Chapitre 10

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 - Azarel je te demanderais de ne plus me répondre!
 - C'est toi qui me prend la tête pour un simple retard à la messe, je t'ai dit que c'était la première et dernière fois, ça arrive à tout le monde de faire des erreurs parfois non? La bible te demande de pardonner et de ne pas juger! Cria le jeune garçon à son tour en sortant de table

C'était ainsi depuis déjà quelque mois, la mère ne reconnaissait plus son fils mais son comportement ne faisait qu'empirer de jour en jour. Dés qu'il rentrait les weekend on avait une reproche à lui faire et s'en suivait une dispute entre père et fils sous les yeux de la mère qui restait silencieuse sous ordre de son mari et du plus jeune de la fratrie se cachant derrière la jupe de sa mère. Azarel ignorait ou répondait selon ses désirs, d'une façon glaciale et irrespectueux ... tout ce qu'il n'était pas. Il s'enfermait dans sa chambre, ne sortait que pour grignoter ou manger avec tout le monde. Le père n'en croyait pas non plus à ses yeux, Azarel, son fils péchait, il péchait sans même s'en rendre compte et malgré toute ses vaines tentatives pour le mettre sur le droit chemin. Allait-il devoir encore laisser le diable emporter l'un de ses fils? Si c'était ce que souhaitait le seigneur, il le laisserait faire. 

Un cris strident, douloureux et brisant le cœur d'une mère, madame Gautheron était allongé prêt de son mari entendant les cris de son fils à côté mais ne pouvait rien faire. Pourquoi le Seigneur leur faisaient-ils ça? N'avaient-ils pas été de bon chrétien? Ils n'avaient pas laissé Azarel retourné à la cité dans cette état, le lendemain où il avait eut une réaction si violente puis apeuré et la sentence était tombé. Azarel souffrait de trouble bipolaire, les médicaments avaient été prescrit et acheté en toute confidentialité mais venait le soucis de les lui faire prendre. Azarel refusait et son père ne faisait rien pour y remédier. La prière était leur dernier moyen. Les cris cessèrent petit à petit et furent remplacé par des sanglots, le cœur de la pauvre mère se fendait petit à petit. Que Dieu garde son enfant...

 - Claire cette lettre est ici depuis longtemps? Demanda son mari
 - Ah! heu ... on l'a reçu hier mais il a été posté depuis déjà quelque semaine, c'est une lettre de la Cité au sujet ...
 - SI c'est Azarel, tu aurais dû le jeter, soupira le mari
 - Non c'est pour Ithiel, ce n'est pas ma tâche de m'occuper de ça
 - Désolé, ma chérie je suis un peu à cran avec Azarel ... mais une lettre sur Ithiel ... tu lui a parlé non? Il y a pas de problème à la Cité? Il ouvrit la lettre et commença à lire mais à la fin de sa lecture, il était brisé, il était au bout, combien de temps le Diable allait frappé sa famille?
 - Il y a un soucis? Demanda l'épouse
 - Non ne t'inquiète pas, dormons maintenant

Le lendemain matin, tout était calme. Azarel se réveilla allongé sur le sol, il s'étira et s'approcha de sa porte. Il pouvait l'ouvrir, enfin! Il s'approcha de son bureau où se trouvait les médicaments, il souffla et lu les instructions sur l'ordonnance à peine avait-il fini qu'il sortit les deux flacons et pris un de chaque. Il s'écroula ensuite sur mon lit pour se reposer le dos et la voix. S'il avait prit les médocs s'étaient seulement parce qu'il ne voulait pas faire du mal à sa mère et son petit frère, quant à son père cela n'était qu'une question d'humeur et de situation. Il devait avouer qu'il était devenu assez irrespectueux mais c'était surtout sa nervosité qui le rendait ainsi. Il avait fini par assimiler suffisamment d'information pour comprendre que rien ne serait comme avant si ses parents découvraient ce qu'il était. Il ferma les yeux, sa boite de lentille était dans sa main, il souhaitait leur en parler, leur montré ce qu'il était devenu mais qu'il restait le même mais il avait peur et était aussi très énerver de savoir d'avance la réaction de ses parents. Ils ne l'accepteraient pas ... il en était en tout cas certains pour son père ... sa mère il avait espoir, espoir qu'elle le soutienne après tout c'était elle qui l'avait mis au monde. Il fut tirer de ses pensés par un cri aigu et en étant totalement paniqué il courut vers la chambre de son petit frère d'où provenait le crie. Il y avait encore personne, seul son frère au sol, la main tendu vers sa mère qui reculait à chaque pas que son fils avançait. Il fut bousculé par son père qui entra dans la chambre aussi. La mère des deux garçons courut derrière son mari laissant son dernier né au sol en larme incompris. Il suppliait sa mère d'arrêter de crier, que c'était lui. Azarel ne comprenait pas la réaction de sa mère, il s'approcha de son petit frère mais dés qu'il fit un pas Ithiel se cacha sous son lit.

Azarel (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant