NE ME TUEZ PAS POUR CE MÉDIA. MAIS JE ME SENTAIS OBLIGÉE VU QU'ON M'A FAIT PLUSIEURS REMARQUES COMME QUOI CAL ÉTAIT UN BISOUNOURS.
Bonne lecture !
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Pendant le trajet en voiture, aucun de nous n'a parlé. J'avais son long manteau sur les épaules, et son odeur faisait que je me réchauffait un petit peu. J'avais l'impression d'être enfin à ma place, maintenant qu'il était avec moi.
J'ai passé quinze longues minutes à l'observer. Ou plutôt l'admirer. Ses lunettes de soleil étaient sur son nez et je pense bien que c'était pour ne pas que je remarque ses cernes et tous les petits détails dans ce genre.
"Callie. On est arrivés."
J'avais ouvert les yeux, en entendant le petit surnom qu'il venait de me donner. C'était adorable. Et il l'avait dit comme si j'étais un enfant qu'on réveillait de sa sieste. J'ai décidé que ça deviendrait quelque chose que je voulais entendre chaque matin.
L'endroit était beau, c'était un grand espace vert, avec une sorte de petit ruisseau. Il me prit simplement la main, enfin il essaya. J'attendais ses explications, et même si je lui avais sauté dans les bras, je ne voulais pas lui faire croire que je lui pardonnais si facilement.
"Assieds toi, je vais parler un peu longtemps, si tu as froid, j'ai un petit plaid dans le coffre de ma voiture où tu peux simplement garder mon manteau et.."
"S'il vous plaît, allez droit au but"
Le vouvoyer comme ça, m'avait vraiment manqué, et je fis tout de même ce qu'il venait de me demander, jouant légèrement avec l'écharpe qu'il m'avait également prêtée.
"Bon, et bien. Je vais d'abord te parler un peu de moi, parce que.. Quand même, tu en connais très peu sur moi. D'ailleurs, mon prénom, c'est Ashton. J'ai 25 ans, et je suis d'origine écossaise. Je suis arrivé ici il y a quelques moi, avec Edern.. Parce qu'à Edinburgh, on ne pouvait pas enseigner tous les deux dans le même établissement, et qu'ici.. Si. J'imagine que là, tu dois tomber de haut. Oui, Edern est un de mes collègues. Il est même ton prof d'histoire. Je l'ai appris uniquement avant-hier, quand il a corrigé une de tes copies à l'appart, et qu'il m'a appelé pour me montrer à quel point "Le petit Hood est un gosse brillant". J'ai pas dormi, cette nuit là. Je suis resté dans le salon, et j'ai relu une vingtaine de fois les paragraphes que tu avais écrit. Et quand je regardais ton écriture j'repensait à tes mains sur moi, je t'imaginais lire ça à voix haute et ça me tuait. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas entendu ta voix. Même en cours, tu ne me parlais pas. Je ne t'entendais même plus bavarder avec Luke, comme à mon arrivée. Tu chuchotais seulement quelques conneries à ce Michael. Qu'est ce qu'il m'énerve celui là d'ailleurs, toujours à t'embrasser les joues, ça m'agace. Arrête de sourire comme ça, c'est vrai. Bon, où j'en étais ? Ah, oui, avant-hier soir. Et bien, je me suis rendu compte que j'avais fait comme si de rien était trop longtemps. Je me suis rendu compte que je jouais trop la comédie et que je n'arrivais pas à embrasser Ed sans imaginer tes lèvres à la place des siennes. Donc, pendant toute la journée d'hier, j'ai réfléchi, à un moyen de me faire pardonner, et à un moyen de tout stopper avec Edern. J'ai décidé de le faire entre deux cours, comme ça il n'avait pas le temps de m'en mettre trop plein la gueule. Subtil, hein. Enfin, bref. La fin du match de foot m'a semblé être un bon moment pour venir te voir. Quand t'as sauté dans mes bras, et que t'as pleuré. Si tu savais à quel point j'me suis senti dégoûté de moi-même. C'était moi qui t'avais fait ça, c'était à cause de moi que tu pleurais. J'me serais frappé à ta place, mais bon, tu l'as pas fait et tant mieux. Enfin, pour finir, sais pas si j'suis amoureux de toi Cal, mais ça s'en rapproche carrément. Et si tu veux, je peux te ramener chez toi, enfin, si.. tu veux toujours plus du grand Irwin."
Et puis là, même si j'avais les idées et la tête vachement en vrac, je l'ai embrassé.
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don't swear ➳ cashton { slow update } ✺
Fanfictiondans lequel calum fait tout pour provoquer Mr. Irwin, son nouveau professeur d'anglais