❥ Chapitre 7

1.9K 86 12
                                    


  {une semaine plus tard}
En une semaine, il s'était passé beaucoup de choses. Jorge avait décidé de se mettre à bien travaillé au lycée pour pouvoir aller à l'université. Et maintenant, une fille lui courrait après, elle s'appelait Valeria, innocente comme moi, jolie gentille, ce n'est pas mon amie, mais je pourrais presque l'apprécier. Jorge me maintient qu'il ne s'intéresse pas du tout à elle. Il fait ce qu'il veut après tout, mais d'un coté ça me soulage, et d'un autre, j'espère que cette fille pourrait mettre fin à ce chantage.
Nous étions jeudi, Jorge finissait plutôt que moi et était donc déjà rentré. Ma mère travaillait jusqu'à huit heures, mon beau-père aussi. Dani était en soutien, car il a des difficultés en lectures. Quand je rentrais à la maison, j'entendis de la musique, mais le style n'était pas celui que Jorge écoute habituellement. En montant les escaliers, je pus affirmer que ça venait de la chambre de mon demi-frère. J'ouvris la porte et fus pétrifiée. Il se tourna vers moi, alors qu'il était sur Valeria, en train de baiser, il écarquilla les yeux tandis que je refermais vite la porte pour m'enfuir en courant de la maison. C'était trop pour moi, cette sensation d'être une grosse conne... Je ne la ressentais que depuis une minute et pourtant, elle m'était déjà insupportable. Au fond, j'avais confiance en lui, il a brisé notre marché, il m'a menti, je suis totalement perdu et sans savoir pourquoi, je pleure. Je prends mon vélo et roule jusqu'au lac où mon père m'emmenait, cet endroit m'aide et je peux enfin sanglotait sans retenir une seule larme. Après quelques minutes, j'entends du bruit dans les feuillages derrière moi, j'espère que ce ne soit pas Jorge et heureusement pour moi, c'est un jeune homme, il me regarde à peine et sans rien dire s'assoie à mes côtés.

- Je ne savais pas que d'autres personnes connaissaient ce lieu. Dit-il en se roulant un joint
- Moi non plus...
- Je m'appelle Ethan et toi ?
- Martina.
- Pourquoi tu pleures ?
- Longue histoire, un mec qui m'a menti.
- Le coup classique.

J'ai parlé avec Ethan pendant quelques heures, à la fin, on se connaissait presque par cœur, il voulait me revoir demain lors d'une soirée et j'ai accepté. C'est idiot, mais ce garçon m'a fait du bien, pendant qu'on parlait, j'en ai presque oublié pour quelle raison je pleurais. On a échangé nos numéros et je suis rentré en vélo, dans la nuit noire. Un sourire scotché sur le visage, le nez sur mon téléphone, je pénétrais dans le salon et en passant devant le miroir, je pue remarquer que mon maquillage avait coulé, on aurait dit un zombie heureux.

- Martina, tu es là !

Je levais les yeux de mon téléphone en sursautant, ma mère me prit dans ses bras. Elle m'expliqua que je lui avais fait une peur bleue ensuite elle me posa plein de questions sur le fait que j'ai pleuré. Jorge était dans l'encadrement de la porte néanmoins, il partit quand je le remarquais. Je me dirigeais vers la salle de bains et pris une douche, et partis manger quand ma mère nous appela. À table, je ne faisais attention à personne, je ne faisais que parler avec Ethan, même après des heures de discussion, on a encore des choses à ce dire.  

- Martina bon sang avec qui tu parles ! Grogna ma mère. Pose ton téléphone, on est à table !
- Et bien, j'ai été au bord du lac où papa m'emmener souvent. Et j'y ai fait une fabuleuse rencontre ! Ethan, il va souvent lui aussi à cet endroit, on a parlé pendant des heures et je le revois demain !
- Je suis heureuse que tu apprécies autant ce garçon, mais fais attention tout de même.

Après le repas, j'allais dans ma chambre, j'étais cette fois sur mon ordinateur, en train de regarder les photos d'Ethan sur son profil Facebook quand on toqua à ma porte. C'était Jorge, il s'assied sur le bord de mon lit, j'avais envie de le gifler, mais je ne pouvais plus le regarder dans les yeux.

- C'est l'heure Tinita.
- Tu n'en as pas eu assez avec Valeria ?
- C'est pour ça que tu as pleuré ?
- Bien sûr que non. Je me suis engueulé avec Ruggero
- Bon et bien justement, je peux te remonter le moral.
- Non, je n'ai pas envie, restes avec ton nouveau plan cul
- T'es jalouse ?
- Non maintenant, tu dégages, c'est clair !

J'ai dit ça en hurlant, il écarquilla les yeux et resta silencieux pour ensuite partir, je claquais la porte de ma chambre et respirai un bon coup avant de partir vers Morphée.
Le lendemain, le soir. Je rejoignais Ethan à la fête à laquelle il m'avait convié. Il me présenta à tout le monde et je m'amusais vraiment bien, je bus un verre ou deux au début et après je les enchaînais, mais je m'amusais trop pour me soucier de quoique ce soit. J'étais bourrée tout comme Ethan et nous dansions collé serré, il était délicat, ses mains sur ma taille et sa tête dans le creux de mon cou. Je connaissais ce mec depuis hier bon dieu ! Cependant, j'étais ivre et je ne savais pas du tout ce que je faisais ! Je sentis une main sur mon épaule, je me retournai et vis Jorge. Il me porta comme un sac à patates puis nous sortit de la maison, Ethan essaya de le rattraper, mais l'alcool qu'il avait consommé l'en empêcher.

- Lâche-moi bordel !
- Je n'arrive pas à croire que tu t'es saoulé ! T'es complètement folle ma parole !
- Tout ça c'est de ta faute bouffon ! Pourquoi t'es pas avec ta pouffiasse?!

- T'es vraiment conne quand tu t'y mets
- Et toi t'es une pute au masculin

  Il me mit dans la voiture et nous nous arrêtions au bord de la route après quelques minutes de voyage pour que j'aille vomir, il me tenait les cheveux en soufflant d'exaspération. Après ça, il me força à me laver les dents et me porta jusqu'à mon lit, Jorge voulu partir, mais je le tirais par le t-shirt.

- Dors avec moi s'il te plaît.
- D'accord...

Il se mit en caleçon et se glissa sous la couverture, je me déshabillais avec beaucoup de difficultés, mais m'allongeais juste après. Il y eut un lourd silence, j'éteignis la lumière, les effets de la vodka n'étaient pas encore totalement dissipés et j'espérais ne pas avoir la gueule de bois demain.

- Pourquoi t'as fait ça Martina ?
- Parce que j'en avais besoin, ça m'a fait du bien de lâcher prise.
- Il y a forcément quelque chose qui t'as bouleversé.
- Non... Rien...
- Tu mens, j'en ai marre.

Il se leva du lit puis ramassa son t-shirt et son pantalon l'air énervé, je rallumais la lampe ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

- Tu pourras me parler seulement pour me dire la vérité !

Puis il partit faisant claqué et me faisant sur sauter au passage...  


ChantageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant