Florimond ne s'assume pas ,ni ses choix,ni son physique: il ne supporte pas sa vie.
Il pense alors toucher le fond lorsqu'il fait la rencontre Simon. Jeune homme tatoué,mauvais,traînant tous les cœurs après lui. Le cliché parfait du "Bad boy".
Ce...
-Vas y arrêtes de faire ton gars romantique à me couvrir les yeux, je vais finir par me péter la gueule. Je grogne en posant mes mains sur les siennes.
-Et toi cesse de te plaindre là on dirait ma mère quand elle à ses règles.
Je souffle et me laisse emporter par Simon qui me fait marcher depuis au moins dix minutes dans la forêt où il nous a amené. Lorsqu'il m'a dit qu'il allait me faire oublier mes problèmes j'étais dans un état d'euphorie qui m'est rare. Mais maintenant que je me trouve à ne rien pouvoir contrôler je suis plutôt a la limite de l'agacement. Je déteste de rien pouvoir faire, voir. C'est plus que frustrant
-Je peu te promettre que tu ne vas pas le regretter ! Me soutient-il en approchant son visage de ma nuque, laissant son souffle s'écraser contre ma peau.
Rien que sa voix me met dans tous mes états. Je n'arrive à rester serein avec lui. Et ce monsieur ne fait rien non plus pour préserver mon dans un état sain. Il me cherche constamment, à chacun de ses mots j'y vois quelque chose de sous entendu. C'est peu-être moi qui fait preuve de paranoïa, ça ne m'étonnerais même pas.
-On est arrivé grincheux. Me dit-il en glissant ses mains sur mes hanches, me laissant recouvrer la vue.
J'ouvre la bouche puis la referme. Je me collant au torse de la personne merveilleuse m'ayant emmené dans ce lieu paradisiaque.
-Tu as fais très fort. J'arrive à sortir, contemplant ce paysage à l'image mes rêves les plus beaux. La plage propre et surement inconnu de la population est tous bonnement magnifique.
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Il rigole et enroule ma taille, posant sa tête sur mon épaule.
-Je sais, je suis le meilleure tu n'as pas besoin de la dire.
Je roule des yeux et me tourne vers lui.
-Malgré le lieu magnifique que tu as trouvé, le meilleur ça reste moi. Je le provoque en posant un doigt sur sa poitrine.
Il me fixe avec un air faussement blessé.
-C'est comme ça qu'on me remercie ! Tu sais quoi je vais te laisser au milieu de cet endroit perdu et te laisser crever. Feinte t-il en se détachant de moi.
Il se retourne et glisse ses mains dans les poches de sa veste en cuire.
Avant qu'il ne s'éloigne je le saisis par la ceinture de son pantalon et le tire vers moi. Surpris il sort un espèce de couinement qui me vaut un fou rire.
-On se moque de moi en plus ? Tu vas le regretter mon cher Florimond.
Il me soulève et me porte tel un sac de pomme de terre, ne prenant en compte mes cris. Je suis ensuite déposé sur le sable chauffé par ce Soleil qui est rare en ces lieux pluvieux .
-Tu es vraiment un con. Je souffle en reprenant mon souffle.
Je le sens se mettre au dessus de moi, me coinçant de ses deux jambes.
