Chapitre 15

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-Marçianne, laisse-moi passer!
-Tant que tu n'auras pas parlé au Chef.
Je soupirai. Deux minutes. Il ne me restai que deux minutes.
-Hé, le Chef, j'ai besoin de te parler.
-Tu as détruis mes tests!
-Je sais, et j'en suis profondément désolée. Écoutez-moi, et après, prenez une décision. J'ai perdu un pari, ma famille s'inquiète et pense que je suis morte, d'ailleurs, elle doit sûrement faire son deuil, mes amis m'attendent, pensant que je vais arriver d'un minute à l'autre, et moi, je ne peux même pas leur dire que je suis vivante. Déjà que ma mère est seule, elle aura tour perdu. Son mari, son enfant, son job... S'il vous plaît, ne lui faites pas cette peine. Je vous en prie.
-C'est vrai?
-Pourquoi vous mentirais-je? La sincérité triomphe toujours.
Cependant, je n'avais que changé quelques passages, comme celui où ma mère vait perdu son job, vous voyez, que des petits détails.
-J'ai retrouvé mon père ici, et je le croyais avec une autre femme. Ça donne un petit apperçus de ma vie, continuais-je.
Je serrai Marcus dans mes bras.
-Avez-vous une famille?
-Oui, mais elle n'est plus. Ils m'ont exclu de la famille.
-Pauvre vous...
-Merci.
-Pourquoi vous en prenz-vous aux autres familles? Pourquoi leur donner votre souffrance?
-Je veux que tous connaissent ce sentiment d'être seul au monde.
-Mais pourquoi? Pourquoi infliger cette souffrance? À quoi ça vous reporterait? Voir les autres souffrir n'appaisera votre peine. Voys avez une autre raison, compris-je. Laquelle?
-Pourquoi vous le dirais-je? Vous avez détruit mes tests.
-Justement parce que j'ai détruit une chose que vous n'auriez jamais dû faire. Faire des tests sur des humains!
-Ils se sont portés volontaire! Pourquoi refuser une si belle offre?
-Pour ne pas devenir ce que vous êtes devenu. Qu'alliez-vous leur faire? Jusqu'où auraient mené ces tests? Les auriez-vous tué?
-J'allais les libérer.
-Dans combien de temps?
-Dans... un an ou deux...
-Désolé, mais ma famille m'attends.
-Attendez. Pensez-vous qu'elle me donnera une autre chance, la mienne?
-Si vous leur prouvez que vous avez changé, oui.
-Merci. Vos amis vont attendent. Courez!
D'un pas décidé, je pris une main de Minho et l'autre du Chef, puis sorti dans le long couloir.

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