❥Chapitre 4

2.1K 105 16
                                    

Jorge avait été froid durant tous le petit déjeuné, le plus bizarre c'est qu'il avait la même attitude que d'habitude, sans les regards pervers et les gestes déplacés qu'il m'adresse généralement. Nous avons pris la voiture pour aller au lycée, se fut le même baratin. Il m'ignorait, il me faisait la tête, il m'en voulait. Tous ça parce j'ai couché avec mon copain, c'est le monde à l'envers!

-Tu comptes me faire la tête encore longtemps?!

Il soupira en se garant sur le bas coté de la route.

-Tu n'as pas respecté notre accord. Je te manque avoues-le.

-Et toi tu me respecte moi? En me traitant comme de la merde?!

Il se leva brusquement en sortant de la voiture pour contourner la voiture et venir de mon coté. Il ouvrit m portière et me prit par le poignet me forçant à sortir du véhicule. Jorge me plaqua contre la voiture, nos corps étaient collés mais il restait encore de l'espace entre nos lèvres.

-Et si tu arrêtais de te plaindre?

Tout mon être s'enflammait, sa voix était sensuelle et envoutante que je ne pouvais que lui obéir. Il me souleva en mettant ses mains en dessous de mes fesses, mes jambes autour de son buste il me transporta jusqu'au capot où il m'embrassa. Ses lèvres faisaient des allés et retours entre mes lèvres et mon cou. Nous allions ensuite sur la banquette arrière de la voiture, heureusement que les vitres de la voiture sont tintées, j'étais sur lui et nos vêtements n'étaient déjà plus sur nous. On se frottait l'un à l'autre, et tout était si intense, lent, comme si nous étions sous l'effet d'une drogue. C'était différent de toutes les autres fois, il était délicat dans ses caresses comme dans ses coups de bassin. Mon cœur battait très vite et la cerise sur le gâteau arriva très vite.

Nous arrivions au lycée avec au moins dix minutes de retard, mon copain avait l'air soulagé de me voir même si je n'étais vraiment pas présentable. Les cheveux décoiffés, j'étais toute essoufflée, mes vêtements froissés et pourtant il n'a pas fait de remarque et m'a accueilli à coté de lui très chaleureusement. Tout de même, il est un peu naïf, mais je l'aime...

Après les cours, Ruggero vint chez moi pour « travailler », je croyais que nous étions seuls dans la maison, et nous n'avions donc aucune pudeur en nous embrassant sur le divan du salon. Soudain la porte du salon claqua et Jorge arriva en s'asseyant sur le canapé d'en face, je lui lançai un regard des plus noir.

- Je vous interromps ? Désolé.

- Ce n'est pas grave...

- Ah bah si, je t'empêche de te faire dépuceler.

- Je ne suis plus puceau...

- Tu as vu trop grand pour ta première fois. Martina a de l'expérience...

Je commençai à paniqué mais je me suis vite rappeler du mensonge que j'avais dit à Ruggero en lui avouant que je n'étais plus vierge, "je n'ai couché avec Jorge qu'une fois". Je fus étonné de voir un sourire mesquin sur le visage de mon copain, allait-il prendre son courage et enfin remballer Jorge ? Et bien oui !

- Je sais, je suis désolé que tu n'aies pu avoir cette merveilleuse femme qu'une seule nuit.

- Je suis au courant que tu n'as couché avec elle qu'une fois

- En attendant moi je l'ai pour toute la vie, j'ai la chance de ne pas être son frère.

Et là brusquement je vis les poings de Jorge se serrer, son regard s'assombrir, il se leva et colla un pain à Ruggero puis parti. Ruggero n'avait rien mais restait choqué, je lui pris de l'excuser et de rentrer chez lui pour éviter d'autres conflits. J'allais ensuite voir Jorge pour m'expliquer avec lui. Je ne comprenais pas sa réaction, qu'est-ce que ça peut lui faire que je sois à Ruggero pour toute la vie ? Serait-il jaloux ? Non je me faisais des idées, ce qui avait du l'énerver c'est le fait que mon copain ait dit que Jorge était mon frère. J'allais donc dans sa chambre, il était sur le lit les bras croiser sur le ventre, il regardait le plafond. Je m'installais à coté de lui, prenant la même position.

- Qu'est-ce qui t'as prit de le frapper ?

- Rien...tu ne peux pas comprendre.

- Je peux au moins essayer.

- Je n'ai pas envie d'en parler.

- C'est parce qu'il a dit que tu étais mon frère ? Que ma famille te répugne ? Enfin tu vois où je veux en venir.

- Tu poses trop de questions. Laisses tomber.

Je soupirais, tout cela m'agaçait, et je repassais l'idée de sa potentielle jalousie, en me demandant ce que ça me ferait si Jorge était jaloux de Ruggero. J'aimerais bien je l'avoue, pas parce que j'ai le moindre sentiment pour lui, juste que l'idée me plaisait. Sans que je m'y attende, il se tourna sur le coté et mit son bras sous ma nuque pour me coller à lui et son autre main sur le bas de mon dos. Il me fixa dans le blanc des yeux, faisant quelques allés et retour entre mon regard et ma bouche, le rouge me montait aux joues et je ne pu m'empêcher de baisser la tête.

- Tu me rends fou Tinita...

Mon corps s'enflamma instantanément à ces paroles tandis que sa main descendait le long de ma fesse droite, il se pencha vers mon oreille et mordilla le lobe.

- Je savais bien que je te faisais plus d'effet que ton copain


ChantageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant