Chapitre 17

232 8 1
                                    

Point de vue de Juliette
Mon téléphone bipe à son tour. Je soupire regarde ce qu'il ce passe. Je vois une alerte Twitter, de...Bruna ! Je m'apprête à ouvrir le lien quand la voix de Neymar retentit.

Neymar: Ne regarde pas ça !

Je le contemple, muette et reporte mon regard sur mon téléphone. Je sens des mains se refermer sur les miennes.

Neymar (en me regardant droit dans les yeux): Arrête Juliette, je t'en prie.

Je sens déjà mon bonheur fondre à l'intérieur de moi. Et maintenant, les nuages. Qu'a fait Bruna ? Elle à déterré des choses sur mon passé ? Ça m'étonnerait. À part quelques soirées arrosées et enfumées comme tout le monde, je n'ai pas fait grand chose d'illégal.
Et souhain, je comprends. Bruna a dit à tout le monde pour la fausse . Mais comment a-t-elle fait pour savoir ? Il faut que je sache ce qu'elle a écrit exactement. Je regarde Neymar et d'un coup, lui arrache le téléphone des mains, par en courant et m'enferme dans notre chambre.

Mais ce n'est pas ça. Oh, non, pas du tout. Pendant que Neymar tambourine à la porte, je découvre une photo d'une lettre :

Bruna,
Je sais très bien qu'il y a eu des fuites de textos et je te félicite d'avoir pris la précaution de m'écrire par papier. Mais je voudrais vraiment que tu arrête de m'envoyer des lettres, s'il te plait. Toi et moi c'est fini. C'est la dernière lettre que je t'écris, Apres je veux que tu disparaisses de ma vie. Tu en as déjà assez fait.
Je comprends ce que tu ressens et je suis désolé. Mais je ne veux pas me remettre avec toi. Ça n'a rien à voir avec ce que tu penses. Je vais t'expliquer:
Les femmes de footballeurs sont des potiches, des décorations destinées à être amenées aux soirée, montrées aux matchs, affichées dans les magasines. Plus elles sont belles, plus ça donne de l'importance au joueur. C'est un genre de compétition entre eux, celui qui ramènera le plus beau trophée aura gagné. Tu vois, la compétition ne s'arrête pas aux portes du stade. Les compagnes sont des plantes vertes. Peu importe ce qu'il y a dedans, tant que l'extérieur est joli.
Voila comment ça fonctionne Bruna.

Une douche froide. Une énorme claque. Les expressions ne manquent pas pour décrire le sentiment de trahison que je ressent en ce moment. J'ai l'impression d'avoir mis les deux mains dans un générateur électrique.
Je me rue vers l'armoire. Décroche un à chacun ses vêtement suspendus. Balaie d'un revers de main les étagères pour faire tomber les habits soigneusement pliés dans ma valise. Vide les tiroirs pour les balancer, béant, sur le lit. Je prends le cadre posé sur la table de nuit et le balance contre terre. Nos deux visages souriants sont striés par les brisures du verre. Derrière la porte, Neymar me supplie. Je finis par déverrouiller la porte et l'ouvrir brusquement. Il recule, surpris. Puis il remarque ma valise.

Neymar: Juliette, je t'en prie...
Moi: Quoi Neymar ? Quoi ? Tu as une excuse ?
Neymar: Oui ! Tu connais Bruna ! Elle est prête à tout, elle nous l'a dit la dernière fois, Juliette je t'en supplie !

Je le regarde. Il est tellement affolé, tellement désemparé. Ses cheveux sont encore tout ébouriffés là où j'ai passer mes mains il y a même pas dix minutes. Les compagnes sont des plantes vertes. Peu importe ce qu'il y a dedans, tant que l'extérieur est joli. Voila comment ça fonctionne, je me dis mentalement.
Seconde claque. Ok, celle-là, je me la suis mise toute seule. Ne pas se laisser déconcentrer. Ce qu'il a écrit fait trop mal.
Comment tu as pu être aussi bête. Neymar jr, avec toi. Ça ressemblerait beaucoup trop à un rêve pour être réel.

