Chapitre 5: Il faut que je sorte à tout prix !

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Ça y est la corde à lâché, je suis détachée. Je vais me cacher derrière un poteau. Je l'entends descendre l'escalier puis je l'entends crier. C'était Shaw qui était descendu voir. Il vit la corde par terre. Je repérais un tuyau en métal par terre pas très loin. Je devais le prendre mais il fallait que j'attende que Shaw s'éloigne un peu. Je l'entendais chercher partout. Je repérais la sortie. Il s'éloigna de l'endroit où se trouvait le tuyau, je saisis alors l'occasion et courus prendre le tuyau de métal. Shaw m'avait évidemment vu et cherchait à m'attraper sauf que cette fois c'était moi qui étais armée et pas lui, c'était moi qui avais un avantage.

Il arriva vers moi, je voulus le frapper avec le tuyau quand je sentis un blocage. Derrière moi se trouvais l'armoire à glace. Je ne l'avais pas entendu arriver, j'étais trop concentrée sur Shaw. Il m'arracha le tuyau des mains, me pris par les cheveux et ma balança contre le mur. Il me balança comme ça pendant un moment. Je n'avais pas le temps de me relever qu'il me balançait déjà contre un autre mur. De toute façon, je ne pouvais pas me débattre, mes côtes me faisaient trop mal. Je vis même que je saignais légèrement.

Une fois qu'il arrêta de me balancer d'un mur à l'autre, il me prit et me rattacha mais cette fois, il m'attacha à un poteau avec une chaîne. Je ne pouvais plus bouger du tout. La chaîne me serrait et me faisait horriblement mal à mes côtes. J'étais encore une fois bloquée. Je commençais à désespérer. Cela faisait 2 jours que j'étais dans ce hangar. Je ne savais pas quand j'allais en sortir. Shaw et l'autre remonta. Je pensais ne plus avoir d'issue de secours, je pensais que j'allai rester ici et même qu'il allait me tuer quand je remarquai une fenêtre ouverte. Je me débattis. Je vis que je pouvais bouger même si je me brûlais la peau contre la chaîne.

C'est alors que je me dégageais les mains puis les bras puis je réussis tant bien que mal à me glisser hors des chaînes. Ma peau était brûlée d'un peu partout. J'avais des plaques rouges. Je m'en fichais complètement, je voulais juste sortir d'ici. J'attendis quelques secondes pour voir si quelqu'un m'avais entendu. Personne, aucun bruit. Je me dirigeai discrètement vers la fenêtre ouverte. Je montai sur une table et sauta sur le rebord du mur. Je n'avais plus qu'à me faufiler à travers la fenêtre. Je ne perdis pas de temps, j'avais passé assez de temps dans ce hangar de malheur.

La fenêtre n'était que entrebâillée et je ne pouvais pas l'ouvrir plus. J'essayais donc de me glisser. Je passais tout juste. La fenêtre me compressait légèrement ce qui m'aurait laissé indifférente si je n'avais pas eu ces côtes cassées.

Je me glissais donc tant bien que mal malgré mon horrible douleur et je réussis à me glisser hors du hangar. Je regardais autour de moi. Evidemment je me trouvais dans un endroit perdu !

Pas très loin je vis une forêt. J'entendis des bruits de pas, je savais qu'ils étaient pour moi. Ces bruits de pas allaient descendre l'escalier pour venir me voir, me torturer. Je ne réfléchis pas plus longtemps et je courais aussi vite que possible jusqu'à la forêt.

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Eléna

SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant