L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)

chapitre 3

Point de vue Kilyan

Je ne pensais pas que ma journée allait être aussi chiante et rocambolesque. D'abord j'ai eu un réveil difficile à cause de la soirée d'hier, qui a été drôlement arrosée. Mon ami Adam avait décidé de s'amuser un peu,  de faire la fête,  d'oublier le divorce de ses parent qui le rendait malheureusement mal en point. Pour tous vous dire,  Adam c'est pas le genre de gars à montrer ses faiblesses ou encore moins à admettre qu'il va mal. Mais à force de le fréquenter j'arrive à reconnaître son mal être qu'il essaye de dissimuler à-travers  les  fête et  l'alcool. Après ça,  j'ai dû me rendre à la fac afin de rendre mon exposé sur la thématique de la folie que mon professeur attendait, depuis déjà une semaine.

Mais comment faire quand on a la gueule de bois ?

J'ai du me forcer à être lucide et présentable pour ne pas susciter l'attention de certains. Et malencontreusement, je suis tombé sur une fille vraiment bizarre et parano à mon goût. Mais plutôt subtil dans sa manière d'être, et bien évidemment j'ai eu l'occasion de la croisé, plusieurs fois et à mon grand désespoir s'était toujours aussi étrange que normal. Son comportement était toujours froid, distant, colérique et irrité.  Elle a même trouvé ça bizarre que l'on se revoit encore une fois, croyant que je l'a suivais. Alors que je suis totalement innocent.  C'est seulement le hasard le fait que l'on se retrouve en même endroit,  et puis qu'est ce qu'elle faisait dans le département ? C'est peut être elle qui me suit tout quant fait ?

Après être sorti de ma salle où j'ai présenté mon projet, je croise Rayan dans les couloirs.  Il était adossé au mur, les yeux rivés sur son téléphone. Je suis sûr qu'il est encore entrain de d'envoyer des messages à sa copine. Je m'approche de lui d'un pas de loup,  jusqu'à arriver à sa hauteur tout juste devant son écran pour lire ce qui est écrit. Bien sûr,  je le garde pour moi , car cela me fais rire de voir mon ami aussi amoureux. Il tourne sa tête légèrement vers moi,  en abdiquent un sourire.

-Alors monsieur s'amuse bien ? demandai -je en rigolant.

-Quoi ? S'exclame t-il étonné. Ah ! Tu parles de ça,  en pointant son téléphone.  J'ai rendez-vous avec elle ici, dans 5 minutes. On va au ciné.  Tu veux venir ?

-Non, je peux pas,  j'ai un truc à faire.

- Dis plutôt que tu veux rattraper ton sommeil !  Répond -t-il, en mettant son téléphone dans sa poche. Sinon ton projet ...s'a a été ?

-Je sais pas vraiment,  dis -je en massant les tempes,  j'ai essayé d'être lucide,  mais je pense que j'ai foiré.

-Pourquoi tu dis ça ? S'exclame Rayan, en fronçant les sourcils.

- Tu sais très bien pourquoi,  pas la peine que je te fasse un desseins.

-Tu parles de la soirée d'hier.  Rigola -t-il. Te prends pas la tête, je suis sûr que t'a assuré.  Dit -il en tapant sur mon dos.

Je me recule un peu en arrière,  quand je sentis une main posé sur mon épaule,  en me retournant,  je tombe nez à nez avec Annabelle.  Je la serre spontanément dans mes bras, tandis que son copain me fusille du regard. Je m' en fous, étant donné que c'est ma cousine,  et que je l'ai pas vraiment vu depuis l'accident.
Soudainement, une silhouette interpelle mon attention. Même sweat noire,  même Jean, même sac à dos et même chevelure noire. Il y'a juste un petit détail, elle porte ses écouteurs dans les oreilles, donc j'en conclus qu'elle n'entend rien.

Une idée me traverse tout d'un coup l'esprit,  tandis que je réfléchis ...ce n'est même pas le moment de peser le pour ou le contre, car elle est déjà loin, me dis -je intérieurement.

-Les amis,  je vous laisse ...euh,  je vous vois tout à l'heure. Dis-je en m'éloignant, sentant le regards de ceux -ci brûlé sur mon dos.

J'arrive devant le département de français,  malheureusement, je ne sais pas où elle est passé. Elle est vraiment rapide ! Je regarde autour de moi,  espérant pouvoir l'apercevoir,  hélas rien. Voyant quelques étudiants monter les escaliers,  je décide de les suivre. Je remarque des couloirs étroits, des portes en acier ressemblant à des grilles, puis je pense à celle de notre jardin,  on aurai presque dit la même! Seul la couleur est différente.
Je fronce les sourcils d'étonnement,  tout est si différent dans cette endroit, rien n'est similaire au notre. Mais c'est plutôt sympa.

Après avoir fais le tour du premier étage, je monte au deuxième pour mieux inspecter les lieux,  même les étudiants de tout à l'heure y sont.  Peut être qu'elle y sera aussi.  Au fond de moi,  je ne sais pas ce que je fais ici , ni ce qui m'a pris de venir.  Est ce peut être ma curiosité qui a pris le dessus sur moi ? Ou bien que c'est elle ? Cette fille dont le nom m'est inconnu,  dont le comportement est invraisemblable dire même insupportable,  mais qui laisse pas indifférent.  Kilyan l'alcool te monte à la tête,  tu sais plus se que tu dis,  alors arrête de rêver me sermonne ma conscience.

Je relève la tête, ma main massant mes tempes par le mal de tête qui me prend tout d'un cou.  Quand je crois l'apercevoir au loin, adossé au mur,  discutant avec une personne  que je suppose être une amie.
Je m'avance vers elle,  tandis que ma tête me fais encore mal , mon coeur frappe tout d'un coup dans ma poitrine. je voulais m'arrêter car je sentais que s'a n'allais pas.  Pourquoi suis -je là?  Désespérément curieux de la voir me tenir tête,  curieux de l'entendre m'insulté. Dis comme ça,  c'est pas vraiment drôle, en revanche avec elle sa l'est.

Des yeux me scrutent de loin,  je sens alors de la curiosité, ce qui me fait sourire intensément.  j'arrive devant elle,  son odeur fraîche et envoûtante  traverse systématiquement mes narines,  laissant afficher un sourire ravie. En revanche,  le visage de celle -ci reste sans émotion,  énigmatique ce qui laisse planer une tension palpable.

Je l'a regarde, scrutant chaque trait de son visage, chaque petite tache de rousseur que je n'avais pas remarqué au par avant,  son nez retroussé, ses yeux noirs perçant en forme d'amandes. Quasiment tous son visage était parfait, même sa façon de me regarder était agréable tout d'un coup malgré que ses sourcils étaient froncés.

Je fus interrompu par sa questions :

-Mais qu'est ce que tu fout là? Me demanda -t-elle, sentant la colère au ton de sa voix.

-Quoi ? Lui répondai -je, faisant semblant de ne pas comprendre sa question,  rien du tout, je visite !

- Tu visites!  Ouais c'est ça ! dis plutôt que tu me suis !

- Moi ... Te suivre ... Jamais de ma vie, m'exclamai -je, l'air innocent.  Enfin,  je t'ai ...euh ... C'est pas ...mon genre ...pas du tout,  tout à l'heure ....euh ...j'ai.