À mon réveil, je réalise, par l'état de mon lit, que la nuit a été agitée. Les couvertures sont pratiquement toutes tombées sur le sol et l'un de mes oreillés à perdu de ses plumes. En tentant de me lever, je tombe à quattre pattes sur le sol, faiblesse dû à ma fièvre qui persiste encore. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, quelqu'un accourt au rez de chaussé et se dépêche à grimper les marche. Dans l'embrasure de la porte, j'aperçois ma mère, inquiète.
- Que fais-tu hors de ton lit? Me questionne-t-elle.
À ces mots, je rassemble mes forces et je remonte dans mon lit pour aller me cacher sous mes couvertures. En me remettant au chaud et en replaçant les couvertures qui étaient tombées de mon lit, ma mère m'interpèle.
- Tu as de la visite chéri. Il attend depuis quelques heures.
En tournant la tête vers le seuil de la porte, il entre dans ma chambre et se dirige vers mon bureau pour se saisir de la chaise en bois. Andrew vient s'assoir près de moi et me tend la main. Je lui tend alors la mienne pour sentir ses doigts enlacer les miens. Ma mère, elle, nous laisse quelques instants pour que nous puissions clarifier certaines choses.
- Pourquoi es-tu ici? Lui demandai-je perplexe.
- Avant de quitter la maison hier, ta mère m'a demandé de venir le lendemain matin, soit aujourd'hui. Elle voulait que l'on parle de tout ceci, de notre relation en particulier. Ta mère ne cherche qu'à te protéger de tout autre évènements comme celui d'Halloween. Elle m'a demandé de te protéger et je lui en ai fais la promesse.
Fermant les yeux et remontant les couvertures, je me met à l'aise pour entammer la suite.
- Qui était avec toi hier soir?
- C'était ma soeur, Randy. Elle est venu à Black River parce qu'elle a eu des problèmes avec notre père et, donc, je l'héberge pendant un certain temps. C'est premièrement elle qui m'a informer de ta présence avant que tu ne bouscule un vieil homme et qu'il s'écrit de stupeur. C'est aussi elle qui a trouvé la sortie du labyrinthe dans lequel je t'ai retrouvé paniquée. Prenant un pause, il se lève de sa chaise et se penche au dessus de mon lit pour déposer le dos de sa main sur mon front. Tu es brûlante, dit-il d'une voix triste.
- J'ai vécu bien pire, crois moi!
- Pourtant, je déteste te voir dans cet état. J'ai l'impression de faillir à ma tâche. Quelques secondes s'éccoulent avant qu'il ne reprenne. Je te promet qu'il n'y en aura pas d'autre que toi, tu es celle dont je suis amoureux et cela ne changera pas.
Faisant irruption dans la petite pièce verte, ma mère viens s'assoir près de nous. Durant quelques instants, elle nous regarde à tour de rôle. Puis, après plus de deux minutes dans un silence assourdissant, elle daigne enfin dire quelque chose.
- Adrielle, je comprend mieux pourquoi j'ai vu naître sur ton visage un sourire inhabituel au cours des derniers mois. Andrew tu es l'homme le plus gentil et protecteur qui puisse exister pour ma fille. Malgré que cette relation ne sois pas convenable, je ne m'y oppeserai pas. Andrew, ton est le bienvenu dans la famille, nous annonce-t-elle fièrement.
- Merci madame Ford, dit-il heureux.
- Appelle moi Lucy.
Maintenant, je crois qu'il vaudrait mieux pour Adrielle qu'elle dorme. Si tu veux, tu peux rester pour lui tenir compagnie un moment, sinon, je prépare du café au rez de chaussé.
Sur ce, elle quitte la pièce en direction de la cuisine. Andrew, un sourire aux lèvres, il se lève et se dirige vers ma bibliothèque pour y choisir un livre. Je l'observe caresser les reliures de ses doigts tout en lisant le titre des ouvrages. Après avoir fait le tour de tous les livres présents sur les tablettes, prenant la poussière depuis plus de deux ans, il finit par en choisir un. Retournant s'assoir sur sa chaise à quelques centimètres de mon lit, il commence à lire le quatrième de couverture puis le titre de l'oeuvre.
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M'aimeras-tu encore demain?
RomanceJe peux lire en lui comme dans un livre ouvert, il ne peut rien me cacher et cela le trahit à tout les coups. Il tente de résister, de suivre ses obligations et pourtant, il en est incapable. C'est la nuit où tout a basculé qui l'a fait céder.