Chapitre 7

22 2 2
                                    


Je bougeais lentement mes doigts. J'entrouvris mes lèvres et sentis l'air s'infiltrer dans ma bouche. Mes paupières se soulevèrent. Je vis un plafond somptueux où éteint peint une fresque sublime représentant un paysage de roman. Un immense palais surplombait de sa hauteur une montage immense associé à une mer déchainée. Je remarquais également une armoirie qui semblait être creusé à même le plafond, elle représentait un quart de lune encastré dans un cercle doré. Cette image me ramena peu à peu à la réalité. Mon premier reflexe fut de porter ma main à mon cou. Mon pendentif n'y était plus. Je me redressais d'un coup ressentant alors mes membres douloureux. Je remarquais que j'étais allongés sur un canapé moelleux.

- C'est cela que vous cherchez ?, dit une voix lente.

Je remarquai alors que je n'étais pas seule dans la salle. Elle était quatre. L'une, la plus jeune, était assise sur un fauteuil en bois, elle avait un visage d'ange et ses cheveux blond étaient tressé autour de sa tête. Des petites tâches de rousseurs ressortaient sur sa peau rosé tandis qu'elle m'observait un petit sourire sincère au coin des lèvres. Elle avait un air enfantin qui surpassait sa beauté. La seconde, plus grande, mince et élancé, avait son coude posé contre le rebord d'une cheminée et me regardait avec méfiance et un certain mépris. Elle portait un débardeur noir qui m'était en valeur sa poitrine avantageuse tandis que ses épais cheveux bouclé tombait autour de son visage séduisant. Elle avait quelque chose de sauvage dans sa façon de se tenir, comme si elle était une bête, prête à bondir sur sa proie. Elle était effrayante. La troisième tapait du pied, je sentais chez elle une grande nervosité. Elle devait avoir la quarantaine et possédait les même cheveux blond que ma mère. Elle n'avait rien d'accueillant dans le regard, au contraire. Je remarquais sa longue robe à jupon et me demandais comment elle pouvait se déplacer avec une telle chose. Mais mon regard s'arrêta sur la quatrième, elle avait les mêmes traits que la précédente, elle était seulement la plus âgé de toute, et sur sa tête était posé une couronne en or. Elle avait un visage doux tiraillé par les épreuves de la vie. Mais deux choses retinrent mon intention. De l'une, elle avait les mêmes yeux émeraudes que les miens, comme la femme nerveuse, et de l'autre était pendu au bout de son index mon pendentif. C'était elle-même qui m'avait adressé la parole. Elles avaient toutes les quatre le regard fixé sur moi. Assez apeuré, je m'enfonçais un petit peu plus dans le canapé.

- Comment l'avez-vous eu ?, lança sèchement la blonde nerveuse en indiquant le collier.

- Eleonora ! Voyons ce ne sont pas des manières, la sermonna la plus vieille.

- Je veux des réponses, se défendit-elle, et j'en aurais.

La vieille femme soupira.

- Nous en voulons tous.

Je fis un rapide état des lieux. La pièce était petite, meublée par trois canapés rouges, il y avait une petite bibliothèque, une table où était disposée du thé et des gâteaux et une grande cheminée d'où crépitait un feu agréable. Je remarquais enfin que l'on m'avait retiré ma robe et qu'à la place j'en avais une plus longue, mais tout aussi légère qui me serrait au niveau de la poitrine. Il y avait deux portes, l'une gardé par un homme en uniforme bleu foncé, une seconde plus grande qui donnait sur ce qui semblait être un couloir. Je me ratatinais sur moi-même en me rendant compte que la brune effrayante suivait mon regard, presque amusée. Elle secoua lentement la tête me faisant bien comprendre que je ne pouvais pas m'échapper de cet endroit.

- D'où venez vous, mademoiselle ? Quel est votre nom ? Comment êtes vous arrivés jusqu'ici ?

Je mis un point d'honneur à garder mes lèvres serrés, je n'avais aucune confiance en ces femmes.

MalédictionWhere stories live. Discover now