Arrivée au collège, je me dirige vers la partie boisée où se trouve l'activité. En arrivant au quiosque d'entrée, je remet deux dollars à Mme Johnson et je lui demande l'heure. vingt heures cinquante et une. Je lui tend ma main pour qu'elle puisse y étamper une forme avec de l'encre. Alors que je suis seule à l'accueil je me dirige lentement vers l'orée de la forêt, là où débute le sentier. Je m'engage dans le chemin d'un pas décidé.
Je ne vois rien à l'exception des lanternes sur le sol montrant le chemin. Le vent glacial de l'automne vient me fouetter le visage et je sens l'air froid se coller à ma peau. Les branches jonchant le sol craquent sous mon poids et je sursaute. Tout à coup, une créature ressemblant drôlement à un mort vivant surgit de derrière un arbre et se met à ma poursuite. Apeurée, je cours en suivant le chemin. J'entend les pas d'une autre personne et j'entend au loin quelqu'un parler. Un peu plus loins, sur le parcourt, une jeune fille pendue à un arbre me regarde fixement dans les yeux. J'en ai la chair de poule. Sa tête légèrement inclinée et ses membres pendants me dégoûtent. Après avoir rencontré quelques autres personnages, j'arrive finalement aux vampires. Après les avoir semé, je cours hors du sentier en cherchant le moindre signe de la présence d'Andrew.
Je cours jusqu'à ce que quelqu'un m'attrape par derrière et mette une main sur ma bouche, m'empêchant ainsi de crier. Au simple touché je sais que ce n'est pas Andrew, les mains de mon agresseur son beaucoup plus petites que les siennes et son corps plaquée contre mon dos me semble trop froid pour être le sien. En tendant bien l'oreille j'entend quelqu'un s'approcher vers moi. Alors que mes yeux s'habituent à la noirceur, je distingue trois personnes autour de moi, Raphaël, Frederick et celui qui me retient d'une poigne de fer, Gabe. Terrifiée à l'idée de ce qu'il pourrait me faire je me débat de toutes mes forces pour tenter de m'échapper mais il n'y a rien à faire, je suis coincée.
- Alors Adrielle, commence Frederick, un grand blond assez musclé. Tu n'as pas voulu venir à notre petite fête?
Je reste pétrifiée, alors que je sens la main libre de Gabe sur mon corps. Je n'ai pas envie qu'il me touche mais j'ai si peur face aux regards menaçants braqués sur moi. Je reste de glace, tentant de crier pour de l'aide mais aucun son ne sort de ma bouche. Alors, Raphaël s'approche de moi et arrête sa bouche à quelques centimètres de la main de Gabe sur mes lèvres. Celui-ci caresse ma joue de ses doigts crasseux et une larme roule sur ma peau. Je sens de plus en plus le corps de Gabe se fondre sur le mien, perçant ma bulle de confort. - Tu vois, comme tu n'es pas venue la semaine dernière nous t'avons invitée à venir ici ce soir et à ce que je vois tu as bien apprécié l'idée puisque tu es là. Nous aurions pu être gentil avec toi et te faire la court mais nous n'aimons pas les jeux de séductions alors nous avons sauté des étapes. Tu sais, tu as été facile à attirer ici, t'attendais-tu à voir quelqu'un d'autre? En l'attente d'une réponse qui ne vient pas il poursuit. Tu étais populaire les années précédentes et donc tu étais inaccessible. Nous ne choisissons que les filles sans influence et que personne ne croira. Ce soir, tu auras la chance de participer à notre petit jeu, mais tout d'abord dis moi, es-tu encore vierge? Faisant son sourire le plus machiavélique il me regarde de ses grands yeux bleus.
Tout à coup je suis frappée par la peur, je réalise enfin l'énorme erreur que j'ai commise en croyant que le destinateur anonyme était Andrew. J'ai été si bête et maintenant je me retrouve dans cette situation dont je ne peux me libérer. J'ai peur mais cela me pousse à me débattre de plus bel. Je donne des coups de talon sur le tibia de Gabe et alors qu'il a un moment de faiblesse je profite de la seule chance que j'aurai peut-être de m'en sortir avec ma virginité. La main de Gabe quitte mes lèvres et je peux enfin appeler à l'aide. Au moment où j'ouvre la bouche, un son strident en sort. Je cris comme jamais je n'ai crié de toute ma vie, espérant pour que quelqu'un m'entende.
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M'aimeras-tu encore demain?
Lãng mạnJe peux lire en lui comme dans un livre ouvert, il ne peut rien me cacher et cela le trahit à tout les coups. Il tente de résister, de suivre ses obligations et pourtant, il en est incapable. C'est la nuit où tout a basculé qui l'a fait céder.