Philosophie.

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*je vous conseille d'écouter national anthem de lana del rey, en lisant le chapitre*

Harry.

-Arrête, mumura Neva en ne quittant pas son ordinateur des yeux.

-Arrête quoi? me plaignis-je en continuant à flatter sa poitrine.

-De me déconcentrer pendant que j'écris mon article, murmura-t'elle, vraiment trop concentrée.

Nous étions dans sa chambre et il était sept heure du matin. Je ne m'étais jamais levé aussi tôt. Mais comme sa chambre était plus clair et qu'elle avait la plus grande fenêtre, le soleil de juillet m'avait vite réveillé.

Son ordinateur était sur ses cuisses, cachant sa petite culotte lilas à rayures blanches et elle était encore seins nus, écrivant un article sur le jardin botanique. Ses cheveux emmêlés étaient remontés en un chignon vraiment échevelé et elle n'arrêtait pas de repousser une mèche.

Je soupirai avant de reposer ma tête contre son oreiller aux motifs bohèmes dans les teintes d'orange et de marine.

Il sentait son parfum de marguerite.

-Il vient ce soir, Dylan?

-Hm...

-Neva, soit avec moi, marmonnais-je en pointant mon index sur sa hanche et en la tapotant.

-Je travaille. Ce n'est pas tout le monde qui à lâché son boulot... Tiens, occupe-toi avec ça.

Elle me tendit une tablette de papier et un marqueur noir en me souriant.

Je m'assied donc contre le mur, en ayant son profil complètement devant moi. Mes jambes étaient par-dessus les siennes et pendaient de l'autre côté du lit.

Je retirai le bouchon du marqueur avant de me mettre à l'observer.

Elle plissait un peu les yeux en regardant son ordinateur et ses doigts tapotaient rapidement les touches du clavier.

Je ramenai mes cheveux vers l'arrière avant de lui sourire et commençai à la dessiner, n'oubliant surtout pas sa poitrine. Je ne dessinais pas souvent, mais j'avais un peu mon propre style. Je n'étais pas un artiste comme Toby, mais j'aimais bien, parfois, faire de rapides portraits grossier au marqueur.

J'étais en train de dessiner un mini-cactus, sur une autre page, lorsque j'entendis le rabattement de l'écran de son portable. Elle le posa sur le sol, avant de me regarder.

-Je ne savais pas qu'en te donnant de quoi dessiner tu allais rester calme, dit-elle en souriant.

-J'aime ça, quelques fois. Je t'ai dessinée, dis-je en lui souriant.

Elle sourit, avant de rigoler un peu.

-Est-ce que je suis rendue votre muse personnelle? dit-elle en faisant référence à la toile que Toby voulait faire d'elle.

J'haussai les épaules avant de retourner m'asseoir près d'elle.

-Tu es quand même belle et tu es unique, j'imagine que ce doit être pour ça, ajoutais-je.

Un peu gênée, elle se contenta de me faire un mini-sourire et de se lever de son lit, pour se diriger vers son placard.

J'étais encore couché dans ses couvertures, ne voulant pas en sortir pour ne pas m'éloigner de l'odeur de marguerites.

Elle prit un vieux pull à motifs triangulaires qu'elle passa sur sa poitrine, avant de revenir tout près de moi.

-Tu imagines si j'aurais décidé de ne pas habiter avec vous? dis-je en repensant au moment où Caleb m'avait proposer de partager le loyer.

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