Chapitre 8 : Presentation

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" Si les femmes ont un cerveau, c'est pour réfléchir, penser, imaginer. Alors autant l'utiliser à bon escient !"

** Aisha

Zoltan est debout, très concentré,  face à environ 200 personnes. Il ne semble pas stresser, non, il semble totalement à l'aise.

Il sourit à son auditoire et commence :
- Déjà, je souhaite de la part de toute ma famille, vous remercier d'être là. Aujourd'hui, j'ai deux bonnes raisons d'être heureux et fière : Ma femme, Claire est revenue au Royaume avec ma petite fille Maëlle. Et je vous annonce l'arrivée de mes filles Zara et Aisha dans notre royaume. Je vous demande de les accueillir tel qu'elles le mérites. Bonheur et joie pour mes filles !

Tout le monde se met à applaudir.
Zoltan continu :
- Je vous prie de réserver tout le respect que vous devez aux princesses qu'elles sont !

Le bruit s'arrêta d'un coup et une chose arriva : toutes les personnes présentent en face de nous s'agenouillèrent sur le sol. J'écarquille les yeux ne sachant pas comment réagir. Aisha semble dans le même état d'esprit que moi.

Zoltan s'approcha de nous, accompagner de Sahïd notre grand père, ils nous demandent de nous mettre à genou puis Zoltan dit :
- banati, Zahir Al'amira ! ( mes filles, princesse de Zahir).

Puis se tourne vers l'auditoire :
- En attendant le couronnement de mes filles, je leur remet une couronne réplique de celle que leur mère aimait tant. Une couronne en symbole de ma fierté et en souvenir de leur mère, Salma BenSari. Une femme que je n'oublierais jamais tout comme les personnes qui ont eu la chance de la connaitre.

Mon cœur s'arrête de battre. Des larmes coulent sur les joues de Aisha. Ma mère. La tristesse m'envahit. Je reste droite malgré le mal que ça me fais d'entendre son nom. Je suis touchée par ce geste remplit de compassion de la part de cet homme que je n'aurais peut être jamais connu.

Un homme très âgé s'approche de mon père. Alda nous demande de nous agenouiller. Un silence de mort remplit la salle. Ils sont tous captivés par cet homme, bras droit de mon père et protecteur des coutumes de Zahir. Il dit d'une voix forte :

En tant que représentant des coutumes de Zahir, je les proclame par cette couronne : filles du cheikh Zoltan, femmes de Zahir et filles des nôtres.

Il pose sur la tête de ma sœur une couronne toute fine avec des pierres précieuses sur celle-ci. Elle est belle sans être extravagante. Mon père dit d'une voix haute une phrase en Zahicien : « A elle pour toujours et à jamais fille de Zahir et princesse du peuple. ». C'est en pensant à ma mère, à son sourire que j'accepte à mon tour la couronne et répète les phrases demandées.


Le peuple, toujours à genou, se releva et applaudit. Nous nous relevons aidés par mon père et mon grand père. Nous voilà couronnée princesses de Zahir et surtout filles de Zoltan. Mon esprit est embrouillé par tant d'interrogations, de tristesse pour ma mère et de d'autres émotions trop mélangées pour être comprises...

Zoltan parut fier de son peuple. Il nous regarde quand un homme d'âge mur cri :
- Honneur aux princesses Zara et Aisha !

Toute la foule répéta ceci puis Zoltan repris la parole :
- Merci mon peuple. Vous me faites honneur ainsi qu'à toute ma famille. Je vous souhaite à tous un bon repas !

A la quête du bonheur partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant