Chapitre 21

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( Nous nous endormons ainsi enlacé, quelques temps après. )

Point de vue de Viktoria

Je me réveilla dans mon lit avec un Sébastien qui me regarde d'une manière qui m'est encore inconnue. Il me regarde d'une façon qu'aucun garçon n'a déjà fait. Je lève un peu la tête et le supplie du regard pour qu'il vienne s'étendre avec moi. Il ne comprends pas le message que j'essaie de lui faire passer et je le remarque très bien. Je lui demande d'une voix que je ne reconnais pas, mais qui est rauque et faible :

- S'il te plaît, vient t'étendre avec moi.

Il se fait ses petites choses avant de revenir vers mon lit. Il s'assoit sur le côté inoccupé de celui-ci et il se glisse sous la couette, qui est soulevé, avec une telle facilité. je me réfugie contre son corps si bien musclé et je veux voir ses muscles qu'il cache tout le temps. Alors, je décide de lui enlever son chandail et passe à l'action.

Une fois enlevé et quelque part sur le sol de ma chambre, je commence à frôler ses muscles si bien dessinés. Son corps est chaud, sa chaleur corporelle est si réconfortante que je me surpris entrain de toucher avec ma main entière ses muscles. Je la retire immédiatement, gênée de mes gestes. Sébas prend ma main et y dépose un doux et long baiser, qui dit tout, sur le dessus. Nous nous endormons, quelques temps après cette scène, ainsi l'un dans les bras de l'autre.

Au petit matin...

Je me réveilla en sursaut et trempée de sueur. Il ne doit pas être loin de trois, quatre heures du matin, car je vois, par ma fenêtre, que du noir. J'ai fait un horrible cauchemar. J'étais dans un bal, à l'académie, avec Sébastien et nous nous lancions des regards discrets. Je ne bougeait pas pour aller lui parler et lui ne faisait aucun efforts, aussi. Je pris une coupe de champagne et partie rejoindre une de mes amies. Nous commençâmes à parler de tout et de rien, avant que je n'entende un gros bruit venant de l'extérieur de la salle de bal. J'ai accouru vers la porte, mais je me suis retrouvé, comme ainsi dire, dans la forêt à courir, encore. ensuite, plus rien et je me suis réveillée. Que c'est bizarre...

Peu importe, je tremble de tout et partout et commence à remuer Sébastien d'une façon qui me semble le plus calme possible. Il grogne d'insatisfaction et ouvre tranquillement ses yeux. Son regard est doux avant de devenir de l'inquiétude. Il s'assoit dans le lit et me demande ce qui se passe en mettant ses deux mains sur mes épaules. Je le regarde dans les yeux et lui dit tout mon rêve.

À la fin de celui-ci, il me sourit tristement et il me prend dans ses bras en disant :

- Ce n'est pas un cauchemar, ma Belle. C'est plus comme un rêve allant proche de la réalité.

- Je sais, mais... Commençais-je, mais je ne continua pas, car je ne veux pas que Sébastien sache mes pensées...

- Mais... Quoi? Que ce passe-t-il Viky? Me demanda-t-il vu que je n'ai pas continuée.

- Sébastien, ça été de la torture en sachant que je ne pouvais te parler. Dis-je dans un murmure presque qu'inaudible.

- Viktoria, je pense savoir pourquoi. Me dit-il sûr de lui.

- Explique moi, car je ne comprends pas! Lui dis-je en déposant mes bras autour de sa taille pour lui faire un câlin.

- Je n'ai pas le droit d'avoir de sentiments pour ma maîtresse... Me dit-il en ayant les yeux plein d'eau.

- Tu as des sentiments pour moi? Sébastien? L'appelais-je en levant sa tête en la montant avec mon index en-dessous de son menton.

- O.. Peut-être... En fait, je n'en sais rien. Déclare-t-il troublé.

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