BONUS 2-ADAM

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-NON MAIS T'EN A PAS MARRE HILARY? T'EN A PAS MARRE DE TOUT ME METTRE SUR LE DOS TOUJOURS?

-ET TOI? TU NOUS FAIT VIVRE DANS UN PUTAIN DE TAUDIS! ON MANGE SUR UN TABLE DE BOIS MÊME PAS POLI, JE PARVIENS À PEINE À ACHETER DU LINGE AU PETIT ET TOI, TOI! TU FAIS QUOI POUR NOUS AIDER? IL EST OÙ TOUT CE PUTAIN D'ARGENT QUE TU GAGNES, TU VAS ME DIRE? 

Les cris de mes parents étaient forts à l'étage. Cela durait depuis un moment, ces cris. Cela commençait à propos d'une broutille, souvent à cause de mon père et finissait avec des portes claquantes, une menace de départ et ma mère en pleurs. Je m'y connaissais maintenant. J'y étais presque habitué. Mon père, il essayait souvent de m'amener avec lui. Il m'Amenait acheter une glace ou bien disais qu'on allait passer une journée père-fils, mais chaque fois, cela finissait qu'il parlait de m'amener avec lui. Je savais qu'il m'aimait, mais il n'était pas celui qui entendait ma mère pleurer longtemps après son départ, il ne comprenait pas la rancoeur qui enflait en moi à propos de.. de mon père. Un jour, il m'avait amené au baseball, c'était presque sympa, sauf qu'il était là alors ce ne l'était plus du coup. Après s'être lancer quelques balles, nous allâmes manger nos sandwiches dans l'estrade. 

-Tu sais, Adam, t'as 10 ans, t'es grand et tu comprends bien ce qui se passe avec moi et ta mère, je le vois dans tes yeux. Je suis désolé que tu subisses tout ça, mais tu sais, j'ai un nouvel emploi. Il est loin, je devrai déménagé, et c'est souvent pour cela que ta mère et moi on se dispute. Tu pourrais venir avec moi. Tu viendrais ici pendant les vacances et là-bas, on aurait une belle maison, toi et moi. On prendrait l'avion et on reviendrait pendant les vacances, ouais. 

Je ne disais rien. Je continuais de manger ma sandwich et il continuait de parler. C'était toujours comme ça. J'avais appris que si je ne disais rien, il finissait par hocher la tête et me dire qu'il me laisserait le temps de penser. Sauf que cette journée-là, il ne finit pas se discours de la même manière. 

-Tu sais pourquoi je me chicanes souvent avec Hilary? Je... C'est... difficile. Un jour, je t'expliquerai, quand tu seras un peu plus grand. Mais je pars la semaine prochaine. Tu as encore un peu de temps pour te décider. 

-Je ne viendrai pas avec toi. 

Il me regarda, le regard triste et me frotta la tête, soit ma casquette rouge que j'avais enfilé pour me caché du soleil en jouant. 

-Très bien, très bien, marmonna-t-il en se levant et se dirigeant vers la voiture tandis que je le suivais. 

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Ce soir-là, avant d'aller dormir, je montai chercher un verre d'eau. J'arrivais en haut des marches lorsque j'entendis ma mère et mon père discuter à voix basse.

-Ce n'est pas ça, tu le sais bien. Mais je dois faire ce qu'il faut pour me sentir bien aussi. Je t'aime bien, tu le sais. Je t'ai donné un beau garçon, j'ai toujours essayer du mieux que je pouvais tu le sais...

-Boucle tes affaires rapidement. Je t'enverrais Adam durant les vacances, lui répondit-elle froidement mais je pouvais distinguer de la tristesse dans sa voix. Elle se leva et monta se coucher à l'étage. Je redescendis, oubliant ma soif et alla me coucher ce soir-là avec le coeur rempli de colère et de tristesse. 


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Un petit bout du pourquoi Adam ne s'entend pas très bien avec son paternel..

Par un jour de pluie[EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant