Chapitre 31: paradis sur terre

42 2 4
                                    

- Tu vas voir, cette endroit est merveilleux!

- J'ai bien hâte de voir, dis-je avec un enthousiasme sarcastique.

Nous courrons plusieurs mètres, si ce n'est pas des kilomètres. Le vent qui souffle dans mon pelage et qui siffle dans mes oreilles me fait oublier à quel point la journée avait mal démarré. Sebastien s'arrête devant une jolie clôture de bois blanc. Rien ne semble être bien intéressant à par un immense terrain de gazon vert délimité par du bois peint. Sebastien fair un pas, puis un autre. Voyant que je ne le suivais pas, il se retourne.

- Suis-moi, me dit Seb.

- il n'y a rien à voir ici. Ce n'est qu'une terre qui ne nous appartient probablement pas.

- Fais-moi confiance.

Je fais deux pas puis je le regarde. Je ne suis pas totalement sûr. Une énergie m'attire vers le lieu. Je pousse doucement la porte avec ma tête. Dans un grincement, l'obstacle fait place à un décor d'une grande beauté. Une chute d'eau, une statue, des sentiers, dès endroit prévus à la détente et... Une plage? Oui, oui, il y a bien une plage. Mais comment un endroit pareil peut-il si bien se cacher dans une forêt aussi dense?

Je sort la tête et regarde exactement s à à la même place, mais par dessus la clôture. Le monde qui se tient devant moi est le mien, celui que je connais très bien. Les yeux ronds comme des soucoupes, je croise le regard de Seb. Ce dernier sourit et me fait signe d'avancer. Je m'exécute et traverse la frontière entre la réalité et le paradis. Le décor revient par lui-même. Il laisse place à un ciel bleu ainsi qu'à un magnifique soleil radieux. Au loin, j'entends le bruit de l'eau qui ruisselle à partir des chutes jusqu'aux rivières.

Je suis émerveillé par cette découverte. Les lieux sont déserts. Un pas devant l'autre, j'avance sur le sentier de terre. Celui-ci mène au centre du "parc" où se trouve une fontaine. L'eau qui s'y écoule est d'un bleu absolument pure.

- Par où veux-tu commencer?

Je sursaute et remarque Sebastien. J'étais tellement éblouis par le paysage que j'en ai oublié mon ami. Ce dernier me pointe un panneau. Des écriteaux y sont suspendus. La plage est vers la gauche, le coin détente et les restaurants vers la droite et un parc d'attraction droit devant.

- Explique-moi en quoi cet endroit peut appartenir au renard. C'est joli, j'en conviens, mais je comprend aussi pourquoi il n'y a personne.

- Personne ne le connais, voilà pourquoi, m'explique Sebastien, souriant. Tout à été conçut pour nous. Seulement, le lancement officiel n'a jamais eu lieu.

- Pourquoi ne pas l'avoir montré au gens alors?

- C'est ce que j'ai fais. Tu es là et tu le vois! Suis-moi

C'est ce que je fait. Nous prenons la direction de la plage. La terre du sentier que nous suivons se transforme bientôt en un sable fin et chaud. Nous nous retrouvons sur le bord de l'eau. Le liquide qui me monte aux genoux est froid et rafraîchissant. La bleuté de l'eau est absolument magnifique et donne encore plus l'impression d'être au paradis sur terre.

Après un moment passé sur les vagues, nous marchons lentement en direction du parc d'attraction. Ce mot est sincèrement trop générique. Aucun renard n'a l'autorisation de monter dans des montagnes russes, même dans un tel endroit. Par contre, il y a vraiment beaucoup de jeux et toutes sortes de trucs intéressants. Un sentier de marche, une piste de course, un parc aquatique, un trampoline (je n'exagère pas cette fois) ainsi qu'un tunnel de l'amour.

- Oui, tu pourras y amener Raphaëlle, plaisante Seb.

Suite à la visite du monde de l'amusement, Seb m'entraîne vers le coin détente et les restaurants. C'est loin de tout ce que j'imaginais. Des chaises longues sont alignées les unes aux autres. Une lignée de fast-food sont tous là, déserts. Un terrain de soccer se retrouve aussi de ce côté du paradis.

Nous avons fini de faire le tour du terrain. Nous approchons lentement de la porte en bois blanc qui, de l'intérieur, se transforme en un muret de pierres. Étrangement, le site a l'aire deux fois, sinon trois fois plus grand que de l'extérieur. Je traverse le portail suivi de Sebastien. En deux secondes à peine, nos corps se retrouve complètement détrempé pas l'averse du monde réel.

- Il ne pleut pas à l'intérieur?

- Non, ce monde n'a pas été crée selon les besoins des renards, mais plutôt par leurs désirs.

- Quel monde extraordinaire! Je montre mon enthousiasme. Allons chercher les autres pour leur montrer.

- Peut-être une autre fois, me répond Seb, pas rassuré par mon idée, allons plutôt nous sécher.

- D'accord, je réponds visiblement déçu.

Finalement, après cette journée que je qualifierais comme "remplie d'émotions", Seb a rejoint les autres au salon. Quant à moi, malgré le soleil pas encore couché, je suis monté dans notre chambre. Je partage la pièce avec Logan, Seb et un autre gars.

J'entends des rires dans la grande salle, ce qui m'empêche de m'endormir. Je tourne sur moi-même, encore et encore. La porte s'ouvre presque d'elle-même et une bête passe la tête par l'embrasure.

- Jay? Je peux entrer? Demande une voix féminine.

- Bien sûre, je lui répond.

Une jolie rousse marche vers moi avec grâce. Elle se couche près de moi, les yeux en pleure. Elle accote sa tête sur mon dos.

- Qu'est-ce qui se passe, Raph?

Elle n'arrive pas à me répondre avec toutes ces larmes qui lui couvre le visage.

- C'est Logan. Il m'a avoué m'aimer, mais je viens de le voir avec Rosalia. Ils étaient un peu trop près pour être de la fraternité.

Elle se remet à pleurer de plus belle. Je ne suis pas idiot: je sais bien qu'elle souffre. Il va me payer cher.

- Demain, je t'emmène faire un tour. Ça te changera les idées.

Elle me regard sans dire un mot et se contente de sourire. Elle se couche près de moi et nous nous endormons ainsi.
___________________________

Voilà, voilà! Je vous avais promis une suite rapide, alors la voici!

Continuez à commenter vos avis. Ça m'aide beaucoup! D'ailleurs j'aimerais remercier Marimaginary pour m'avoir indirectement aidée à trouver l'inspiration pour les deux derniers chapitres.

Ciao, ciao!
Jessica-XoX-

Wolves (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant