Chapitre 4: Expérience traumatisante

195 18 4
                                    

Le reste de la journée fut tout aussi désastreuse que le début. Toute la journée, j'eus vu(et entendu) Raph se moquer de moi. Sans oublier Derek qui trouvais toute les raisons du monde pour m'aborder. Ce soir, il viendrais chez moi. Je n'avais pas très envie de le voir débarquer devant ma maison. Imaginez! Il se souviendrais où je vis, il viendrais tous les jours me voir ou encore pire... Il m'enverrais quelqu'un pour m'espionner! Bon je sais, vous me trouvez paranoïaque, mais ça pourrais arriver. Un bruit assourdissant résonna dans toute la maison. Je sursautai et courus ouvrir la porte. Derek se tenait là toujours avec son fabuleux sourire.

- Dis, tu faisais quoi pour que ça soit si long? Il sembla impatient, mais gardait encore son sourire. Il avait des yeux d'un brun noisette magnifique.

- Désolé. Je.. J'étais perdu dans mes pensées, je bégayai.

- Tu compte me laisser entrer?

- Oui, oui, bien sûr. J'ai vraiment l'air idiote.

Il me fit un clin d'œil. Je du avouer qu'il me faisait vraiment craquer avec ses jolies yeux brun, ses cheveux coiffés en bataille et ses joues un peu rosées.

- Alors, on commence? Me demanda-il.

Encore une fois, il me sortit de ma tête et me ramena à la réalité.

- Je n'attends que ça, je répondis en claquant mes mains ensemble.

Nous travaillâmes près de 2 heures avant d'arriver à la fin. Il ne m'avait pas lâché du regard ne serait-ce que 5 secondes. J'étais un peu mal à l'aise. Nous rangeâmes nos choses et discutâmes un peu de tout et de rien. Derek nous amena au sujet de l'amour. Il me posa mille et une questions à propos de ma vie amoureuse. J'eu seulement envie de disparaître ou de m'enfoncer 6 pieds sous terre. Il s'approcha de moi, mais continuait à parler comme si de rien n'étais. S'il pensait que je n'avais pas remarqué...
Il s'approcha encore (il est un peu trop près). Il était sur le point de m'embrasser. Je le sentais. Il était tellement proche de mon visage que je pouvais sentir son souffle dans mon coup. Je le repoussai doucement.

- Je dois aller aux toilettes. Je reviens.

- Ok, me dit-il l'air déçu.

Je m'enfermai dans la salle de bain pour souffler un peu. Ça avait passé proche. Je regardai pars terre et aperçus une araignée. Je me mis à hurler à gorge déployée. Derek se leva et se précipita vers la pièce où j'étais enfermée.

- Sa va?? Me demanda-t-il, ouvre la porte!

- Je ne peux pas! Il s'était bien aperçu que j'étais en mode panique.

- Recule, je défonce, me dit-il avec un brin de courage dans sa voix.

La porte s'ouvrit violemment et Derek entra. Il me vit, debout, sur le bord de la baignoire. Je pointai du doigt la répugnante créature.

- Ça? Me questionna-t-il surpris. Ce n'est qu'une araignée.

Il écrasa l'arachnide avec son pied et éclata de rire en me tendant la main.

- Tu peux descendre maintenant.

Je me sentais ridicule. Je pris sa main et revins sur le plancher.

- Merci, lui lançai-je en tremblant comme une feuille.

Il me fit un sourire (qui soit disant était tout aussi magnifique que les précédents) et s'approcha de moi. Il m'enlaça de ses grands bras pour me consoler de mon expérience traumatisante.

Wolves (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant