Chapitre 3: Projet d'équipes

211 16 8
                                    

Je commençai cette horrible journée en histoire. Je détestais ce cours. En plus que la matière n'était pas intéressante, je n'y comprenais rien. M. Jean-Pierre nous annonça un projet en équipe. À ces mots, tous les élèves regardèrent leurs amis pour faire les équipes. Je fis de même. Raphaëlle me lança un regard désolé et me pointa du doigt, Béatrice, la bolée de ce cours. Je ne me demandais pas pourquoi. En se plaçant avec elle, Raph aurais la meilleure note de la classe.

- ... Vous pouvez commencer, nous lança le prof.

Merde! J'eus manqué les explications! Bon comme je vous disait, je me perdais souvent dans mes pensées, mais seulement dans les pires moments.

Derek s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule. Il avait une peau tellement chaude.

- Tu veux bien te placer avec moi? Je ne connais personne d'autre que toi.

- Ok, dis-je avec un soupçon de désespoir dans ma voix. Je t'avertis, j'ai manqué les instructions.

- C'est pas grave. Moi j'ai tout compris.

Je me retournai pour voir Raph. Je lui lançai un regard de détresse. Elle se mit à rire et dessina un cœur dans le vide avec ses doigts. Je la détestais quand elle me faisait ça.

- Noémie, me dit-il, je t'ai offusqué ce matin n'est-ce pas?

- Non et je ne souhaite pas y repenser, répondis-je.

- Alors pourquoi as-tu été bête avec moi?

- La ferme! On doit travailler.

- je veux que tout le monde me remettre ce travail au prochain cours, nous dit Jean Pierre, donc ceux qui n'ont pas terminé, vous savez quoi faire.

- Alors on se voit se soir? Me demanda Derek.

- On n'a pas vraiment le choix, on dirait...

À ce moment là, la cloche sonna pour la pause. Derek me lança un magnifique sourire et il sortit de la pièce avec le reste de la classe.

Raphaëlle vint me rejoindre à notre casier avec un fou rire. Évidemment, elle devait bien se moque de moi, encore.

- Tu étais vraiment obligée de me laisser tomber dans la pire situation? Lui criai-je littéralement dessus. Et d'ailleurs, tout le monde nous regarde.

- Tu ne vas quand même pas me faire la tête parce que je t'ai laissé te placer avec le plus beau gars de l'école, me répondit-elle avec un sourire malicieux.

- Je te déteste. Tu le sais j'espère?

Puis je lui lançai un regard tueur. Elle éclata de rire. Je dirais même qu'elle était au bord des larmes.

Wolves (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant