Chapitre 45

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Bonne lecture :)

Arrivés au commissariat, je me dirigeais vers les gars suivi de près par Castle. Un peu trop près je dirais.

- Hey Beckett ! Dit Espo, on a trouvé le « Bob » de la carte.

- Il s'agit de Bobby Whrite, quarante-cinq ans, marié deux enfants. Il travaille à la fourrière du Queens. Il a été arrêté en deux mille douze pour vol dans une supérette et a pris deux ans de prison.

- Allez le chercher, on va l'interroger, dis-je.

- C'est déjà fait, dit Ryan avec un air fier.

- On s'en ai chargé pendant que vous faisiez..., dit Espo.

- On faisait rien du tout, on était pas ensemble, répondais-je à leur taquinerie.

Je me tourna vers Castle et constata son air amusé, je lui fit un regard noir.

-Bon Espo, tu viens avec moi.

Nous entrions dans la salle d'interrogatoire et je me trouvai face à un homme bien nerveux et stressé à mon goût pour être innocent.

- Bobby Whrite, marié deux enfants, arrêté pour vol il y a quelques années, cause de gros problèmes d'argent, vous avez fait deux ans de prison, dis-je en m'asseyant.

- Vous pouvez m'expliquer ce que je fais là, dit-il en bougeant nerveusement ses mains.

- Avez-vous déjà vu cet homme ?

- Non, je suis désolé.

- Alors pourquoi nous avons trouvé une carte avec votre nom et votre numéro de téléphone dans un entrepôt où il résidait, dit Espo.

- J'en ai aucune idée...

- Bon écoutez Bobby, si vous ne coopérer pas, je vous arrête pour complicité de kidnapping et violence envers un officier de police. Vous imaginez vos enfants...vivre dans la rue... vous en vouloir à vie pour leur avoir infliger ce mode de vie...

- D'accord, d'accord !!! Il est venu plusieurs fois me voir, craqua-t-il.

- Pourquoi ?

- Il est venu pour une demande spéciale.

- Quelle demande ? Demanda Espo.

- Il cherchait un van. Il m'a demandé si j'en avais un à la casse. Je trouvais ça bizarre puisqu'en général les gens viennent acheter des pièces mais pas un véhicule entier.

- Et qu'avez vous fait ?

- Je lui ai dis que je n'avez pas le droit de vendre des véhicules. Il a insisté et...

- Et ? Demandais-je.

- Il m'a proposé cinq mille dollars et j'ai accepté. Il a embarqué dans un camion, m'a donné l'argent et m'a dit de rester discret sinon il reviendrait et il est parti.

- C'est tout ? Demanda Espo.

- Non, il m'a aussi demandé si je connaissais un bon mécanicien et je lui ai donné les coordonnées.

Je lui tendis un bloc notes.

- Écrivez les.

Il s'exécuta.

- Mettez tout ce que vous nous avez dit par écrit, un agent passera le ramasser plus tard, dis-je.

- Qu'est ce qui va m'arriver maintenant ? Nous demanda-t-il. J'ai fais ça pour ma famille, j'avais besoin d'argent pour nourrir mes gosses !

Je quittai la salle et me dirigeai vers le tableau blanc pour afficher les nouvelles informations. Je m'asseyais au coin de mon bureau et Rick fit de même, s'asseyant si proche de moi que j'en avais des frissons.

Ryan prit la parole :

- Alors je me suis renseigné sur le mécanicien. Il s'agit de David Bauchand, un français venu s'installer à New-York il y a sept ans. Il a trente-deux ans et il est propriétaire du garage « 55 Water Garage ».

- Castle et moi, on va y faire un tour. Essayer de trouver comment il a pu se procurer un tel somme d'argent.

Dans la voiture, on parlait de tout et de rien. Jusqu'au moment où Rick posa sa main sur la mienne qui était sur le levier de vitesse. Je souris, c'était si agréable. Je me garai à côté du garage et tourna la tête vers Castle qui n'avait pas l'air décider de me lâcher ma main.

- Je peux reprendre ma main ? Lui demandais-je en souriant.

- Si j'ai le droit à un baiser oui, me dit-il.

- Rick on en a déjà parler.

- On est pas en public là, personne ne va nous voir.

Il était si craquant avec son petit air de chien battu. Je l'embrassais et il lâcha ma main.

- Allez on y va.

- Monsieur Bauchand ? Demandais-je. David Bauchand ?

- Lui-même.

- Lieutenant Beckett, lui dis-je en lui montrant ma plaque, et Richard Castle. Nous avons quelques questions à vous poser .

- Bien sûr.

- Avez-vous déjà vu cet homme ?

- Oh..oui je m'en souviens ! Ce type voulait que je fasse un miracle. Il m'a ramené une sorte de van complètement défoncé, je n'aurais pas su dire ce que c'était si il ne me l'avait pas dit.

- Il voulait quoi ?

- Il voulait que je le remette à neuf. Au premier abord, je lui ai dit que ce serait impossible. Mais il insisté vraiment, il semblait ne pas vouloir lâcher l'affaire alors j'ai analysé le véhicule. Je lui ai dit que ça allait prendre beaucoup de temps et que ça allait lui coûter cher. Il m'a dit que l'argent n'était pas un problème en revanche il semblait presser de pouvoir l'utiliser.

- Comment pouvez vous affirmer ça ? Demanda Rick.

- Il venait toutes les deux semaines pour me demander si ça avançait bien.

- Vous avez mis combien de temps ?

- Trois mois.

- Merci.

- De rien, bonne journée.

Merci d'avoir lu ;)

Ses YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant