Chapitre 4

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Voilà le chapitre 4. Bonne lecture ;)

[... L'enquête était une impasse, pas de pistes, pas d'indices, certes nous avions le témoignage du gardien mais en vérité ce n'était presque rien. Chercher un van blanc dans New- York c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Tory essayait de trouver des vidéos de caméra de surveillance mais dans un port ce n'est pas très fréquent. ]

Le téléphone du bureau d'Esposito se mit à sonner, j'allais répondre quand il me devança et dit :

-" Et, pas touche... Allo ?

-...

- Ok merci, ça va toi ?

-...

- Oui, je passerais plus tard, et il raccrocha.

- C'était Lanie ? lui demandais-je.

- Oui, alors...

- Alors quoi ? demanda Ryan qui venait tout juste de s'approcher de nous.

- Elle est morte étouffée et elle a était frappé à la tête juste après... "

C'était horrible, j'avais tellement mal au cœur de m'imaginer la scène. Elle se faisant étouffée et tabassée. J'avais envie de pleurer, de courir, de m'évader d'ici. Il ne fallait pas que je craque, pas là.

Après avoir passé l'après-midi à chercher un indice ou une information qui nous permettrait d'avancer sur une piste solide, Gates vint nous dire de rentrer chez nous, en forme nous serons plus performant. Javier et Kevin hésitaient à partir mais après tout, il fallait qu'on se repose.

J'étais assis sur sa chaise, à son bureau. Je ne pouvais pas partir, c'était comme si je l'abandonnais. Je ne pouvais pas aller me coucher comme si de rien était, je ne pensais qu'à elle. Le capitaine, qui était toujours dans son bureau, vint me voir et me dit :

" Monsieur Castle, rentrez chez vous.

- Je ne peux pas...

- Je sais que c'est difficile mais vous ne pouvez rien faire, vous ne pouvez pas la ramenée. Il faut que vous vous reposez si vous voulez avancer.

- Je n'ai pas envie de rentrer chez moi. "

J'avais la forte impression de l'abandonné, en quittant son bureau, l'endroit où j'étais le plus proche d'elle, je me sentirais trop loin de son âme, de son tout.

- Vous ne l'abandonné pas si vous partez, pensez ce que Beckett vous aurez dit si elle serait toujours là.

- Elle m'aurait dit "A demain Castle ? " et je lui aurai répondu " A demain Beckett. "

Sur ce je quittais le commissariat, je préférai marcher que prendre un taxi. Il fallait que je prenne l'air, que je décompresse. Il fallait aussi que j'annonce ça à Alexis et à mère. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas réalisé que je m'étais rendu devant l'appartement de ma muse. Les larmes menaçaient de couler, alors je repris mon chemin et rentra chez moi.

Arrivais devant mon loft, le gardien me salua mais je n'y prêtais guère attention, mon esprit était ailleurs. A peine ais-je franchit la porte d'entrée, qu'une tornade rousse me sauta dans les bras. La chaleur de ma fille me faisait du bien après tout le mal que j'avais subi aujourd'hui. Quand elle vit ma mine déconfite, elle me demanda ce qui se passait.

" Papa, ça ne vas pas ?

- ...

- Papa, qu'est ce qui se passe ?

- ... "

Aucune réponse. Je n'arrivais pas à parler, je me sentais si faible, si désarmé. Toujours dans les bras de ma fille, je craquais, je n'en pouvais plus, il fallait que ça sorte. Comme si toutes les émotions que j'avais refoulés depuis le début de la journée, s'évacuer de mon corps. Je ne pouvais plus contenir ma peine, elle était trop forte. Je m'autorisais à pleurer devant ma fille, chose que je n'avais jamais faite auparavant mais j'en avais besoin.

Alexis me serra fort dans ses bras, même si elle ne comprenait pas la situation.

" Grand-mère !!!, appela ma fille.

- Oui, cria-t-elle d'en haut.

- Descends vite !!!, J'entendis les pas de ma mère dans les escaliers qui se rapprochait de moi.

- Richard ? Qu'est ce qui se passe ? Elle m'emmena m'asseoir sur le sofa, pendant qu'Alexis fermait la porte avant de prendre place à mes côtés.

- Chéri, dis-nous pourquoi tu pleures...

- Papa..., je sentais de l'inquiétude dans sa voix qui se briser quand mes larmes redoublèrent d'intensité. Ma chemise était trempée. Je me sentais si mal. Il fallait que je leur dise, ça me tuer de l'intérieur.

- Elle... Elle est ...

- Qui papa ?

- Kate ?

- Non Richard, elle n'est pas...

- Si elle est morte ! criais-je.

Ça y est enfin je l'avais dit ! Je m'étais débarrassé d'un poids trop lourd. Elles étaient sous le choc, je pouvais le comprendre étant donné que je leur avais annonçais ça d'une traite, de plus en haussant le ton. Ma fille pleurait de chaudes larmes dans mes bras, mouillant les petites parcelles de ma chemise qui étaient encore sèches, en murmurant des ; Ce n''est pas possible non ... " Ma mère avait les larmes aux yeux, n'osant pas trop craquer devant nous, il fallait qu'une personne soit forte dans ce moment de faiblesse.

Voilà pour le chapitre 4, donnez votre avis.





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