Neymar: Bruna est totalement jalouse Juliette, ne la crois pas s'il te plait.

Il a pas tort. Cependant, Bruna n'est pas bête. Elle n'a pas retranscrit la lettre sur ordinateur. Elle l'a prise en photo, et je ne suis pas bête non plus, je reconnais l'écriture de Neymar.

Moi: Alors dis moi que tu n'as pas écris cette lettre ! Dis-le !

J'essaie d'avoir l'air calme, maitre et maîtrisée, mais ma voix se brise, et je sens mes yeux s'embuent tandis que que ma lèvre inférieure commence à trembler furieusement. Neymar reste muet.

Moi (en pleurant tout à fait maintenant): Dis le !
Neymar: Je ne peux pas.

Je me mors la lèvre et regarde vers le haut pour stopper le flots des larmes. Ok. C'est dit.

Neymar: Juliette, j'ai dit sa avant que de te connaître, et c'est hors contexte, c'est pas ce que j'ai voulu dire.
Moi: Tu veux me faire croire que je suis différente, c'est ça ?
Neymar: Tu l'es !
Moi: Arrête ! Arrête ! J'ai vu ce que tu as écrit ! Je l'ai vu ! Et le BRESIL entier l'a vu aussi, et me prendre pour une conne.
Neymar: pose cette valise et laisse moi parler !
Moi: Quoique tu dises, quoique tu fasses, tu as écrit cette putain de lettre ! Une plante verte, une potiche, un trophée, une décoration, c'est la seule liste d'adjectifs à laquelle j'ai droit au final !
Neymar: J'ai jamais pensé sa de toi !

Je commence à flancher. Nos téléphones sonnent en cœur. Je regarde et vous un nouveau post de Bruna. Cette fois, c'est l'enveloppe, avec le timbre, et...le tampon. La date indique le 18 août dernier. Nous étions déjà ensemble à ce moment-là. Je gémis comme une brebis poignardée.

Moi: TU N'AS JAMAIS PENSÉ ÇA DE MOI, hein ?
Neymar: Putain...Juliette...

Je le pousse violemment et me rue dehors. Le taxi que j'ai appelé en faisant ma valise est arrivé.

Neymar: Juliette arrête, je t'en supplie ! Je pense ce que j'ai dit ce soir ! Je.. Je t'aime. Et t'as dit la même chose.
Moi: Tout a changé maintenant ! J'ai aucune envie d'être ta décoration, ton accessoire ! Pourtant c'est comme ça que tu me considères, et pire, tu m'as menti ! Tu m'as clairement dit << j'ai dis ça avant de te connaître>> ! Ça suffit Neymar.

Je sors et m'avance vers le taxi quand je sens sa main se refermer sur mon poignet et me retenir.

Moi (sans me retourner): Lâche- moi, Neymar.
Neymar: Juliette, je suis désolé.

Je me retourne et plante regard dégoulinant dans son regard humide.

Moi: Être désolé ne suffit plus. Maintenant, lâche-moi.
Neymar (sans bouger): ...
Moi: Lâche-moi ou tu ne me revois plus jamais !

Ses doigts relâchent mon bras et je m'engouffre dans le taxi. Mon téléphone bipe de manière incessante, signalant, ses messages noyés dans le flot d'articles me concernant, de demandes d'interview et de messages de proches prenant de mes nouvelles.
Le plus grand pays d'Amérique du sud, (201 millions d'alphabet ans au bas mot) sait à quel point je suis humiliée et à les yeux braqués sur moi. Je pleure de honte, de tristesse, et de douleur d'avoir était trahie.
Je suis vide a l'intérieur. Le taxi file dans la ville et je ne sais pas où aller.

Juliette & Neymar.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant