Enfant de cadavre (partie 2)

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"Merci d'être toujours plus nombreux à me suivre, je tiens à remercier mes nouveaux abonnés: FatimOne, Les_Clochardes, louloute_1353, 00Lauraaaaa00, islamsam , ma_rime, DjimmyKennel, imfvckingsoftly34, nemihouamel, Hoshiko24, dragonblaster, labelladu64, unevoleuselunatique. Je dois avouer que ça commence à faire beaucoup de noms par chapitre mais je tiens quand même à vous remercier. Maintenant, bonne lecture ;)"

Cela fait quatre ans que ces mercenaires me recueillaient, je devais avoir cinq ans à ce moment là. Depuis toutes ses années nous logions dans un campement, il devait bien y avoir quelques centaines de tentes à teinte verte pour le même nombre de soldats. Mon père sortait donc de sa tente qui elle était d'un rouge impérial, alors qu'il devait être dans les alentours de dix heures du matin, après qu'il ait sûrement réglé quelques comptes. S'étant vêtu de son armure de cuir, il sortit et me vit. Alors que j'étais plongé dans mes pensées, habillé de simple vieux tissus, il me tendit une épée en bois. Je leur faisais perdre de la nourriture en la mangeant, de l'eau en la buvant et se sont des mercenaires après tout, pas des nounous. J'allais devoir apprendre à être assez rentable pour être nourri, que je rapporte assez pour la bouffe que j'avale.

-Ulfric, en position!

-Papa, je sais pas me battre moi.

-Tu apprendras. En position.

Je pointais fébrilement mon épée en bois vers lui. Alors que j'arrivais difficilement à parer le premier coup qu'il m'envoyait, je me pris le deuxième au visage et commençai à saigner de nez tout en pleurant.

-Ça fait mal!

-Arrête de pleurer sale môme, sois un homme!

Je séchai alors mes larmes et la morve qui me pendait du nez. Je crois que je n'avais plus intérêt à pleurer si je tenais à avoir ma nourriture.

Je le trouvais méchant, mon nez était couvert de sang. Je courus alors voir ma mère qui était dans la tente rouge d'où était sorti mon père et me jetai dans ses bras.

-Maman! Papa il m'a fait ça, lui dis-je en montrant mon nez.

-Ne t'inquiète pas, ça va aller. Laisse moi voir.

Elle regarda et en le touchant elle entendit un craquement, ça me fit très mal! Elle prit alors du bandage et en mit sur mon nez.

-Ton nez est cassé mais avec ça, ça devrait aller mieux.

-Merci, dis-je un peu triste.

-Ne t'inquiète pas, papa va être sévèrement puni.

Je souris alors et sortis de ma chambre. Mon père me racontait que quand j'étais venu ici, tout le monde disait que j'allais leur porter la poisse et que certains le pensais encore, je trouvais ça méchant...

Parfois certaines personnes me regardaient d'un mauvais œil mais vu que mon père était le chef, les soldats se taisaient de peur qu'il prenne ma défense car il n'aimait pas qu'on médise sur moi, je ne cache pas que ça me faisait plaisir.

Chaque jour, c'était comme ça : mon père me donnait une épée en bois et m'entraînait au combat. Je fus très souvent blessé mais ma mère était là pour me guérir et me faire des câlins, ce qui me rendait très heureux.

Un jour, à mes six ans, je trouvai une grande épée, la pris et tentai de la soulever tandis que les mercenaires riaient en me regardant. Ils étaient trois : le premier était plutôt jeune, imberbe et blond ; le deuxième a les cheveux bruns et les yeux marrons ; le troisième, lui, ressemblait au premier mais avec une barbe et une balafre à l'œil gauche. Le premier vint et finit par me parler.

-Dis p'tit, tu penses pas que cette épée est un peu grande pour toi?

-Non!, dis-je toujours en tentant de soulever cette lourde épée que je finis par lever fébrilement et tentai de frapper, mais le mercenaire esquiva d'une grande facilitée. Le troisième dit alors :

-Faut d'abord que tu t'entraînes p'tit sinon tu t'en sortiras pas dans un combat.

Cette épée était beaucoup trop lourde pour moi, je me fatiguais rapidement. Mon père continua alors de m'entraîner tous les jours, il fallait bien que je sois rentable, que je rapporte l'argent de ma nourriture et de mon eau.

-Plus vite! me cria mon père.

J'essayai de frapper toujours plus vite et fort mais c'était difficile, alors qu'il n'avait aucuns répits pour moi. J'en étais couvert de bleu, mais je m'obligeais à continuer de me battre.

À sept ans, je décidai de prendre une véritable épée pour me battre et je pris alors difficilement un espadon que je vis et j'eus du mal à le porter mais je continuais. C'est là que mon père vint.

-Ulfric, cette épée est beaucoup trop lourde pour toi.

-Je veux m'entraîner avec CETTE épée, répliquai-je en la tendant vers lui.

Il accepta et commença l'entraînement. L'épée était bien trop lourde et je me pris touts les coups, ne pouvant esquiver, me prenant des bleus commençant à saigner. À la fin de l'entraînement, je partis un peu plus loin dans le camp, dans une cour et m'exerçais au maniement de cette épée pour que je puisse la soulever.

Les premier jours, je ne cessais de saigner durant mes entraînement mais je devais continuer, je devais toujours plus m'entraîner, je voulais que mon père soit fier de moi, et au fur et à mesure que je m'entraînais la difficulté à porter cette lame disparaissait.

Jusqu'à mes neuf ans je ne cessais de m'entraîner toujours plus au combat, ayant toujours plus de facilité au maniement de l'épée et au combat et c'est à cette âge là que je participai à ma première bataille.

Je me souviens que j'étais en deuxième ligne, de la sensation de mort omniprésente lors de la charge de notre armée, de la chair tranchée par mon épée, la sensation qu'à tout instant je pouvais mourir. Je me battais corps et âme tel un diable à forme humaine, alors que je voyais mon père au combat, nos troupes l'emporter. Ça allait être une victoire pour nous, mercenaires et ça allait bien payé, je pense avoir enfin prouver ma valeur. Lorsque la bataille fut finie, nous rentrâmes au camp, fêter la victoire, tout le monde était heureux.

Quelques mois plus tard, ma mère après avoir consulté un médecin, apprit qu'elle était atteinte de la peste, et allait mourir. Je restais à son chevet malgré l'interdiction des médecins, tandis que mon père avait appris la nouvelle mais était sur le champs de bataille, ne pouvant rentrer. Je restais là jusqu'à son dernier souffle, ou je ne cessais de pleurer devant le corps sans vie de ma pauvre mère. Mon père n'arriva qu'au moment de l'enterrement, me criant de ne pas pleurer, alors que ma mère était maintenant six pieds sous terre, dévorée par les vers.

"tellement de drama dans ce chapitre où Ulfric vient de perdre sa mère, alors que ses problèmes ne font que commencer. Encore une fois, laissez un vote si l'histoire vous plaît, ça me montre que ce que je fais plaît, commentez pour donner votre avis, me partager vos théories, me donner votre critique positive ou négative (toujours constructive s'il vous plaît) pour que je m'améliore, abonnez vous pour suivre mon actualité, et surtout partagé, ça me permet de me faire connaître. Au prochain chapitre and look into my eyes, tell me what is hidden deep inside"

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