Chapitre 7: Dispute

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La journée fut moins pire que ce que j'avais imaginé. Elle n'a pas paru très longue. Par contre, mes yeux, eux, ne l'ont pas tant appréciée, car en classe, les lunettes de soleil étaient interdits. Heureusement, je commençai à m'y habituer de plus en plus. Durant la pause de l'après midi, Raph et moi parlâmes à une table de la cafétéria lorsque Derek arriva par derrière. Raph, qui l'avait vu venir, ria silencieusement. Il passa ses longs bras musclés bras autour de mon cou.

- Devine qui c'est? Me chuchota-il à l'oreille.

- C'est pas très difficile, je lui répondis. La seule autre personne qui pourrait me demander ça n'a malheureusement pas une voix de gars.

Nous éclatâmes de rire. Je me tournai vers lui et pour la première fois depuis notre rencontre, je lui souris. Un sourire sincère. Il se tira une chaise et s'assit à côté de moi.

- Qu'est-ce qui se passe avec vous?Nous interrogea Raphaëlle, vous êtes vraiment bizarre avec tous vos sourires.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là? Je ripostai embarrassée.

- Je croyais que tu le détestais, m'expliqua-t-elle

- Ce n'est vraiment ce que j'ai dis. Pourquoi il faut toujours que tu déforme mes phrases?

Derek nous regarda tour à tour ne sachant pas trop quoi dire.

- Pourtant, continua-t-elle, c'est ça que ça voulait dire.

- Tu ne sais absolument pas de quoi tu parle!

Je me lèvai, frustrée et je me mis à hurler. Tous les élèves de la cafétéria se retournèrent pour voir la scène. Ils me fixèrent, tous, sans exception. Pourtant, je n'y portai aucune attention.

- Tu as vraiment un don sublime pour gâcher un moment!

Je partis en courant vers la salle de bains des filles. J'étais chanceuse. Elle est au coin du corridor. J'ai les yeux mouillés par les larmes. Toutes les personnes que je croise me regarde avec brin de curiosité. Derek se lève et s'apprête à me rejoindre, mais Raphaëlle, me connaissant bien, l'arrête avant qu'il n'est le temps de faire son premier pas.

- Laisse la. Elle va s'en remettre. Demain matin, elle ira déjà beaucoup mieux.

Derek me regarde m'éloigner, impuissant. Il lance un regard assassin à Raphaëlle, qui se contente de hausser les épaules.

C'est le pire vendredi de ma vie. Pendant que Je défoulais ma colère et versais toutes les larmes de mon corps, un cours à passé. Ça ne me dérange pas trop, le français ce n'est pas très difficile. Je suis sortie de la salle de bains, mais en voyant la réaction des autres élèves, j'y suis retournée. Je sait que quelque chose cloche. Dans le miroir, je peux voir mon mascara qui a coulé le long de mes joues et mes cheveux qui sont tous décoiffés. J'essaie du mieux que je peux de me recoiffer et de supprimer toute trace de maquillage (je ne tient pas à ce que tous le monde sache que j'ai pleuré).

Je sors et me dirige vers ma case à l'autre bout de l'école. Heureusement pour moi, Raphaëlle n'est plus là.
Disons que pour l'instant., je n'est pas très envie de lui parler. Je fais mon sacs à dos et parcours le long couloir de l'école qui mène à la sortie. J'entre dans l'autobus. La première chose que je vois est Derek qui me sourit d'un air désolé. Je ferme les yeux, prends une grande inspiration et rejoins mon siège. Il me regarde inquiet.

- Sa va? Me demande-t-il, tu as pleuré.

- je suis désolé pour tout à l'heure, je lui réponds, je me suis laissée emporter.

- Alors, c'était vrai?

- Au début oui, mais je t'apprécie bien au final. Je ne le regarde même plus.

- Allez! Me lance-t-il, souris au moins.

Je le regarde et je lève les yeux au ciel. Il se met à rire. Il m'entoure de ses bras, ce qui me libère le passage à son épaule. Je me colle à lui. J'adore le confort et la chaleur de son corps. La température drôlement élevé de son torse passe au travers du son t-shirt et m'enlace.

- Tu veux bien me rendre visite ce soir, je lui demande, le reste de ma famille sera partie et je n'aime pas être seule.

- Je parie que c'est plus des araignée que tu as peur.

- Tu es presque drôle! Je le regarde, sérieuse, mais au fond, je suis heureuse.

Sur ce, nous éclatons de rire, ce qui détend l'atmosphère. On bavarde de tous les sujets du monde, on rit et on s'amuse. Ça fait excessivement longtemps que je n'en pas ris de la sorte. Ce n'est pas Raph qui fait les meilleures blagues non plus. Ma demeure se tient juste devant moi. Le trajet est fini, mais avec Derek, tout ne fais que commencer. Je peux le ressentir au plus profond de mon cœur.
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Waw! On est rendu à 200 vus en à peine 6 jours! Ça dépasse tout ce que j'imaginais! Je suis vraiment contente que mon histoire vous plaise. Continuez à commenter mes chapitres. Je prends tous les commentaires, en bien ou en mal.

Bonne continuité de lecture
Jessica-XoX-

Wolves (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant