Chapitre 22

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( C'est la personne la plus amochée que je n'ai jamais vue! )

Je vois Clarrys, qui est étendue comme une étoile de mer dans son lit et elle est branchée à plein de machines que je ne connais pas le nom. Elle a des ecchymoses bleutés partout sur le visage et les bras. J'en déduis donc que c'est par la faute de Cruella...

Peu importe, Cla a un masque pour respirer ainsi que des aiguilles plantées partout dans les avant-bras. Elle porte aussi une blouse d'hôpital bleu ciel. Je ne sais pas quoi faire ou dire. Je me retourne vers la porte de la pièce et sors de celle-ci. Raiponce m'appelle, mais je ne lui réponds pas. Je dévoile mes ailes derrière mon dos et remarque qu'elles ont changées de couleur. Elles sont rendues roses et je ne sais pourquoi.

Peu importe, je prends mon envol et cherche Sébastien à travers les couloirs. Je trouve que j'ai été un peu bête avec lui et je veux me reprendre.

Après une bonne demi-heure à errer dans les couloirs, en volant, je le vois enfin et je me rends invisible, à cause de la panique. Mon cœur bat tellement vite, que je si sûre et certaine qu'il va finir par s'enfuir de ma cage thoracique. J'atterris sur le sol en douceur et me cache derrière un mur. Ne me jugez pas, je le sais très bien que je suis invisible, mais je ne prends aucune chance. Vous comprenez?

Enfin bref, Je me cache derrière le mur et je vois Sébastien parler avec mon "père" de je ne sais quel sujet "passionnant" (comme il le prétende si bien). Je sors de ma cachette, après deux minutes d'observation et je me rapproche d'eux. J'entends leurs conversation magnifiquement bien et décide de m'assoir quand même proche d'eux. J'entends Sébastien dire :

- Elle a besoin de protection maximum. Ce qui veux dire que quelqu'un doit être avec elle au moins 24 heures sur 24. Si ce que vous me dîtes est vrai, elle en a besoin.

Attendez, mais ils parlent de moi? Pathétique... Toujours les mêmes sujets! J'en suis sûre et certaine! Peu importe, Alexander réplique en disant :

- Il peut se manifester n'importe quand! Vous avez vu qu'il s'est présenté pendant son premier déjeuné à l'académie. Il doit y a voir une personne avec elle, tout le temps. Même quand elle prend sa douche ou qu'elle va faire je ne sais quoi. Elle ne peut plus sortir de l'enceinte de l'académie seule, sans avoir aux moins plus d'un garde avec elle. Il faut juste trouver la personne qui sera capable d'endurer ses sauts d'humeurs chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde!

Non, mais je n'en crois pas mes oreilles! Il parle de moi comme si j'étais un objet précieux! Non, mais je suis une personne qui veux de la liberté ici! Je décide que j'ai finis de rester dans l'ombre et que c'est le moment que je fasse mon entrée dans la conversation et qu'on éclaircie les choses. Je me lève d'un bond et fait un mouvement circulaire pour me matérialiser entre les deux garçons, visible, bien sûre! Ils me regardent ne comprenant rien et je leur fait mon plus beau sourire hypocrite. Je leur dit sèchement et en m'amusant un peu :

- Maintenant, vous allez m'expliquer dans l'immédiat.

Je leur lance un regard, à tour de l'autre et ils fixent, juste après, le sol parfaitement lavé.  Je les redressent avec ma magie et je dis une formule en latin, en pointant mes deux index vers eux ;

- Revelatio! (Ce qui veux dire; Révélation.)

Il commence à parler les deux en même temps et j'en fais taire un, qui est Alexander. Je dis encore, en latin, une phrase pour calmer Sébastien. Je dis tout simplement ;

- Loquor paulatim ac clarius! (Ce qui veux dire; Parle lentement et clairement.)

Il prend une pause et recommence, comme je le lui ai ordonnée, en disant :

- Pour commencer, un garçon a fait son apparition durant votre premier déjeuné à l'académie. Vous vous en rappelez?

- Oui, très bien. Perge! Dis-je sèchement. (Ce qui veux dire; Continuer ou procéder.)

- Eh bien, son chef est un magicien hors pair et il vous veut au plus haut point. Il a appris l'immensité de votre pouvoir et votre pouvoir n'est même pas au plus fort. Il peut apparaître n'importe quand. Puis, avec Alexander, nous avons conclu, qu'il vous faudrait de la sécurité 24 heures sur 24. Par contre, nous n'avons pas décidé qui prendre... Dit  Sébastien à cause des sorts que je lui ai lancé.

- Je peux les choisir mes deux gardes! M'exclamai-je haut et fort.

- Si vous voulez. Dit Sébastien avec une marque d'hésitation dans la voix.

- Salutem! Dis-je en pointant mes deux index vers les garçons. (Ce qui veux dire; Délivrance.)

Alexander "reprend" vie, en inspirant comme s'il avait manqué d'air depuis des années. Tandis que Sébastien, lui, s'écrase sur le sol. Je l'aide à se relever en lui tendant ma main. Je défroisse quelques plis sur m on pantalon et pendant que je fais cela, je dis clairement aux garçons :

- Je choisis les deux gardes en faisant une compétition et Sébastien, tu peux t'y inscrire, mais je ne te dirai, en aucun cas, le sujet de cette compétition. En passant, Sébastien, j'ai adoré notre moment de ce matin. Je ne veux juste pas aller plus loin et tu devras me comprendre.

Je me retourne pour partir, après ma petite révélation et m'avance de quelques pas, ne sachant pas où aller. Je ne m'y connais pas encore dans cet établissement... Contre toutes mes attentes, un des garçons me tient les épaules fermement et me fait pivoter vers lui. Je remarque que c'est Sébastien et il se penche dangereusement vers ma bouche.

Dès qu'il ne reste plus qu'un demi centimètre, il ralenti et je ne peux m'empêcher d'avancer ma bouche  vers la sienne en la plaquant tendrement et doucement sur la tienne.  Il répond à mon baiser et il me prend par la taille. J'enroule mes bras fins autour de son cou et prolonge le baiser passionnant. Il me mord la lèvre inférieure, qui, par réflexe, laisse entrouvrir ma bouche et lui laisse accès à ma langue. Elles dansent en parfaites harmonie et elles se complète magnifiquement  bien. Je n'entends plus rien, nous sommes dans notre monde seul.

Après plusieurs minutes interminables, quelqu'un, un homme, nous sépare et contre mes forces, je ne suis plus accroché au cou. Je suis fâchée et je me tourne vers la personne qui a osé nous séparer.  En fait, c'est seulement Alexander qui nous regarde très fâché. Il nous dit sèchement et bêtement :

- Vous m'expliquez immédiatement, tout les deux!


The Princess AcademyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant