Ne jamais prendre le bus quand il pleut :

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Run baby run,don't ever look back

Ne jamais regarder en arrière hein?C'est bien ça les paroles ,de cette chanson ? Celles qu'il m'a gentiment dédié?

Deux ans que je ne l'ai pas revu. J'ai attendu qu'il revienne,qu'il me reprenne dans ses bras, vraiment, que tout ça cesse et que le bonheur refasse surface.

Ça en est limite pitoyable, cette façon que j'ai de m'accrocher désespéramment à lui .

Il m'a laissé dans cette rue, me demandant de ne pas le chercher,de vivre sans lui,il m'a délaissé sous cette pluie torrentielle,dans la pénombre d'une d'hiver .

Cette nuit de décembre il m'a brisé le cœur, détruit en plus de m'avoir humilié. Mais je n'ai jamais cessé de lui vouer un amour profond et sincère, à croire que je suis masochiste.

Malgré ses recommandations je n'ai jamais abandonné l'espoir qu'un jour nous puissions être de nouveaux unis. Sentir son odeur, pouvoir entendre son cœur battre sous mon oreille.

Depuis ce moment, ma vie avait totalement basculé. En plus de m'avoir totalement délaissé, il a laisser un traumatisme qui s'est insinué dans mon être et qui ne veut plus me quitter ; il s'est enfui le 25 décembre.

A cause de lui je ne peux plus voir un sapin sans vouloir le brûler. Je ne veux plus de cadeau, plus de chocolat, plus toute cette joie qui envahi les gens à cette période de l'année.

Ridicule hein ? Détester une fête parce qu'on s'est fait plaqué. Ma sensibilité maladive est répugnante.

Ce n'est qu'un détails des traces permanentes qu'il à laissé après son départ, je pourrais passer des journées entières à énumérer toutes les souffrances que j'éprouve à cause de notre rupture.

« Eho Flo ? Tu réponds quand je te parles ?

Je la regarde étonné qu'elle s'adresse à moi de cette façon.

-On se détend ma belle,donc tu disais ?

Elle souffle en roulant des yeux. Je ricane doucement alors qu'elle enfonce son poing dans mon épaule. Elle rigole à son tour en me voyant grimacer de douleur.

-Je disais ,avant que monsieur ne part je ne sais où,qu'il va falloir te décider avec qui tu iras au bal d'Halloween, c'est dans deux semaines et tu n'as toujours pas trouvé de cavalière, enfin en tout cas que tu les as toutes rejetées.

-Ces conneries ne m'intéresse pas Lise, puis les filles me font chier, je crois te l'avoir déjà dit non ?

-A t'entendre on croirait que tu es gay ma parole !

Mon cœur loupe un battement avant que je ne reprenne mon assurance habituelle.

-Bien sure que non espèce de folle, plutôt crever.

Elle me lance un regard noir avant de se lancer dans un long monologue sur l'homophobie. Ma meilleure amie a toujours été une de ces justicières qui défend toute les causes existent sur Terre.

Si elle savait...

Depuis cet « accident » je n'ai jamais rien dit à propos de mon orientation sexuelle,je ne veux pas d'emmerde et ne souhaite pas non plus à avoir à faire à ces petits con qui ne cherche qu'à sauter tout ce qui bouge.

Pour ce qui est du bal, je n'irais pas, comme à toutes les fêtes qui ont eu lieu depuis le début de mes années de lycée. Prenez moi pour un rabat-joie, mais je ne vois vraiment pas l'intérêt d'aller a des soirées où des centaines d'adolescents vont se bourrer la gueule et finiront dans les toilettes à vomir leurs tripes. Désolé mais encore une fois je sèche.

Après le repas nous sommes allés en cours, suivre comme on pouvait . C'est à dire pas beaucoup.

Quand la sonnerie retentit je sors sans attendre Lise et rejoins l'arrêt de bus. Il pleut des cordes et je marmonne dans ma barbe des insultes , maudissant le ciel et tout ce qui s'y passe. Je déteste la pluie, et les arrêts de bus, en fait je n'aime pas grand chose dans ce monde de merde.
Alors que je suis occupé à farfouiller dans mon sac à la recherche de ma carte de bus je sens une main se poser sur mon épaule.

Quand je tournes la tête je croise deux émeraudes qui me fixe. Alors que je m'apprête à me décaler le jeune inconnu applique une pression que me fais comprendre qu'il n'est pas dans mon intérêt de bouger.

Il me fixe pendant quelques secondes avant de prendre la parole

-Salut, heu, balbutie-il, je suis nouveaux ici et je voulais savoir si ce bus menait bien au Sandy Boulevard ?

Je lui lance un regard noir avant de me détacher de son emprise.

-Ouais, peut-être bien, en tout cas me touche plus c'est claire ? Tu ne me connais pas, je te connais pas alors ne m'approche pas a moins de deux mètres, lancé-je avec mépris.

L'expression du beau brun change alors totalement, il ne fait plus cette moue timide qu'il a arboré depuis notre rencontre, désormais il laisse la place à un sourire mesquin qui ferait frisonner toute personne normalement constitué.

-Personne ne me parle comme ça, surtout pas un pédé de ton genre,crache t-il.

Il n'y a que nous deux à l'arrêt de bus, et à cet instant précis je me dis que c'est beaucoup mieux. Je n'aurais voulu pour rien au monde que quelqu'un assiste à cette scène des plus humiliantes.

Je l'observe avec stupeur avant de faire demi tour en prenant la direction qui me conduira jusqu'à mon domicile,tant pis pour la pluie,je préfère m'en aller, m'éloigner de lui.

Au loin je l'entends crier :

-C'est ça barre toi ! Mais je te retrouverais salle pédale de merde !

J'accélère le pas, de telle sorte que je finis par courir. Des mèches de mes cheveux ébènes me collent à la peaux. Mes poumons me brûlent et la pluie mélangée à mes larmes m'empêche de voir claire. Je ne le connais pas mais pourtant ses paroles m'ont profondément blessées.

Depuis toujours j'ai réussis à caché mon homosexualité à mon entourage et personne ne s'en est rendu compte, mais lui, un seul instant il m'a découvert

Mon orientation sexuelle se voit tant que ça ? Cette pensée me terrifie au plus haut point.

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Bon et bien on peut dire que je me lance dans cette fiction sur un simple "coup de tête".

Je ne vais pas prévenir les gens que cette fiction aura pour thème une relation entre deux hommes. Je trouve qu'en 2015 il serait temps de ne pas à faire de différence entre un couple hétéro ou un couple homosexuel.

Sur ce j'espère que cette fiction vous plaira et je m'excuse d'avance pour les nombreuses fautes d'orthographe que je fais.

-J

Réécriture: 14/05/2018









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