Le diable en personne

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Attendre une journée fut une torture puisque le plaisir que m'avait procuré Simon ne m'avait pas quitté un seul instant.

Je n'en pouvais plus, et lorsque 18 heures a sonné je suis sorti d'une telle façon que tous m'ont regardé avec de gros yeux.

Mais leur regard sur mon être ne m'intéressais pas, je le voulais lui, et tout de suite.

Les couloirs défilent sous mon regard indifférent, mon corps avance tous seul, je ne me contrôle plus. Je me fais bousculé, je bouscule à mon tour, j'ai droit à quelques injures auxquelles je ne prête aucune intentions. 

Je devrais peut-être aller chercher quelques affaires à mon casier.

Non,je m'occuperais de ça demain, je ne veux pas m'attarder dans cet établissement.

Pourquoi fallait-il que mon dernier cours se passe dans le bâtiment le plus éloigné de l'entrée ?

Est-ce un maléfice, un sort jeté pour que je poirote et reste avec cette passion en moi plus longtemps, de sorte à ce que je souffre d'impatience ? Je ne sais pas, mais je maudit la terre entière pour ne pas me laisser succomber.

La sortie est toute près, dans deux petits tournants j'y serais, je serais avec la cause de ma souffrance.

Et hop ! J'ai réussis éviter l'amas de lycéens qui se trouvait à côté de la fontaine. Je suis alors entre deux édifices, l'entrée est à ma gauche, j'y vais de bon cœur mais une main sur mon torse.
Je m'arrête ( un peu obligé) et tourne la tête agacé.

-Tu veux quoi là ? Je lâche sans même faire attention à la personne.

-Depuis quand tu es agressif ? Me demande t-on.

Je me concentre alors un peu plus sur l'individu m'ayant arrêté dans ma course folle.

La surprise est total. Je l'avais presque oublié. Il est vrai que je ne l'avais pas revu et que, je n'avais pas vraiment eu envie de me souvenir de lui.

-Qu'est ce que tu veux Jacob ? Je réponds froidement.

-Tu n'as pas été gentil tu sais, je n'ai plus entendu parlé de toi depuis.. la soirée.

Je me mets alors à rire jaune face au ridicule de la situation.

-Tu as voulu me faire faire des choses à mon insu ! Je crache sèchement.

Je le vois serrer la mâchoire et serrer les poings, sa réaction ne me dit rien qui  vaille.

-Tu sais très bien que je ne t'aurais jamais fais de mal ! Et tu sais que je veux sortir avec toi depuis un baille ! Se met-il à crier.

J'ai un mouvement de recul fasse à son agressivité. Je vois la même noirceur dans ses yeux que lors de notre dernière altercation et je commence donc, malgré moi à ressentir une certaine forme de peur.

-Tu vois tu recommences ! Mais comment tu peux imaginer que je puisse aimer un homme violent !

Il prend frénétiquement et alternativement appuie sur ses deux pieds.

-Et comment toi tu peux aimer un gars comme Simon ! Hurle t-il.

Mon sang ne fait qu'un tour et je le pousse contre le mur.

-D'où tu te permets de parler de lui et ce que je ressens pour lui ne te regarde pas ! Je cris à mon tour.

Je me rends tout de suite compte de l'erreur que je viens de faire :insinuer que j'ai des sentiments pour Simon a été la pire chose que j'ai pu faire dans la journée. Quel con je suis !

Vert émeraude ( BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant