deux, s'affalant sur le sofa ou nous nous endormîmes moins d'une heure plus tard.

Finalement, le week-end passa très rapidement et lundi matin arriva trop vite. J'étais grincheuse et fatiguée, ainsi que toujours agacée par cette stupide étoile dans le ciel qui brillait trop fort pour un lundi. Pourtant, je du tout de même me trainer les pieds jusqu'à l'arrêt d'autobus ainsi que dans mes quatre cours, soit français, math, science et anglais. Alors que j'en avais déjà pleins la tête et que je n'avais goût que de m'évanouir et dormir pendant des heures, je devais aller en colle. Lorsque j'arrivai au local, je vis qu'Adam n'avait pas vraiment meilleur mine que moi, et étrangement,je  m'en réjouissais un peu.




Par un jour de pluie[EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant