❥Chapitre 2

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Nous étions à présent Samedi, il était environ 23h. Dani dormait à point fermé, quant à ma mère, elle était au restaurant avec mon beau père. Autant pour moi je n'avais pas envie de les voir, malgré tout, je n'arrive pas à dormir. J'avais beau me retourner dans tous les sens, rien ne m'aidait. Alors j'allumai ma lampe et continuai à lire mon livre « After saison 3 », ce livre est vraiment prenant, et des fois je reconnais Jorge dans le personnage d'Hardin. J'étais tellement prise par ma lecture que je n'ai même pas vu Jorge rentrer dans ma chambre, je ne m'en suis rendu compte qu'après qu'il m'ait arraché le bouquin des mains.

- Jorge, qu'est-ce que tu veux ?

Il me fit un sourire des plus pervers, j'ai donc tout de suite compris qu'il avait envie de « baiser » comme il le dit si bien.

- Oh non s'il te plait pas ce soir...

- C'est quand je veux, et je sais très bien à quel point tu as besoin de te changer les idées.

Il posa mon livre sur la commode et vint au dessus de moi pour m'embrasser dans le cou. Comme d'habitude, mon cerveau ne contrôle plus rien, c'est mon corps qui parle. Il enlève mon t-shirt, pour son plus grand bonheur, je ne porte pas de soutien-gorge. A travers ma culotte je peux déjà sentir son érection se développer et grandir à mesure qu'il embrasse ma poitrine. Je ne pu m'empêcher de gémir quand il suça mon téton droit, il ne me l'avait jamais fait et je dois avouer que ce n'est point désagréable. Je décidais d'y mettre du mien en enlevant son short, il ne portait à présent plus que son boxer. Je malaxai la bosse qui déformait le bout de tissus et je pu le sentir jouir contre mon cou. Puis il chuchota à mon oreille « tu me rend fou », à ses paroles je frémissais. Après quelques minutes, tous nos vêtements finirent au sol, Jorge ouvrit le tiroir de ma table de chevet où se trouvaient nos capotes. Effectivement il n'y en a pas dans sa chambre, car on y fait jamais l'amour, quand il a envie, il vient me trouver dans ma chambre. Il enfila la protection et me pénétra tout doucement en se plaignant que j'étais « étroite ». Puis il accéléra le rythme faisant grincer le lit. Je m'accrochais au drap pour au final prendre appuis autour de son cou. Nous avons atteint l'orgasme en même temps et il s'affala à coté de moi. Mon téléphone se mit à vibrer et je répondis, c'était mon copain. Quand la conversation téléphonique fut finie, Jorge me regardait d'un air narquois.

- Il voulait quoi ton puceau de copain ?

- Est-ce que je te demande ce que veulent tes putes ? Non donc lâche le.

- Ma pute c'est toi je te rappel, je ne couche qu'avec toi.

- Bah tu devrais coucher avec d'autres filles.

- Non, c'est trop de problèmes...Tu couches avec d'autres mecs que moi toi ?

- Non, Ruggero et moi on ne l'a pas encore fait mais on commence à en parler.

- Hors de question, ton corps m'appartient.

- Non je n'appartiens à personne mon coco.

- Si tu ne m'appartenais pas, ta mère t'aurait déjà renié.

Je restais figée face à cette remarque des plus désagréables. J'éteignis la lumière en tournant le dos à cet ignoble personnage que je pu entendre ricaner. J'avais envie de le frapper, cependant je dois être prudente avec lui, il me tient. Le plus dégradant c'est quand il m'a qualifié comme étant sa pute, comme si j'étais sa chose, son objet. Je ne pu retenir une ou deux larmes, ni un sanglot qu'il avait surement du entendre. Mais je m'en fichais, j'avais besoin de pleurer. Je l'entendis se retourner, puis il m'entoura de ses bras en caressant mon poignet, j'avoue que j'étais très surprise par son geste néanmoins ça me réchauffait le cœur. Sur ceux je m'endormie enfin pour la première fois depuis quelques jours.

Le lendemain, j'ai ouvert les yeux peu à peu découvrant que le torse de Jorge m'avait servi de coussin. Je n'ai pas aussi bien dormit depuis plusieurs mois ! Comme si le fait d'avoir ce gros con à mes cotés pouvait m'aider à dormir. En faite c'est peut-être un gros nounours qu'il me faut. Quand je me relevai, je m'étirai et entendis quelqu'un se racler la gorge. Cela venait de la fenêtre, le problème c'est que je n'étais pas encore habituée à la lumière et il me fallut quelques secondes pour reconnaître ma mère. Oh mon dieu ! Jorge et encore dans mon lit, elle sait que j'ai dormi avec lui ! Heureusement que pendant la nuit j'ai eu froid et que je me suis rhabillé tout comme mon amant.

- Bonjour Maman.

- Bonjour Martina, tu m'expliques ce que fait ton frère dans ton lit.

- Ce n'est pas mon frère ! Et... Hier soir...je faisais des cauchemars ! Donc Jorge est venu à mon secours on a parlé et on s'est endormi.

- C'est bizarre parce que Dani dit t'avoir entendu crier « Jorge » et la façon dont il la mimait...

- C'est un enfant ! Il a beaucoup d'imagination, et j'imagine qu'il a du apprendre à faire ce bruit après t'avoir entendu avec son père.

- Martina !

- Bah quoi ce n'est pas de ma faute si tu n'es pas discrète !

Soudain j'entendis Jorge grognait, il se releva difficilement puis poussa un cri de surprise en voyant ma mère, je le rassurai du regard. Il lança un petit « bonjour » à ma mère puis se leva pour aller dans la salle de bain. Ma mère écarquilla les yeux en voyant que son beau fils ne portait qu'un caleçon, je devins soudainement écarlate. Gênés je faussai compagnie à ma mère et descendis manger. Maintenant elle se doute de quelque chose, j'espère qu'elle va vite arrêter d'y penser et se concentrer sur autre chose...





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