2 semaines se sont écroulés depuis que Khadre est parti. Il me manquait beaucoup. Il ne voulait pas partir mais son patron lui mettait la pression. Il m'avait laissé un peu de temps pour réfléchir si j'allais partir vivre avec lui puisqu'il me restait un peu de temps avant l'ouverture des classes.
On s'entendait chaque jour au téléphone, sans exception. Même s'il avait beaucoup de travail, il trouvait toujours un moment pour me déclarer son amour. Parfois il nous suffit d'être loin de celui ou celle qu'on aime pour se rendre compte qu'on ne peut pas vivre sans lui. Il me manquait terriblement, il était mon complice, mon meilleur ami, tout. Même à la maison ça se voyait.
Tata Khady me demandait toujours ce qui n'allait pas parce que j'avais une mine très triste et je ne sortais voir personne puisque Aby était repartie en Amérique et Maréme à Saint-Louis.
Parfois je pleurais dans ma chambre la nuit parce que je me sentais mal, mal d'être si loin de la personne avec qui j'ai partagé le lit pendant presque un mois, celui qui m'a fait sourire pendant des moments difficiles et qui m'a offert le plus beau mariage et lune de miel du monde.
Dès fois je me retrouvais à sourire béatement en pensant à nos délires, à nos nuits torrides, à nos bêtises et à nos disputes.
Avec tout ce manque, j'avais beaucoup de soucis. La soeur de Khadre Penda et une de ses tantes ne me facilitaient pas la vie. Alors que chaque matin Tata Khady et le papa de Khadre partaient au travail, elles se mettaient toujours à mon dos pour me faire des remarques vraiment déstabilisantes. Si je n'étais pas si triste et nostalgique, je les aurais déjà remise à leur place. Alors je les laissais dire car je n'avais pas leur temps.
Mais au fil et à mesure que le temps passait, elles devenaient de plus en plus audaces. Elles se permettaient même de dire des choses salaces sur ma cuisine. Je voulais le dire à Khadre mais je ne voulais pas le perturber et puis je ne voulais pas passé pour cette épouse sheytan....Un jour alors qu'on était tous au salon entrain de discuter sur les enfants la tante de Khadre fait une remarque.
- Ah j'aimerai avoir un petit fils qui court partout dans la maison, mon petit Khadre mérite ça.
- oui c'est vrai. Mais je ne pense pas que se sera maintenant puisque la plupart des femmes ne veulent plus tomber enceinte, pilule puis pilule chaque jour... exprime Penda.
- Alimatou j'espère que tu ne fais pas ça. Ta mère ne voudrait pas l'apprendre ou bien si ce n'est pas ça dit le nous tu sais qu'on peut aller voir un médecin ou un marabout....dis Tata Oumy.
J'étais scotché sur le canapé ne savant plus quoi dire. Je ne comprenais pas comment la discussion puisse passé d'un enfant à mon futur bébé..
- Tata ce que tu dis tu ne le devrais pas. Ça ne regarde qu'elle et son mari et toi Penda voudrait mieux te taire parce que tu sais mieux que quiconque ce que Khadre est capable de te faire...
- et qui va le lui dire parce toi tu en es incapable. Ou peut être une personne de cette salon qui voudrait briser cette famille....
- Penda tu te tais... exclame sa mère
Je me lève pour me diriger dans ma chambre avant que je ne dise ce que je puisse regretter. Mais c'était mort avec Penda
- où vas tu ? tu vas aller jeter les pilules....
- pilules ou pas ça ne te regarde pas Penda. Ce que je fais et ce que je ne fais pas ça ne te regarde pas. Même si je prenais des pilules qu'est ce que ça peut te faire puisque tu n'aimes personne toi et ta tante.
Depuis qu'elle est venu ici tu se la joue douce parce que je la respecte. Et vous n'hésitez pas une seconde pour m'himulier.
Tata toi tu aurais dû être là à prier pour te faire pardonner de tes péchés parce que tu vieillis ... Mais tu...-hé attention à ce que tu dis avec moi. C'est à moi que tu traites de vieille. Tu vois Khady, je te l'avais dit, je t'avais dit qu'elle n'était pas une bonne épouse. Et voilà maintenant elle veut me faire passer pour la méchante alors que je voulais seulement l'aider...
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Doux Amer (en correction)
RomanceElle était prête à tout pour trouver l'amour de sa vie. Mais la vie a fait qu'elle n'a jamais pu vivre la vie qu'elle rêvait. Sa vie est un livre mais elle n'a sauté aucun chapitre, car tôt ou tard, elle a compris que chaque chapitre de sa vie ètait...