Mon rêve...

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J'étais seule, accotée près du mur de briques de l'école. J'observais avec attention chaque écolier. Certains jouaient, d'autres se chicanaient, d'autres s'embrassaient... J'avais les larmes aux yeux, je ne comprenais pas pourquoi j'étais si malheureuse et pourquoi je n'étais pas appréciée... Tout le monde me regardait, avec un air de tristesse dans le regard, mais personne s'approchait de moi pour faire ma connaissance. Quelqu'un m'avait mis dans un état de colère, je n'arrêtais pas d'y penser...

C'est alors que je me suis réveillée, dans une pièce blanche inconnue, qui m'était pas familière... Je repense alors au rêve si étrange qui s'était produit il y a moins d'une minute. Pourquoi étais- je seule? Pourquoi étais- je triste et si colérique? Pourquoi le suis- je encore aujourd'hui? Je ne me rappelle réellement plus de la cause de mon problème de comportement. Dans d'autres mots, qui m'a mis dans cet état, comment a-t'il pu me rendre si malheureuse?

Les questions trottaient dans ma tête, quand soudain, un homme rentre dans la pièce.

Lui: Comment te sens-tu?

Moi: J'ai mal à la tête... Où suis-je?

Lui: À l'hôpital. Dans l'avion, tu ne te sentais pas très bien, et tu t'es effondrée... Tu n'es pas à Londres pour le moment, j'ai compris que tu y allais finalement plus tard...

Moi: Comment cela?

Lui: Tu as manqué ton vol, c'est tout. Il n'y a pas d'autres réponses valables.

Moi: Pas besoin de te fâcher, quand même!

Lui: Je ne suis pas en furie, c'est juste que tu poses des questions inutiles!

Je le regarde alors méchamment, et rouge de colère, je commence à lui crier dessus, comme je le fais avec toutes les personnes qui me rappellent aucun souvenir. L'homme me regardait bizarrement, ébahi par ma colère survenue si rapidement. Ma tante ouvre la porte d'une vitesse impressionnante, m'observant étrangement, l'air de dire: Tu n'as pas changé!

Je me retourne alors, la regarde innocemment, et pousse un petit rire <<fake>>. Elle est sûrement exaspérée, car elle roule les yeux, et lâche un soupir...

Elle: Docteur, Clarisse peut-elle sortir?

Lui: Oui, je vois que tout est revenu à la normal! (S'adressant à moi) Essaye à présent de te calmer, afin de ne pas traumatiser les passagers la prochaine fois.

Il me fait un clin d'œil, et sort de la pièce. Je regarde Marie, et elle commence à parler.

Elle: Tu m'as fait une de ces peurs! Ne recommence plus jamais ça! J'ai eu la chance de trouver des billets pour Londres ce soir. Cela m'a coûté une petite fortune, mais j'ai bien hâte de retrouver mon Condo! Ça ne te dérange pas?

Moi: Mais non! Je me sens déjà beaucoup mieux!

Elle me fait un petit sourire, et me propose d'aller manger une glace. J'accepte avec plaisir! Rendues à la crèmerie, je choisis une coupe à la vanille, avec du chocolat fondant sur le dessus, et après cette collation sucrée mais à la fois exquise, faisons une petite marche pour digérer le tout. Le soir même, nous arrivons à l'aéroport, et embarquons dans l'avion aussitôt. Je ferme mes paupières si lourdes, et le même rêve que ce matin survient... Il paraît si réel... Comme si j'avais déjà vécu ce moment...

Je n'ai jamais voulu de cela...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant