My Demon 2. [DOB]

Chapitre 2: Ou est cette satanée télécommande?!

À cause de lui... À cause de celui que j'aimais. À cause de celui qui avait tenté de me tuer. Dylan O'Brien.

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Des effroyables frissons me parcoururent en repensant à lui, malgré le fait que mon corps était maintenant plongé dans ma baignoire d'eau chaude, limite bouillante. Ça, c'était le genre de choses qui avaient d'habitude le don de me détendre un minimum... Mais les pensées que je portais pour Dylan O'Brien m'étaient tellement... Douloureuses.

"Douloureuses" était surement un bien piètre mot face à ce que je ressentais en pensant à cet être. À cet homme pour qui j'avais ressenti des sentiments totalement démesurés durant plusieurs années. A ce monstre qui avait surement profité de moi pour ensuite tenter de m'éliminer.

J'avais essayé de comprendre. Pendant de longs mois, j'y avais pensé, jours et nuits, sans arrêt. J'avais essayé de comprendre pourquoi. Si vous saviez tous les scénarios possibles et imaginables qui s'étaient imposés dans mon esprit... J'avais voulu comprendre ses raisons.

Ne serait ce qu'une raison valable pour avoir fait ce qu'il avait osé me faire... Mais rien ne pouvait justifier ses actes. Même le baiser, approfondit certes, avec Tim, ne pouvait justifier cela.

Cependant, malgré cela, je n'avais pas réussi à le détester. J'avais essayé, oui, ça pour avoir essayé je l'avais fait. Mais rien n'avait fonctionné. Impossible de ne pas y penser, impossible de ne pas culpabiliser.

Impossible de l'oublier.

Impossible d'oublier Dylan O'Brien.

Et surtout impossible d'oublier ce moment...

Je fermais les yeux dans le but de me détendre, tout en m'enfonçant lentement dans la baignoire, en position allongée. Je fis entrer ma tête sous l'eau en coupant ma respiration, alors que le bruit du jet du robinet claquant fortement contre l'eau se faisait entendre sous forme de son intensifié.

Les yeux clos et le corps totalement émergé dans l'eau, je restais comme ça, figée, durant plusieurs longues secondes. Je laissais le bruit brouiller mes idées, chasser mes pensées.

Je ne pensais donc plus à rien. Je me libérais, durant ces quelques secondes, de tous mes problèmes, tous mes maux intérieurs.

Je me libérais pendant quelques secondes de Dylan, et ça me faisait un bien fou. Comme si l'on me retirait un poids de la poitrine. Le traumatisme causé par son agression était tellement... Grand. Tellement grand qu'il était présent avec moi tous les jours.

Il était la quand je pleurais, seule dans mon appartement, en me maudissant d'être devenue ce que j'étais à présent.

Il était aussi la quand je me couchais, le soir. Je le sentais, tout près de mon lit. Je ressentais son souffle contre mon visage, j'apercevais son ombre du coin de l'oeil, j'entendais sa voix au moment de m'endormir.

Et il était enfin la quand je sombrais. Je le voyais dans mes cauchemars, il m'observait. Il restait la, à côté, et il m'observait.

Pour faire court, Dylan O'Brien était tout le temps présent. Je pensais bien qu'il le serait toujours... Et c'était ce qu'il m'effrayait le plus.

Je remontais en vitesse pour sortir ma tête de l'eau, avant d'inspirer un grand coup pour reprendre ma respiration. Mes poumons se gonflèrent à bloc, et je pus expirer normalement ensuite.

J'ouvris les yeux et je fouillais la salle. C'était une habitude que j'avais pris. Je regardais toujours partout autour de moi, et toujours avec une certaine angoisse, la peur de n'être pas seule.

Je soupirais en prenant conscience que mon comportement était à la limite du pathétique, et je me redressais puis sortis lentement de la baignoire avant de m'enrouler dans une serviette de bain chaude que j'avais laissé posé sur le chauffage allumé à cet usage.

Je la nouais au niveau de ma poitrine après m'être frictionnée le corps comme il se devait. Je passais ensuite ma main sur le miroir car mon reflet m'était totalement illisible à cause de la vapeur d'eau.

Quand mon visage était mouillé tel qu'à l'instant, sa pâleur était encore plus visible. Je trouvais même que je m'étais un peu creusée au niveau des joues... Je grimaçais rien qu'à la vue de ma sale tête, et je me baissais pour prendre une deuxième serviette dans les tiroirs avant d'enrouler mes longs cheveux filasses et ternes dedans.

Je sortis ensuite de la salle d'eau, et l'air froid du couloir de mon petit appartement fouetta soudainement ma peau qui frissonna sous ce contact glacial.

Je soufflais en frictionnant activement mes bras tout en avançant jusqu'au salon.

«Ou est cette satanée télécommande?!» râlais je toute seule, en fouillant le canapé que je mis très vite s'en dessus dessous.

Je finis par la trouver sous un coussin, et j'allumai la télévision sans même daigner jeter un coup d'oeil à l'écran. Je jetai ensuite le petit boîtier la ou je l'avais trouvé avant de partir vers la cuisine alors que la télé était sur une chaine locale, la ou passait les informations du jour en direct.

«Information de dernière minute que nous venons de recevoir à l'instant... Un interné d'un hôpital psychiatrique de la région se serait échappé dans la matinée. Les employés ignorent encore comment il à fait pour...»

Tout mon corps se figea alors que j'étais de dos à l'écran. Mon bouche s'entre-ouvrit par elle même alors que le moindre poil s'hérissait sur ma peau. Je n'arrivais plus à écouter ce que disait ce journaliste, car mon coeur avait cessé de battre. En tout cas c'était bel et bien l'impression qu'il m'en donnait...

Je pivotais lentement sur moi même alors que mes yeux se posèrent sur l'écran. Je fixais avec horreur l'alerte qui passait actuellement dans le journal télévisé... Enfin, mon regard était plutôt focalisé sur la photo qui accompagnait cet alerte.

Cette photo montrait le portrait d'un jeune homme. Brun, la vingtaine, des yeux noisettes et un regard sombre.

Cette photo montrait à vrai dire le portrait d'un homme que je connaissais que trop bien, malheureusement.

Sans que je ne m'en rende compte, les larmes avaient déjà coulé et elle inondaient maintenant mes joues, traçant leur route à une allure folle sur mon visage avant de glisser sur mon menton pour s'écraser lourdement au sol.

Comment était-ce possible... Bordel, pourquoi Dylan O'Brien passait-il à la télévision?!

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Hey guys! Bon voila le 2eme chapitre aha, Dylan arrive bientôt ne vous inquiétez pas! Bref vos avis sur ce dernier? N'oubliez pas de voter ça fait toujours plaisir!😘