Chapitre 11 : Devenir Princesse

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" Les signes d'intelligences : école buissonnière, indiscipline, distraction, refus d'obéir."


** Zara : 

  Le taxi s'arrête au portail du palais. Il sonne puis parle dans sa langue que je ne comprends pas. Toujours est-il qu'un homme en uniforme vient m'ouvrir la portière et me dit :

- Je suis désolé princesse Zara, je venais vérifier que vous étiez bien dans le taxi.

- Oui, il n'y a pas de soucis.

Il referme la portière et dialogue avec le chauffeur. La grille du palais s'ouvre et le taxi s'engage dans la grande allée jusqu'au porte du palais lui-même. Un valet vient m'ouvrir la portière, je le laisse faire patiemment avant de rentrer dans le palais. Dans le hall, Arthur m'attend :

- Princesse Zara, vous voilà. Nous étions tous très inquiets pour votre sécurité ! Franchement courir dans la rue, ce n'est pas très conventionnel ... Votre père souhaite vous parlez Alors ...  

Je le coupe : 

- Ah ça tombe bien, moi aussi, je souhaite lui parler !


- Veuillez me suivre.

Je le suis dans le labyrinthe de couloirs jusqu'au bureau de mon père. Arthur me demande de m'asseoir et demande que l'on prévienne mon père de cette entrevue. Je m'assois sur ma chaise et attends mon père. Plus je pense à Dylan, plus mon cœur me fait mal et je suis énervée.

Je me retourne quand mon père fait une entrée précipitée. Claire et Aïsha sont derrière lui. Aïsha se précipite vers moi et me prend dans ses bras. Je me laisse bercé par son odeur familière et sa chaleur. Après les évènements de la journée, j'avoue avoir besoin de réconfort. Mon père s'assoit derrière son bureau et prend la parole tandis que Claire me sourit. Elle se place près de lui.

- Zara. Ton comportement est inacceptable. Tu es une princesse et non pas une chiffonnière.

Je croise les bras.

- Et ?  

-Tu ne peux pas t'enfuir et semer un garde qui prend soin de toi. Ce n'est pas possible.


- Si puisque je l'ai fait.

- C'est dangereux Zara. Tu te mets en danger parce que tu fais ta mauvaise tête.

- Je ne fais pas ma mauvaise tête, mais je me bats pour mes convictions.

- Tes convictions sont imprudentes. Tu dois penser que tout un peuple compte sur toi Zara. Tu ne peux pas te comporter de la sorte !!!

Il me regarde. Mais je ne réponds pas. J'attends mon tour de parler et de l'accabler.

- Zara, veux-tu me regarder s'il te plaît.  

Je le regarde. 

- Ecoute ce que je te dis ! 

  Je ne réponds pas.

- Tu ne me réponds plus ?

- J'attends mon tour pour m'exprimer.

Claire interviens :

- Vas-y, on t'écoute Zara.

Je regarde Zoltan :

- Père, ton comportement est inacceptable. Quand auras-tu compris que tes filles ont 25 ans et que tu ne peux pas décider pour elle. Pour qui te prends-tu alors que si notre mère ne était pas morte, nous ne t'aurions jamais connu ?  

- Zara, je suis le cheikh !

- Tu es mon père ! 

** Aïsha : 

  Ils se regardent tous les deux en chien de garde. Impassible, figé dans leurs idées respectives. Je suis perplexe par cet échange, car je ne comprends pas ce qu'il se passe réellement. Que ce passe-t-il au juste ??

Je prends alors la parole :

- Bon, alors, veuillez me faire l'honneur de m'expliquer quel est le sujet de cette querelle.

Zara et mon père se regardent.

- Alors ? Continu Claire.

Zara s'explique :

- Lors du bal, il y a presque deux semaines, j'ai entendu notre grand-père et un homme d'âge mur parler de notre futur mariage. Ils ont même dit que ce bal était fait pour présenter les princesses et surtout les faire rencontrer les meilleures parties de la région afin qu'elles se marient. Parce que, figure toi, que nous devons nous marier le plus tôt possible !  

A la quête du bonheur partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant