Une dur enfance(partie 3)

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Cela fait plusieurs jours que l'on marche et je ne sais toujours pas où ils m'emmènent, tout ce que je sais c'est que leur Maître désire me voir, mais pourquoi? Qu'est ce que j'ai de si spécial? Après des heures de marche je vois au loin des remparts se lever, c'est magnifique.

-C'est là que nous allons ma petite, on y est bientôt.

-C'est majestueux.

-Je sais.

La cité est entourée de remparts immenses parsemées de tours de défense sur lesquelles des gardes sont postés. Sur les remparts, des canons sont postés un peu partout ; c'est juste grandiose : cette cité à l'air imprenable et majestueuse. Nous sommes enfin arrivé devant l'entrée.

-Bonjour Clémence, je vois que tu as mené ta mission à bien, dit un des gardes avec un grand sourire. Toutes mes félicitations.

-Merci Ragnar.

-Allez, ne faites pas attendre le Maître.

-Tu a raison, hâtons nous.

Quand nous rentrons tout le monde à l'air heureux, il y a des petits commerçants partout et ils sont forts sympathiques. Je sais que je l'ai déjà dit mais c'est magnifique. On arrive devant une sorte de grande gravure arborant un symbole fort étrange et je remarque que tout les soldats le portent. Cette sculpture a de part et d'autre des escaliers conduisant à une cours ronde avec à nouveau des escaliers qui eux conduisent à une splendide et imposante villa. Nous rentrons et Clémence m'indique la salle qui est directement à la droite de l'entrée.

-C'est dans cette salle qu'est le Maître, il t'attend.

-...

-Allez, ne soit pas timide, il est un peu vieux certes, mais il ne mord pas.

-D'accord...

Je rentre dans la salle que Clémence m'a indiquée et vois une personne d'allure assez vieille avec une barbe et une cicatrice au niveau de la lèvre qui coupe sa barbe en deux. Il porte une magnifique armure avec de la fourrure sur l'épaule gauche et une longue capuche. Le silence régnait puis le Maître se mit à parler.

-Bonjour, dit il avec un petit sourire.

-Heu, b-bonjour.

-Dis moi, ton voyage s'est-il bien passé?

-On peut dire ça...

-Tu as l'air mal à l'aise, est ce que c'est moi qui te fais peur?

Je l'observe et remarque le symbole de la gravure sur l'espèce de bracelet d'acier qu'il porte mais qu'est ce que c'est?

-Ce symbole est celui de mon ordre, il est beau n'est-ce pas?

-Heu, oui...

C'est comme si il lisait en moi comme dans un livre ouvert, effrayant.

-Oh, j'ai failli en oublier les bonnes manières, mon nom est Auditore, mais tu peux m'appeler Ezio.

-D'accord Ezio, moi c'est...

-Noémie, je sais.

-Comment le savez-vous?!

-Cela fait longtemps que j'ai un œil sur toi. Et à partir de maintenant tu deviendras mon apprentie et je serai ton Mentor. J'espère que tu te plairas ici. Dès demain ton entraînement commencera alors tu devras te reposer. Je sais que tu aimerais partir mais maintenant cette villa est ta maison. Moi aussi je ne voulais pas rester au début mais tu verras qu'on est pas si mal.

-Et pourquoi je vous obéirais?

-Écoute, je sais que la perte de ta mère t'a sûrement beaucoup blessée et je te comprends ; j'ai moi même perdu mon père et mes deux frères il y a longtemps. Je les ai vus mourir de mes yeux mais maintenant c'est nous ta nouvelle famille. Clémence va te montrer tes appartements. Demain tu mettras la tenue qui est posée sur ton lit.

-Merci.

Je partis encore perturbée par tout ça et suivis Clémence.

-Alors, comment ça c'est passé?

-Il m'a dit que l'entraînement commencera demain et que je dois me reposer.

-Super, me dit-elle d'un ton enthousiaste. Bon ben, je te laisse t'installer tranquillement, à demain.

-À demain Clémence.

Je rentre dans ma chambre qui est immense : il y a un grand lit double pour moi toute seule, une grande penderie, un magnifique miroir et une armoire avec un pot posé dessus rempli de plume. Je remarque qu'il fait déjà nuit et décide alors de m'endormir après ce long voyage qui m'a épuisée. Le lendemain, je me réveille puis m'habille de la tenue qui était posée sur mon lit et descends dans la cours où je vois Ezio qui m'attendait.

-Notre petite apprentie est enfin réveillée. Tiens.

Il me lance alors son épée en bois que j'arrive à attraper je ne sais comment.

-Bravo! Nous allons enfin pouvoir nous entraîner.

-C'était quoi ces plumes dans la chambre.

-Un souvenir d'une personne qui nous a quittés il y a fort longtemps.

-Ah, je ne savais pas, désolé.

-Ce n'est pas grave...

Je rentre dans le cercle et Ezio prend une pose de combat.

-Allez maintenant, frappe moi.

-Quoi?!

-Je te demande de me frapper.

-Heu, ok...

Je fonce sur lui et lance une attaque qu'il esquive d'une grande facilité.

-Je t'ai demandé de me frapper.

-Je sais!

-Alors, qu'est ce que tu attends?

Je retente mais il esquive à nouveau. Je commence alors à frapper dans tout les sens mais je ne le touche jamais. Et puis, à mon cinquième coup il saisit mon épée, me désarme, me fait tomber d'un coup d'épaule et me place l'épée sous la gorge.

-Perdu. Il va te falloir beaucoup d'entraînement avant d'être à niveau.

-Je ne me suis jamais battu de ma vie.

-Mais je vais t'apprendre.

-Et pourquoi m'avez-vous sortie de mon village.

-Parce que je dessellait un certain potentiel en toi et je connaissais bien ta mère.

-Vous la connaissiez?!

-Oui, une merveilleux assassin.

-Ma mère était un assassin?!

-Oui et tu en deviendras une à ton tour.

"Salut à tous, sachez que je ferais peut-être encore un ou deux chapitres sur l'histoire de Noémie et son entraînement avec le si célèbre assassin Italien: Ezio Auditore Da Firenze. Encore une fois, si vous avez questions, des commentaires ou juste des encouragements, ça se passe dans les commentaires. Si vous avez aimé vous pouvez mettre un petit like, ça me montre que mon histoire vous plaît. Vous pouvez vous abonnez à mon compte wattpad pour suivre mon actualité et partager, ça me permet de me faire connaître. En tout cas merci d'être toujours de plus en plus nombreux à lire mon histoire et a+ pour le prochain chapitre de Berserker"

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