My Demon 2. [DOB]

Chapitre 7: Okay... Je l'ai mérité.

Sauf que aujourd'hui, c'était impossible.

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Impossible. Ce mot tiqua dans mon esprit. Tout était si... Impossible. J'étais dans l'impossibilité de lui échapper tout comme il m'était impossible psychologiquement de rester ici.

Je ne pouvais pas faire arrêter mon coeur, ce coeur qui battait si fort pour lui. Il m'était impossible d'arrêter, au fond de moi, d'aimer Dylan O'Brien.

Mais ce qui était le plus impossible dans l'histoire, c'était tout simplement notre amour.

Notre histoire toute entière était impossible.

Une main se posa sur le mur qui me faisait face. Il attendait encore et toujours que je me retourne face à lui. Mais la peur qui emplissait tout mon être rien qu'à la pensée de cet acte pourtant si simple, était bien trop forte, bien trop présente. Une peur doublée d'une angoisse qui me prenait le ventre, me tordant diaboliquement les entrailles.

Des affreuses nausées se rajoutaient à tout ça, sans parler de ma respiration que je n'arrivais visiblement pas à calmer, à en entendre mon souffle saccadé.

Quand son autre main se posa doucement contre mon épaule, un sursaut digne de ce nom me prit et je me retournais d'un geste vif avant de faire quelque chose que je n'avais pas su contrôler.

Ma main arriva soudainement sur la joue du brun, d'un geste brusque. Je venais carrément de gifler Dylan O'Brien. Mon problème de souffle n'eu plus lieu d'être, ma respiration était maintenant coupé par le choc.

Le contact de sa peau contre la mienne au moment ou il m'avait frôlé l'épaule, m'avait fait totalement perdre le contrôle de mon corps et de mon esprit, la gifle n'était donc pas réellement voulu, même si au fond, je pensai qu'il la méritait amplement.

Je me mis alors à le détailler de près, pour la première fois depuis bien longtemps. Sa tête était tournée sur le côté sous la violence de mon coup, et sa mâchoire s'était automatiquement crispée.

Je ne pouvais malheureusement pas voir son regard, ce qui m'angoissait encore plus. Car Dylan faisait souvent passer ses sentiments par son regard, qui se faisait meurtrier dans ses moments de colère.

Ses bras se tendaient le long de son corps et ses poings étaient serrés à la limite de l'extreme. La contraction de son corps était tellement forte et intense que je pouvais voir ses veines se gonfler légèrement sous la peau de ses bras nus. Ou même voir son sang couler à une vitesse plus rapide que la normale. Son pouls quant à lui, battait si fort que s'en était visible et audible à la fois.

Mon coeur s'affolait alors que je plaquai mon dos contre la paroi froide du mur juste derrière moi, mais impossible de le quitter du regard. Encore une chose qui m'était impossible...

Mes yeux restaient fixés sur le jeune homme qui me faisait face. Son visage se tourna lentement vers moi, et contre toute attente, il se mit à me fixer aussi.

En le détaillant de près, je pouvais constater que ses traits s'adoucissaient de seconde en seconde, chose assez bizarre soit dit en passant. Il n'était d'habitude pas du genre à se calmer aussi vite, voir à se calmer du tout.

Ses mains se levèrent légèrement, et ils tendit les paumes vers moi, comme un signe de paix, alors qu'un long soupir s'échappa entre ses douces lèvres, et Dieu sait à quel point elles étaient douces. Et finalement, se furent des mots qui finirent par s'échapper d'elles.