Ses Yeux

Chapitre 10

Chapitre très très court désoler mais je manque de temps en ce moment. Bonne lecture :)

 [ ...POV : Castle  

Je rentra dans le bureau sans prendre la peine de toquer. Et là je m'arrêta stupéfait. Mais qu'est ce que c'était tous ça ?  ]

Il y avait des tableaux partout, où des photos de Kate étaient accrochées ainsi que la photo du van blanc, des photos de la scène de crime, des photos du corps. Il y avait son emploi du temps de la veille du kidnapping, il y avait écrit en gros " FAUX CORPS ".

J'étais sous le choc, toutes ces informations, tous ces documents, toutes ces photos. Ils enquêtaient en cachette et ils ne nous avaient rien dit.

POV : Beckett

Josh !!! Mais qu'est ce qui lui avait pris ?!

- Heu...., je n'arrivais pas à parler.

- Et ben Kate on a perdu sa voix.

Il s'approcha de moi et caressa ma joue. Je recula ma tête.

- Ne résiste pas, tu n'en ai pas capable, tu es trop faible.

-J...Jo...

- Avec tous ce que je t'ai donné, tu dois être perdue, ma chérie.

" Ma chérie " mais de quel droit il se permettait de m'appeler comme ça.

Il caressa mes cheveux mais je résista encore.

- Bon vu que tu n'est pas décidée à me laisser t'approcher, je vais te laisser. Tu dois t'être habitué à être seule depuis le temps que tu es là.

Il s'en alla, me laissant perplexe.

" Pourquoi me faisait-il subir ça ? " Qu'est ce que je lui avait fait ? "

Je pleurais, je n'en pouvais plus.

" Depuis combien de temps étais-je ici ? " Qu'est ce qu'il m'avait donné ? "

Je me sentais bizarre depuis que je m'étais réveillée ici. Comme si il m'avait drogué. Oui c'était ça il m'avait drogué. Avec tous les médicaments dont il avait accès à l'hôpital, il avait largement de quoi me droguer.

Je n'arrivais pas à arrêter de pleurer. Je pensais à mon père qui devait être mort d'inquiétude tout comme Lanie. Au gars et à Castle qui devaient me chercher à l'heure qu'il est. Je n'en doutais pas, ils ne me laisseraient jamais tomber. Surtout Castle qui devait sans doute s'acharner jours et nuits pour me retrouver.

Nous nous étions beaucoup rapprochés depuis ces derniers temps. Ses regards, ses sourires, ses compliments, ses douces attentions, c'était pour cela qui j'avais le plaisir de me lever le matin et d'aller au commissariat car je savais qu'il y serait, qu'il m'attendrait avec mon café. Cette habitude qu'il avait pris de me ramener un café tous les matins, me touchait. Surtout quand il me le tendait avec son sourire craquant. Son air enfantin, qui me faisait tant rire et que j'aimais tant mais que je ne lui avouerais jamais. Et puis au fil des années son regard avait changé, il y avait plus qu'avant. Il avait cette lueur d'admiration mais aussi une autre lueur quand il me regardait, d'amour je dirais. Son regard était devenu si intense. Ce don qu'il avait de lire en moi comme dans un livre ouvert, me fascinait. Je savais qu'il y avait aussi de l'amour dans le regard que je porter mais je ne voulais pas me l'avouer. On avait pas besoin de mots pour communiquer, juste un regard suffisait pour que l'on se comprenne. Nos " pensées partagées " aussi, quand on finissait les phrases de l'autre, cette sorte de connexion que l'on avait, était inexplicable. Et si intense. C'était aussi grâce à lui que nous avions le plus grand taux de résolutions d'enquêtes. Son aide était devenu indispensable. Il était devenu indispensable pour moi.

Merci d'avoir lu ;) Le prochain sera plus long.