A la quête du bonheur partie 1

Chapitre 5 : Zahir

" Vivre sa vie, c'est d'abord prendre son courage et oser ! Seul le destin sait ce qui va se passer "

** Zara

Nous atterrissons à Zahir à 19heures, heure locale. Nous arrivons dans le hall, un grand dôme de bais vitrés sur la forêt verte à perte de vue. Tout cela est immense et magnifique. Tellement diffèrent de Bordeaux que s'en ait déconcertant. Et dire qu'il y a cinq heures, nous étions encore en France, à Paris parmi les voitures et les buildings. Et maintenant, nous sommes dans une sorte de chef-d'œuvre des temps modernes entourés d'une immensité de forêt et de la chaleur du soleil. Entre vous et moi, c'est le pied ! Je tourne ma tête vers Amar qui me regarde fixement comme s'il voulait lire dans mes pensées, et puis quoi encore ?! Je détourne la tête et vois ma sœur qui semble ébahit par le paysage. J'espère que ce moment ici, réserve de bonne surprise car elle a déjà assez souffert pour l'année. Elle mérite d'avoir un peu de paix et de joie. Amar pose sa main sur le bas du dos de ma sœur et la dirige vers un homme qui lui sourit. Je vois qu'Amar me guette du regard mais je l'ignore complètement. Je ne sais pas pourquoi mais cet homme si sur de lui m'exaspère !

Amar lui parle dans une langue inconnue. Sans doute, la langue locale. Aisha l'a apprise avec Amar durant ces deux mois où il était à Bordeaux. Elle est très bonne dans les langues et je sais qu'elle aime ça. Elle est bonne avec les gens aussi ...

L'homme nous salue et Amar me tire de ma réflexion en nous expliquant :

- Bienvenue à Zahir. Vous êtes dans l'est de l'île. Votre père lui habite dans le sud à environ 30 minutes d'ici en voiture. Nous allons rejoindre Arthur qui vous emmenera dans votre résidence privé. Cet homme va s'occuper de vos bagages mais il ne viendra pas avec nous, il travail pour l'aéroport. 

- Il y a qu'un seul aéroport ? Ça doit faire loin pour les personnes qui habitent dans l'ouest du pays.

- Oui mais l'aéroport a pu être créé qu'ici car elle ne perturbe pas le cercle biologique du royaume. C'est une des priorités de notre cheikh qui veut préserver les coutumes et la nature de Zahir. L'est, c'est 60 hectares de végétation, des arbres à en perte de vu, des forêts vertes et de nombreux terrains d'agriculture. Il a déjà fait un effort pour le plus de confort et de sécurité possible pour son peuple. Il est impossible d'en créer un autre à l'ouest car il y a le Désert. 50 hectares de sable aride à perte de vue où vivent environ 30 000 personnes du peuple touareg et oasien.
- 50 hectares ? C'est énorme !
- Oui, ce sont les 50 hectares les plus changeants et visité du pays.
- Le côté Nord et Sud est peuplé de nombreuses maisons ou petites cabanes. Vous verrez, même si les maisons sont typiques du moyen Orient, les rues ressemblent à celles de France. Et puis il y a l'océan Indien. Aller suivez moi, Arthur nous attend !

Nous nous avançons vers le parking. Même si c'est la fin de journée, il fait encore chaud et sec. Le soleil est encore haut. Nous arrivons à une limousine de couleur noire ou en sort un homme en uniforme. Il se présente :
- Je suis Arthur, chauffeur et ami de votre père. Nous nous connaissons depuis longtemps et avons pratiquement grandit ensemble. Je connaissais d'ailleurs bien votre mère. Je resterais auprès de vous le temps que vous soyez là.

Je m'approche de lui :
- Bonjour Arthur, je suis enchantée de vous rencontrer. Je suis Zara et voici ma sœur Aisha.
- Je suis honoré de vous servir.

Amar nous coupe :
- Mesdames, Arthur va vous conduire jusqu'à votre résidence. Je vous souhaite une bonne acclimatation au royaume de Zahir.

Je croise les bras. Il s'en va, il nous laisse comme ça ?! Il pose sa main sur ma joue et dit :
- Nous nous rêverons Mesdames. On se donne rendez-vous demain à 15h. Vous aurez une entrevue avec le cheikh Zoltan.
Mes poils se hérissent :
- On va devoir le voir ?!
- C'est votre père. C'est aussi le cheikh du royaume. Vous devez aller le voir, ça fait partie du contrat et surtout de la bienséance. On ne refuse pas une entrevue avec le cheikh Zoltan.