A la quête du bonheur partie 1

Chapitre 13 : Au nom de l'amour

L'amour fraternel est plus durable,il ressemble a une pierre précieuse qui resiste au plus dur des matériaux et dont la valeur s'accroit avec les années. Il reste de loin le plus beau, le plus fiable et le plus fort »

** Aïsha :

Le lendemain, il est 14h, l'heure pour moi d'aller rejoindre mon père et de lui donner la lettre de Zara. Je sors de ma chambre est suis arrêter par Myriam. Elle me salue puis me dit :

- Le projet marche très bien. Les jeunes sont très heureux d'avoir un endroit pour se rassembler, lire et échanger. Merci.

- Je suis contente d'aider Myriam. Les livres sont ils arrivés ?

- Oui, nous en avons déjà beaucoup, des livres de jeunesses, d'autres d'adolescents et pour les adultes mais il en manque encore certain.

- J'ai reçu un e-mail me prévenant que certains jeux auront du retard. Les jeux d'extérieurs arriveront demain à 10 heures, vous serez là ?  

- Oui, madame.

  - Très bien, je vous remercie. N'hésitez pas à m'appeler s'il y a un seul problème.

- D'accord. Vous savez, nous touchons plus de 50 familles en une semaine. Savoir que c'est une princesse qui à fait ça pour leur enfant touchent beaucoup les parents.

- J'en suis contente. Les professeurs de tissages et d'esthétiques du pays sont-elles installés ?

- Oui, les 4 femmes sont arrivées hier, en forme et excitées par le projet.

- Vous les avez installées dans le chalet en ville du côté nord ?

- Oui, Arthur m'a même envoyé quelqu'un pour nous conduire.

- J'en suis contente.

- Tout le monde est heureux de vous avoir prés de nous.

- Merci ! Bon, je dois vous laissez. Merci de m'avoir prévenu Myriam. 

Je continue mon chemin, saluée par plusieurs personnes. Je demande une audience avec mon père à son secrétaire qui se dépêche de prévenir mon père. L'homme revient très vite et me fait rentrer. Mon cœur bat la chamade et mes mains sont moites. J'arrive près de son bureau et m'assois avec son autorisation.

- Aïsha, je suis content de te voir. Je ne voudrais pas que l'on soit fâché. Zara réagit toujours si fortement. J'aurais aimé parler à ta sœur hier, mais ma mère m'a dit qu'elle ne se sentait pas bien. Est-ce qu'elle va mieux ?

- Oui père, répond-ai-je ? Je vois qu'il est lancé, je le laisse donc déblatérer seul.

- J'aimerais lui parler. Pourras-tu lui dire dés que tu auras du temps.

( ça m'étonnerais !! )

- Oui père.

  - Tu comprends, Zara en étant l'ainée et surtout la plus coriace, il est important qu'elle se marie la première, je ne serais soulagée qu'en la voyant avec la bague d'un homme comme Ali El Passart. De plus, ce serait un atout de notre part de l'avoir auprès de nous.

(si tu savais ...)

- Sans aucun doute.

- Tu sais les conseillers et les ministres sont d'accord avec ton grand-père et moi, il peut nous aider à garder le désert en sécurité. Et si ta sœur refuse de le voir... Je ne veux pas tenter le diable de l'offenser et créer un conflit.